Poirier

Il existe de nombreuses variétés de poirier que l’on peut cultiver. Au nombre de ces espèces, on peut citer le poirier Louise Bonne d’Avranches, le poirier Williams ou le poirier Beurré Hardy. La race Louise Bonne d’Avranches permet d’avoir une production importante de petits fruits. Les fruits de cette espèce de couleur vert-jaune possèdent une chair ferme qui n’est pas assez juteuse. La variété Bonne d’Avranches peut être cultivée dans toutes les régions. Quant à l’espèce Williams, elle donne des fruits aux formes trapues et rondes avec un épiderme blond. Les fruits de cette variété sont juteux, fondants et très sucrés. En ce qui concerne la race Hardy, elle donne des fruits très odorants avec une chair peu acidulée mais ferme. Assez rustique, ce type de poirier est cultivable dans de nombreuses régions. Par ailleurs, cette plante connait une diversité d’utilisations. En effet, la poire qui est le fruit de cet arbre est comestible. Le poirier possède aussi des propriétés médicinales. Car une partie comme l’écorce de cette plante a des vertus astringentes et toniques. C’est pourquoi l’écorce de cette espèce végétale est utilisée au plan médicinal en tant qu’excellent fébrifuge. Le bois de cette plante à fruit est très prisé en sculpture, en gravure et en ébénisterie. Car le bois du poirier présente de nombreuses qualités. D’une part il peut être parfaitement poli, et d’autre part il est compact et homogène. De plus, le bois de cet arbre fruitier s’utilise en chauffage. Mais de nombreux ravageurs et maladies peuvent se présenter comme de véritables ennemis de cette espèce. Au nombre des maladies nuisibles au poirier, il y a la moniliose des arbres fruitiers, le chancre européen des arbres fruitiers, la rouille du poirier, l’entomosporiose du poirier, la chlorose, la tavelure du poirier et le feu bactérien des arbres fruitiers. Une maladie comme la chlorose est une maladie physiologique causée par une absence de fer. Pour ce qui est des ravageurs de cet arbre, on peut mentionner le carpocapse des poires et des pommes, le puceron cendré du poirier, la cécidomyie des feuilles du poirier, l’hoplocampe du poirier, l’anthonome d’hiver du poirier et la cochenille rouge du poirier.




Le poirier peut se cultiver sur un sol argileux et lourd avec une acidité non calcaire ou neutre. Cet arbre fruitier nécessite un sol avec une humidité normale et une exposition parfaite au soleil. Au niveau du sol, cette espèce apprécie énormément les terres argilo-sableuses qui contiennent une quantité suffisante d’humus. Même si cet arbre supporte les terrains sableux frais et riches, il faut éviter sa culture sur une terre compacte ou calcaire. Car sur ce genre de terrain, le poirier dépérit et se chlorose. Par ailleurs, la multiplication de cette espèce peut se faire par semis ou par greffage en écusson dans le mois de juillet. Au niveau du greffage, il existe différents types de porte-greffes pour le poirier. On peut par exemple citer l’aubépine ou le cormier, le cognassier, le poirier de Chine et le poirier franc. Un porte-greffe comme l’aubépine est utilisé dans le cas des sols d’une grande pauvreté. Quant au porte-greffe cognassier, il peut être employé pour la plantation des poiriers communs. Cependant, il faut souligner que ce type de porte-greffe n’est pas compatible avec des variétés de cette espèce de plante telles que la race Williams. Quant au poirier de Chine, il n’est pas trop rustique. Malgré cela, ce porte-greffe peut être utilisé dans la culture du poirier sur tous types de climats et de sols. En outre, il faut élaguer chaque 4 ans ou 5 ans cet arbre en fin de période automnale. Cela retarde le processus de vieillissement et favorise la fructification de l’espèce. Il faut tailler les plants déjà formés. Procéder de cette manière permet d’avoir la fructification plus proche de la branche charpentière.

Le poirier est un arbre qui supporte de nombreux climats et terrains. Dans un pays comme la France, il peut être planté sans problème dans le sud-est, le centre ou le Nord. Par ailleurs, il est possible de restaurer un vieux poirier. On peut le faire en taillant très court les coursonnes portées le long des charpentières dans le cas d’une culture sur palmette.