Le chêne pubescent est également appelé chêne blanc, chêne de Provence ou Quercus pubescens son nom botanique. Il est originaire de l’Europe du Sud, mais il pousse très bien dans toutes les zones tempérées de l’hémisphère nord. On trouve aussi des pieds de chêne pubescent en Europe centrale et au Moyen-Orient. Dans la partie nord de l’Hexagone, il se développe sur le sol calcaire. Il faut noter que le chêne pubescent ne pousse pas dans les Landes ni en Bretagne. Cette variété de chêne fait partie de la famille des fagacées et le nom pubescent vient du mot latin « pubescens » qui signifie « à poils courts et doux ».
Le chêne pubescent est un grand arbre qui peut mesurer jusqu’à 25 m de hauteur et 15 m de largeur à partir de 15 ans, l’âge moyen de maturité. Lorsqu’il pousse en forêt, le chêne pubescent est plus grand, jusqu’à 30 m de hauteur avec un tronc droit, tandis que dans les champs, il est plus court avec un tronc et des branches sinueux.
Il ne pousse pas au-delà de 1400 m et se développe surtout sur les collines et pentes inférieures des montagnes. Le chêne pubescent est une variété monoïque, post pionnière et héliophile. Il supporte aussi bien les sécheresses que les hivers rigoureux. C’est pour cette raison qu’il peut vivre jusqu’à plus de 5 siècles et de jeunes pousses de chênes se développent sur ses vestiges.
Son houppier arrondi est à la fois large et clairsemé. Son feuillage caduc, marcescent et rustique résiste au froid jusqu’à une température de -20 °C. Les feuilles ne tombent qu’au printemps avec l’apparition des bourgeons. Ses bourgeons bruns sont ovoïdes et pointus. Ses feuilles grises et duvetées pendant ses premières années de vie deviennent parfaitement lisses au-dessus plus tard. Le revers reste cependant velouté. Elles mesurent de 6 à 9 cm de long et comportent des lobes à la fois triangulaires et ovoïdes. Leur pétiole fait 1,2 cm de long seulement. La couleur des feuilles change plusieurs fois au cours d’une année : d’abord gris-vert, elles virent au jaune orangé en automne, puis deviennent acajou, enfin elles restent beiges jusqu’à ce qu’elles tombent.
Les glands arrondis ressemblent à de petits œufs et leur cupule est très rugueuse. La récolte des glands se fait annuellement aux mois de septembre et octobre. Les oiseaux et les mammifères en sont très friands.
Le chêne pubescent fleurit en avril et en mai et sa pollinisation est assurée par le vent, mais aussi par les abeilles. Les fleurs mâles en chatons sont jaunes et les fleurs femelles minuscules et vertes sont ornées de stigmates rouge vif.
Le tronc du chêne pubescent, à la forme sinueuse, se démarque par son écorce noire tapissée de lichens grisâtres. Dans la nature, cet arbre est rarement détruit par le feu parce qu’il n’y a pas beaucoup de végétations qui se développent à ses pieds.
Il existe d’autres variétés de chênes pubescents qui méritent d’être découvertes. Le chêne pubescent truffier tuber mélanosporum est une espèce qui pousse en plein soleil sur tous les types de sols, mais qui n’aime pas l’humidité. Il mesure en moyenne 20 m de hauteur et 15 m de large. Son feuillage rustique peut résister aux basses températures jusqu’à -20 °C. Si vous plantez le chêne pubescent truffier tuber mélanosporum pour cultiver la truffe, il faut respecter une certaine densité de plantation : il ne faut pas dépasser 400 plants par hectare.
Le chêne pubescent truffier tuber uncinatum est une espèce qui se développe aussi sur tous les types de sols excepté sur les sols humides. Il mesure aussi jusqu’à 20 m de hauteur et 15 m de largeur. Il se développe au soleil. Si vous plantez cette variété de chêne pubescent pour la culture de truffes, respectez la densité de plantation qui ne doit pas excéder 1200 plants par hectare.
Le chêne pubescent s’hybride avec le chêne pédonculé et le chêne rouvre. C’est pour cette raison qu’elle devient difficile à identifier parmi toutes les espèces qui découlent de ces croisements.
