Les bambous sont en majorité des plantes considérées comme exotiques, et entrent dans la catégorie des herbes. Le bambou hibano tranquillans est aussi nommé hibanobambousa tranquillans, et provient du Japon. Comme tous les bambous, il est de la famille des graminées. Il est en réalité issu d’un mélange entre deux bambous différents, à savoir le Phyllostachys et le Sasa. A titre de comparaison, son port se montre davantage élancé que celui du Sasa, mais bien plus trapu que celui du Phyllostachys. D’autre part son chaume apparaît cannelé et assez lisse comme pour le Phyllostachys, tandis que ses feuilles semblent larges comme celles de la variété Sasa. Le bout des feuilles est rond avec une teinte vert vif assez claire. Quelques touches de couleur crème égayent parfois le tout. Le feuillage bambou hibano tranquillans est du style panaché et relativement dense. Il présente un caractère persistant, donc les feuilles ne sont pas censées tomber en hiver. Le diamètre moyen de ses chaumes n’excède pas les 2,5 centimètres à l’age adulte. A cet age là, il culminera à une hauteur maximale de 4 mètres. Outre son coté ornemental intéressant, ce hibano tranquillans offre un atout de protection grâce à sa densité. Il sera donc très pratique cultivé en haie, ce qui est souvent le cas dans son pays d’origine. C’est un bambou qui sert effectivement à séparer les parcelles de terrain au Japon. Il n’est pas à confondre avec le hibanobambousa tranquillans Shiroshima, qui lui se dote d’un feuillage rayé de blanc et non à tendance crème ou vert.
Ce bambou se plait dans un environnement semi ombragé et ensoleillé. Il présente un caractère relativement rustique en supportant des minima de -15 degrés pendant les saisons hivernales. Les types de climats lui importent peu, si on met à part les trop basses températures. Il supporte très bien le soleil et éventuellement la sécheresse. Il ne faut tout de même pas que celle-ci se prolonge surtout lors de la période de pousse, c'est-à-dire au printemps. L’humidité ne le dérange pas outre mesure, sauf peut être en profondeur. Un lieu sujet aux grands coups de vent n’est pas non plus un problème pour cette espèce de bambou. Lorsqu’il arrive à maturité, le hibano tranquillans en haie présente d’ailleurs un excellent rempart face au vent. Il reste en revanche sensible aux bourrasques trop sèches et froides à la fois. En résumé, un emplacement en haute altitude ne lui conviendra pas trop, de même qu’un climat très continental. Le littoral de style méditerranéen ou atlantique (surtout au Sud Ouest) lui sera fort propice. Il peut en outre servir de haie de bord de mer.
Le hibanobambousa se porte très bien sur la plupart des terrains si vous désirez le mettre en terre. C’est toutefois un sol profond et bien frais qui lui sierra le mieux. Un apport riche en engrais ou un sol déjà bien humifère sera un atout supplémentaire pour la santé de ce bambou. Evitez trop d’acidité et préférez une terre neutre. La présence de calcaire ne lui convient donc pas, tout comme l’éventuelle stagnation d’eau en profondeur. Il est à noter que les bambusées en général ne se plaisent pas du tout en milieu aqueux (comme les marécages). Un sol bien drainant sera en revanche très favorable pour la longévité du hibanobambousa. Cela signifie donc la présence de sable ou artificiellement, de billes argileuses ou encore un peu de perlite. C’est par ailleurs la principale raison de l’appréciation du bambou pour les emplacements près des plages, ou des sols sableux tels que les landes.
Il lui faut une cavité peu profonde, mais suffisamment pour y mettre les rhizomes jusqu’au début des chaumes. En clair, la profondeur du trou ne doit pas noyer les cannes et s’arrêter pile à la racine. La terre retirée de là doit être mélangée à un peu d’humus ou de terreau. Si le sol est vraiment très calcaire, vous pourrez carrément placer un film isolant en plastique bien solide sur les parois de la cavité. La terre extraite devra alors être totalement remplacée par un mélange de terreau, de sable et de fumier. Quoiqu’il en soit, ces trois composants devront toujours être employés pour accompagner le jeune bambou. Insistez franchement sur le sable si vous êtes sur un terrain peu drainant. Pour le cas où vous ne trouvez pas de sable, utilisez de la perlite ou un peu de billes d’argile. Mettez un petit substrat fertilisant dans le fond de la cavité pour les racines.
