Culture et entretien du poirier commun

Le poirier commun est originaire du Proche Orient et de l’Europe. A l’âge adulte, il peut atteindre 20 mètres de hauteur et 12 mètres de largeur. Il a une grande longévité car il peut vivre jusqu’à 200 ans. La floraison de cette plante se situe entre le mois d’avril et le mois de mai. Ses fleurs sont de couleur blanche et se regroupent en bouquets. Ces derniers donnent le fruit dénommé poire ensuite. Ce fruit a une taille entre 3 et 5 cm et est succulent à manger, d’autant plus qu’il contient des vitamines essentielles. Il a un tronc assez court de couleur rouge ou gris. Ses rameaux et ses branches contiennent parfois des épines. Ce qui nécessite une grande prudence lorsque vous devez être en contact avec la plante, au risque de se faire piquer. Quant à ses feuilles, elles sont caduques de forme ovale ou arrondie. Presque rien ne se perd du poirier commun. En effet, à part le fait que ses fruits soient comestibles, son bois est utilisé dans l’ébénisterie, la gravure et la sculpture. Il peut aussi faire office de bois de chauffage car il est très combustible.

La culture du poirier commun


L’automne est la période idéale pour planter un poirier commun. Pour un développement normal, il a besoin d’un ensoleillement assez intense, raison pour laquelle le champ est l’endroit le plus approprié pour le planter. Il a aussi besoin d’un sol assez riche surtout en humus mais surtout pas de sol calcaire. Etant donné que la principale raison de sa culture est la récolte de ses fruits, il faut donc s’assurer de la fécondation des fleurs. Or, pour cela, le poirier commun nécessite le pollen d’une autre variété. Ce qui implique la culture d’au moins un autre poirier dans les environs de la plante initiale. La période de récolte se situe alors entre les mois de juillet et octobre selon les variétés. Il est important de souligner qu’il ne faut pas attendre que les poires soient en pleine maturité pour les cueillir. En effet, il faut laisser sa maturation continuer hors de l’arbre. Lors de la cueillette, si le fruit peut s’arracher facilement de l’arbre, c’est qu’il est temps de faire la récolte. Il faut noter que la multiplication du poirier commun s’effectue par greffage en écusson.

L’entretien du poirier commun


Le poirier commun n’a pas besoin d’entretien spécifique. Il suffit juste que le sol où il se trouve contienne les éléments dont il a besoin et il peut se développer normalement. Il n’a donc pas besoin de taille mais il faut quand même penser à éliminer les branches superflues de temps en temps afin d’augmenter la longévité de la plante, ralentir son vieillissement et optimiser la fructification. Il ne nécessite pratiquement pas besoin d’arrosage. Les eaux de pluies suffisent largement à lui procurer l’humidité dont il a besoin. Cependant, il faut rester prudent car de nombreuses maladies peuvent atteindre le poirier commun, notamment le chancre européen, la chlorose, l’entomorsporiose ou le feu bactérien. Ce dernier mérite une attention particulière car il peut causer beaucoup de ravages pour les plantes. Il est causé par une bactérie microscopique qui s’incruste sur les branches et le tronc. Cette maladie peut se contracter par les insectes, les oiseaux, les eaux de pluie et les hommes avec ses outils ou lors d’un contact avec une plante infectée. De plus, il n’y pas encore de remède efficace pour le moment. Il faut donc rester prudent, bien suivre ses plantes et ne pas hésiter à éliminer celles qui sont atteintes et qui risquent de transmettre la maladie aux autres. A part ces maladies, certains ravageurs peuvent aussi nuire à cet arbre fruitier, en particulier la cochenille rouge du poirier, le puceron cendré du poirier, le psylle commun du poirier ou le carpocapse des pommes et des poires. L’utilisation de produits repoussants est préconisée pour protéger la plante de ces ravageurs qui peuvent causer des dégâts importants et difficiles à réparer.