Le chêne pubescent étant une plante thermophile et héliophile doit être placé en plein soleil, mais les jeunes plants se développent mieux à la mi-ombre sur un sol riche en humus. Il s’agit d’une des rares espèces de chêne qui peuvent pousser sur les terrains marneux.
À l’état naturel, les jeunes plants se développent bien sous les grands arbres ou sur les cendres d’un vieux chêne qui a dépéri. Ils poussent aussi dans les friches, sur les sols calcaires et sur les pentes des coteaux. Le chêne pubescent est cultivé pour la beauté de son houppier, pour ses glands, mais aussi pour former une trufferaie. Les champignons se développent sur les racines de l’arbre. Si vous souhaitez obtenir des plants par semis, il faut s’y prendre entre le mois d’octobre et le mois de février pour que les glands ne perdent pas leur capacité de germination. Ils se plantent par poquets de trois à quatre tous les mètres carrés dans un champ. Le poquet est un petit trou dans lequel il faut semer quelques fruits. Il est également possible de semer les glands à la volée sur des zones parsemées de broussailles. Pour obtenir un maximum de plants, plantez plusieurs glands : un gland par mètre carré. Si, après la récolte, les glands ne sont pas tout de suite plantés, il faut les stocker dans un lieu sec, hermétique et sombre.
Pour réussir à faire pousser un chêne pubescent, un arrosage régulier s’impose au cours des premières années. Installez un petit grillage autour des poquets pour que les rongeurs et les oiseaux ne puissent pas s’emparer des glands ou détruire les plants.
Bien que la taille ne soit pas trop indispensable, il arrive que vous ayez envie de raccourcir les branches de votre chêne pubescent : cet entretien se pratique en hiver, une fois la récolte terminée.
Le chêne pubescent est attaqué par de nombreux insectes et chenilles. Les bombyx sont les principaux envahisseurs du chêne pubescent : il s’agit de papillons nocturnes dont les larves s’attaquent aux feuilles. Les glands sont souvent envahis par des charançons : c’est un coléoptère avec un long rostre convexe qui se nourrit aussi bien des fruits que du bois. Il peut parfois être envahi par l’oïdium, un champignon nocif qui entraine une maladie des chênes. Le cynips du chêne est à l’origine du développement des galles au niveau des feuilles ou des glands. Cet insecte pique l’arbre pour y pondre leurs œufs. Les galles sont d’abord vertes et deviennent, ensuite, brun foncé.
Le bois blanc du chêne pubescent, très dur et difficile à travailler, est quand même utilisé en menuiserie, en charpenterie et en ébénisterie pour sa qualité. En effet, il sert surtout à fabriquer les parquets. Il est également employé comme traverses en dessous des voies ferrées. Le bois du chêne pubescent est très prisé pour la fabrication de pilotis utilisés dans le cadre des travaux hydrauliques. Le bois du chêne pubescent est le seul à être employé pour réaliser les portes d’écluses et les piliers dans les exploitations minières. Les parties non utilisées dans les différentes filières précitées constituent d’excellents bois de chauffe.
Autrefois, le bois du chêne blanc était utilisé dans la construction des moulins, de charbon de bois jusqu’à la fin de la moitié du 19e siècle, et pour la réalisation de statues ornementales des vieilles églises.
Comme il s’agit d’un très bon chêne truffier, le chêne pubescent est souvent planté pour la culture de la truffe. Pour réussir cette exploitation, choisissez un terrain calcaire et alcalin avec un PH de plus 7,5. Un système de drainage efficace est également indispensable pour que les racines de l’arbre ne soient pas asphyxiées par un excès d’humidité. Le chêne pubescent doit être planté dans les régions arides. En effet, la sécheresse favorise l’enracinement des plants et optimisera la prolifération des truffes. Ainsi, le champ soit être bien travaillé avant de commencer la culture de vos chênes pubescents. S’ils sont bien entretenus, les truffes se développeront au niveau leurs racines au bout de 8 à 10 années. Malgré sa croissance lente, le chêne pubescent assure la durabilité de l’exploitation parce que sa durée de vie est plus élevée que les autres espèces d’arbres à truffes. La truffe est un champignon sous-terrain brun foncé dont la chair comestible rehausse le goût de différents plats et desserts.
Les galles du chêne pubescent peuvent être transformées en produits de teinture. Lorsqu’elles sont trempées dans une solution de sulfate de fer, les fabricants obtiennent une teinture et une encre noire très recherchée.