Il vous faut avant tout tenir compte d’un paramètre crucial : le bambou pousse très vite. C’est d’ailleurs la plante la plus rapide en croissance puisque certaines espèces peuvent croître d’un mètre par jour. Il faut donc s’occuper des racines (ou rhizomes) dès le début de la mise en terre. Le rhizome est la racine spécifique aux bambous dits traçants, comme le hibanobambousa tranquillans. Le fait qu’il soit traçant signifie simplement qu’il dispose de racines à développement horizontal. Il peut alors arriver que le rhizome en question fasse plusieurs mètres de long avant de ressurgir du sol en une nouvelle pousse. A ce moment là il sera dès lors trop tard pour rattraper l’envahissement de la racine, car elle se montre très difficile voire impossible à extraire de la terre. Il convient donc de poser autour du jeune bambou un dispositif anti rhizomes, à base de film plastique en polypropylène identique à celui déjà utilisé pour l’isolation du calcaire (cité précédemment). Il s’avère toutefois que l’anti rhizomes sera logiquement plus résistant, car la force de ces racines est impressionnante. Vous le placerez tout autour du jeune plant de façon à parfaitement l’isoler. Les rhizomes vont ensuite pousser vers l’extérieur pour finalement former des nouvelles pousses. Normalement, ce système vous sera proposé en même temps que l’acquisition de votre jeune plant de bambou hibano tranquillans. Si trop de racines ressortent en pousses à votre goût, rien ne vous empêche de les couper.
Prenez de préférence un plant de bambou conditionné en conteneur pour faciliter votre plantation. Arrosez le abondamment, puis patientez une petite demi heure avant de le dépoter doucement. Ce sera en outre une parfaite occasion pour hydrater les racines qui auront sans doute manqué d’eau depuis. Placez le au milieu du trou et parfaitement dressé. Faites en sorte que les racines prennent bien sur la couche de fertilisant qui tapisse le fond. Remplissez avec la terre mélangée préalablement. Vers la fin, tassez subtilement la terre alentour pour former une cuvette. Cet évasement sera fort utile pour l’arrosage et surtout pour le paillage. Vous le ferez en effet immédiatement après avoir bien arrosé le jeune bambou. Le paillis sera fait de feuilles mortes, ou d’écorce de pin broyée, et son épaisseur sera de 3 centimètres au maximum. L’intérêt de la cuvette pour l’arrosage consiste à bien canaliser l’eau vers les racines.
L’entretien de ce bambou touche d’abord son arrosage, qui doit être d’environ une à deux fois dans la semaine durant les premiers mois de sa mise en terre. Par la suite, l’apport d’eau doit toujours être bien suivi surtout en été. Surveillez cependant en permanence les éventuelles formations de poches d’eau stagnante. Le bambou aime l’eau mais quand elle circule. Si besoin est, remettez du sable autour de la plante. L’eau contribuera beaucoup au développement des futurs rhizomes ou pousses. Un apport en fumier spécifique sera à observer deux fois l’an en février et en septembre. Préférez plutôt l’engrais organique au fertilisant chimique. La crainte majeure par rapport à ce type de bambusée concerne son caractère envahissant. Il sera effectivement fort possible qu’il envahisse votre jardin avec ses rhizomes qui se développent horizontalement et sous terre. Il vous faudra alors prévoir une barrière anti rhizomes. Vous pourrez procéder à une taille en hiver, en supprimant les tiges fatiguées ou mortes. Les cannes mal placées et celles trop âgées (environ 4 ans) peuvent aussi être coupées. Pour y parvenir, vous aurez certainement besoin d’un accessoire assez tranchant comme une scie ou une petite hache, le bambou se montrant très dur.
Le climat profitable au hibanobambousa tranquillans
Ce bambou se plait dans un environnement semi ombragé et ensoleillé. Il présente un caractère relativement rustique en supportant des minima de -15 degrés pendant les saisons hivernales. Les types de climats lui importent peu, si on met à part les trop basses températures. Il supporte très bien le soleil et éventuellement la sécheresse. Il ne faut tout de même pas que celle-ci se prolonge surtout lors de la période de pousse, c'est-à-dire au printemps. L’humidité ne le dérange pas outre mesure, sauf peut être en profondeur. Un lieu sujet aux grands coups de vent n’est pas non plus un problème pour cette espèce de bambou. Lorsqu’il arrive à maturité, le hibano tranquillans en haie présente d’ailleurs un excellent rempart face au vent. Il reste en revanche sensible aux bourrasques trop sèches et froides à la fois. En résumé, un emplacement en haute altitude ne lui conviendra pas trop, de même qu’un climat très continental. Le littoral de style méditerranéen ou atlantique (surtout au Sud Ouest) lui sera fort propice. Il peut en outre servir de haie de bord de mer.
Les meilleurs terrains et lieux pour le bambou hibano tranquillans
Le hibanobambousa se porte très bien sur la plupart des terrains si vous désirez le mettre en terre. C’est toutefois un sol profond et bien frais qui lui sierra le mieux. Un apport riche en engrais ou un sol déjà bien humifère sera un atout supplémentaire pour la santé de ce bambou. Evitez trop d’acidité et préférez une terre neutre. La présence de calcaire ne lui convient donc pas, tout comme l’éventuelle stagnation d’eau en profondeur. Il est à noter que les bambusées en général ne se plaisent pas du tout en milieu aqueux (comme les marécages). Un sol bien drainant sera en revanche très favorable pour la longévité du hibanobambousa. Cela signifie donc la présence de sable ou artificiellement, de billes argileuses ou encore un peu de perlite. C’est par ailleurs la principale raison de l’appréciation du bambou pour les emplacements près des plages, ou des sols sableux tels que les landes.
Le trou pour planter le hibanobambousa
Il lui faut une cavité peu profonde, mais suffisamment pour y mettre les rhizomes jusqu’au début des chaumes. En clair, la profondeur du trou ne doit pas noyer les cannes et s’arrêter pile à la racine. La terre retirée de là doit être mélangée à un peu d’humus ou de terreau. Si le sol est vraiment très calcaire, vous pourrez carrément placer un film isolant en plastique bien solide sur les parois de la cavité. La terre extraite devra alors être totalement remplacée par un mélange de terreau, de sable et de fumier. Quoiqu’il en soit, ces trois composants devront toujours être employés pour accompagner le jeune bambou. Insistez franchement sur le sable si vous êtes sur un terrain peu drainant. Pour le cas où vous ne trouvez pas de sable, utilisez de la perlite ou un peu de billes d’argile. Mettez un petit substrat fertilisant dans le fond de la cavité pour les racines.
L’importance de la barrière anti rhizomes
Il vous faut avant tout tenir compte d’un paramètre crucial : le bambou pousse très vite. C’est d’ailleurs la plante la plus rapide en croissance puisque certaines espèces peuvent croître d’un mètre par jour. Il faut donc s’occuper des racines (ou rhizomes) dès le début de la mise en terre. Le rhizome est la racine spécifique aux bambous dits traçants, comme le hibanobambousa tranquillans. Le fait qu’il soit traçant signifie simplement qu’il dispose de racines à développement horizontal. Il peut alors arriver que le rhizome en question fasse plusieurs mètres de long avant de ressurgir du sol en une nouvelle pousse. A ce moment là il sera dès lors trop tard pour rattraper l’envahissement de la racine, car elle se montre très difficile voire impossible à extraire de la terre. Il convient donc de poser autour du jeune bambou un dispositif anti rhizomes, à base de film plastique en polypropylène identique à celui déjà utilisé pour l’isolation du calcaire (cité précédemment). Il s’avère toutefois que l’anti rhizomes sera logiquement plus résistant, car la force de ces racines est impressionnante. Vous le placerez tout autour du jeune plant de façon à parfaitement l’isoler. Les rhizomes vont ensuite pousser vers l’extérieur pour finalement former des nouvelles pousses. Normalement, ce système vous sera proposé en même temps que l’acquisition de votre jeune plant de bambou hibano tranquillans. Si trop de racines ressortent en pousses à votre goût, rien ne vous empêche de les couper.
Planter le bambou hibano tranquillans en terre
Prenez de préférence un plant de bambou conditionné en conteneur pour faciliter votre plantation. Arrosez le abondamment, puis patientez une petite demi heure avant de le dépoter doucement. Ce sera en outre une parfaite occasion pour hydrater les racines qui auront sans doute manqué d’eau depuis. Placez le au milieu du trou et parfaitement dressé. Faites en sorte que les racines prennent bien sur la couche de fertilisant qui tapisse le fond. Remplissez avec la terre mélangée préalablement. Vers la fin, tassez subtilement la terre alentour pour former une cuvette. Cet évasement sera fort utile pour l’arrosage et surtout pour le paillage. Vous le ferez en effet immédiatement après avoir bien arrosé le jeune bambou. Le paillis sera fait de feuilles mortes, ou d’écorce de pin broyée, et son épaisseur sera de 3 centimètres au maximum. L’intérêt de la cuvette pour l’arrosage consiste à bien canaliser l’eau vers les racines.
Entretenir votre hibanobambousa tranquillans
L’entretien de ce bambou touche d’abord son arrosage, qui doit être d’environ une à deux fois dans la semaine durant les premiers mois de sa mise en terre. Par la suite, l’apport d’eau doit toujours être bien suivi surtout en été. Surveillez cependant en permanence les éventuelles formations de poches d’eau stagnante. Le bambou aime l’eau mais quand elle circule. Si besoin est, remettez du sable autour de la plante. L’eau contribuera beaucoup au développement des futurs rhizomes ou pousses. Un apport en fumier spécifique sera à observer deux fois l’an en février et en septembre. Préférez plutôt l’engrais organique au fertilisant chimique. La crainte majeure par rapport à ce type de bambusée concerne son caractère envahissant. Il sera effectivement fort possible qu’il envahisse votre jardin avec ses rhizomes qui se développent horizontalement et sous terre. Il vous faudra alors prévoir une barrière anti rhizomes. Vous pourrez procéder à une taille en hiver, en supprimant les tiges fatiguées ou mortes. Les cannes mal placées et celles trop âgées (environ 4 ans) peuvent aussi être coupées. Pour y parvenir, vous aurez certainement besoin d’un accessoire assez tranchant comme une scie ou une petite hache, le bambou se montrant très dur.