Les caractéristiques du chêne pubescent
Le chêne pubescent est un grand arbre qui peut mesurer jusqu’à 25 m de hauteur et 15 m de largeur à partir de 15 ans, l’âge moyen de maturité. Lorsqu’il pousse en forêt, le chêne pubescent est plus grand, jusqu’à 30 m de hauteur avec un tronc droit, tandis que dans les champs, il est plus court avec un tronc et des branches sinueux.
Il ne pousse pas au-delà de 1400 m et se développe surtout sur les collines et pentes inférieures des montagnes. Le chêne pubescent est une variété monoïque, post pionnière et héliophile. Il supporte aussi bien les sécheresses que les hivers rigoureux. C’est pour cette raison qu’il peut vivre jusqu’à plus de 5 siècles et de jeunes pousses de chênes se développent sur ses vestiges.
Son houppier arrondi est à la fois large et clairsemé. Son feuillage caduc, marcescent et rustique résiste au froid jusqu’à une température de -20 °C. Les feuilles ne tombent qu’au printemps avec l’apparition des bourgeons. Ses bourgeons bruns sont ovoïdes et pointus. Ses feuilles grises et duvetées pendant ses premières années de vie deviennent parfaitement lisses au-dessus plus tard. Le revers reste cependant velouté. Elles mesurent de 6 à 9 cm de long et comportent des lobes à la fois triangulaires et ovoïdes. Leur pétiole fait 1,2 cm de long seulement. La couleur des feuilles change plusieurs fois au cours d’une année : d’abord gris-vert, elles virent au jaune orangé en automne, puis deviennent acajou, enfin elles restent beiges jusqu’à ce qu’elles tombent.
Les glands arrondis ressemblent à de petits œufs et leur cupule est très rugueuse. La récolte des glands se fait annuellement aux mois de septembre et octobre. Les oiseaux et les mammifères en sont très friands.
Le chêne pubescent fleurit en avril et en mai et sa pollinisation est assurée par le vent, mais aussi par les abeilles. Les fleurs mâles en chatons sont jaunes et les fleurs femelles minuscules et vertes sont ornées de stigmates rouge vif.
Le tronc du chêne pubescent, à la forme sinueuse, se démarque par son écorce noire tapissée de lichens grisâtres. Dans la nature, cet arbre est rarement détruit par le feu parce qu’il n’y a pas beaucoup de végétations qui se développent à ses pieds.
Autres variétés de chêne pubescent
Il existe d’autres variétés de chênes pubescents qui méritent d’être découvertes. Le chêne pubescent truffier tuber mélanosporum est une espèce qui pousse en plein soleil sur tous les types de sols, mais qui n’aime pas l’humidité. Il mesure en moyenne 20 m de hauteur et 15 m de large. Son feuillage rustique peut résister aux basses températures jusqu’à -20 °C. Si vous plantez le chêne pubescent truffier tuber mélanosporum pour cultiver la truffe, il faut respecter une certaine densité de plantation : il ne faut pas dépasser 400 plants par hectare.
Le chêne pubescent truffier tuber uncinatum est une espèce qui se développe aussi sur tous les types de sols excepté sur les sols humides. Il mesure aussi jusqu’à 20 m de hauteur et 15 m de largeur. Il se développe au soleil. Si vous plantez cette variété de chêne pubescent pour la culture de truffes, respectez la densité de plantation qui ne doit pas excéder 1200 plants par hectare.
Le chêne pubescent s’hybride avec le chêne pédonculé et le chêne rouvre. C’est pour cette raison qu’elle devient difficile à identifier parmi toutes les espèces qui découlent de ces croisements.
Comment cultiver et entretenir le chêne pubescent ?
Le chêne pubescent étant une plante thermophile et héliophile doit être placé en plein soleil, mais les jeunes plants se développent mieux à la mi-ombre sur un sol riche en humus. Il s’agit d’une des rares espèces de chêne qui peuvent pousser sur les terrains marneux.
À l’état naturel, les jeunes plants se développent bien sous les grands arbres ou sur les cendres d’un vieux chêne qui a dépéri. Ils poussent aussi dans les friches, sur les sols calcaires et sur les pentes des coteaux. Le chêne pubescent est cultivé pour la beauté de son houppier, pour ses glands, mais aussi pour former une trufferaie. Les champignons se développent sur les racines de l’arbre. Si vous souhaitez obtenir des plants par semis, il faut s’y prendre entre le mois d’octobre et le mois de février pour que les glands ne perdent pas leur capacité de germination. Ils se plantent par poquets de trois à quatre tous les mètres carrés dans un champ. Le poquet est un petit trou dans lequel il faut semer quelques fruits. Il est également possible de semer les glands à la volée sur des zones parsemées de broussailles. Pour obtenir un maximum de plants, plantez plusieurs glands : un gland par mètre carré. Si, après la récolte, les glands ne sont pas tout de suite plantés, il faut les stocker dans un lieu sec, hermétique et sombre.
Pour réussir à faire pousser un chêne pubescent, un arrosage régulier s’impose au cours des premières années. Installez un petit grillage autour des poquets pour que les rongeurs et les oiseaux ne puissent pas s’emparer des glands ou détruire les plants.
Bien que la taille ne soit pas trop indispensable, il arrive que vous ayez envie de raccourcir les branches de votre chêne pubescent : cet entretien se pratique en hiver, une fois la récolte terminée.
Les parasites et ravageurs du chêne pubescent
Le chêne pubescent est attaqué par de nombreux insectes et chenilles. Les bombyx sont les principaux envahisseurs du chêne pubescent : il s’agit de papillons nocturnes dont les larves s’attaquent aux feuilles. Les glands sont souvent envahis par des charançons : c’est un coléoptère avec un long rostre convexe qui se nourrit aussi bien des fruits que du bois. Il peut parfois être envahi par l’oïdium, un champignon nocif qui entraine une maladie des chênes. Le cynips du chêne est à l’origine du développement des galles au niveau des feuilles ou des glands. Cet insecte pique l’arbre pour y pondre leurs œufs. Les galles sont d’abord vertes et deviennent, ensuite, brun foncé.
Utilisation du chêne pubescent
Le bois blanc du chêne pubescent, très dur et difficile à travailler, est quand même utilisé en menuiserie, en charpenterie et en ébénisterie pour sa qualité. En effet, il sert surtout à fabriquer les parquets. Il est également employé comme traverses en dessous des voies ferrées. Le bois du chêne pubescent est très prisé pour la fabrication de pilotis utilisés dans le cadre des travaux hydrauliques. Le bois du chêne pubescent est le seul à être employé pour réaliser les portes d’écluses et les piliers dans les exploitations minières. Les parties non utilisées dans les différentes filières précitées constituent d’excellents bois de chauffe.
Autrefois, le bois du chêne blanc était utilisé dans la construction des moulins, de charbon de bois jusqu’à la fin de la moitié du 19e siècle, et pour la réalisation de statues ornementales des vieilles églises.
Comme il s’agit d’un très bon chêne truffier, le chêne pubescent est souvent planté pour la culture de la truffe. Pour réussir cette exploitation, choisissez un terrain calcaire et alcalin avec un PH de plus 7,5. Un système de drainage efficace est également indispensable pour que les racines de l’arbre ne soient pas asphyxiées par un excès d’humidité. Le chêne pubescent doit être planté dans les régions arides. En effet, la sécheresse favorise l’enracinement des plants et optimisera la prolifération des truffes. Ainsi, le champ soit être bien travaillé avant de commencer la culture de vos chênes pubescents. S’ils sont bien entretenus, les truffes se développeront au niveau leurs racines au bout de 8 à 10 années. Malgré sa croissance lente, le chêne pubescent assure la durabilité de l’exploitation parce que sa durée de vie est plus élevée que les autres espèces d’arbres à truffes. La truffe est un champignon sous-terrain brun foncé dont la chair comestible rehausse le goût de différents plats et desserts.
Les galles du chêne pubescent peuvent être transformées en produits de teinture. Lorsqu’elles sont trempées dans une solution de sulfate de fer, les fabricants obtiennent une teinture et une encre noire très recherchée.
Merci pource bon eclairage .j'ai planté
ces Chênes (trois sortes)brachy..virgil.
et un pubesc..de provence..en kabylie dans l'aire de quercus ulex .ils sont d'une grande rusticité ..ils modifient
leur espace(enrichi par leur litière)..