Les bambous apportent souvent une touche d’exotisme dans les lieux où ils poussent. Si vous désirez en planter ou acquérir un pot pour un petit jardin ou un balcon, l’Indocalamus latifolius sera idéal. Comme tous les bambous, il est à considérer comme une grande herbe, avec pour famille les poacées. Provenant du Japon, son genre est Indocalamus, sa sous-famille est celle des bambusées, et son ordre est celui des cypéracées. Le bambou Indocalamus latifolius peut s’appeler aussi sasa latifolia. Il s’agit d’un bambou de petite taille qui se montre assez facile à entretenir. Il peut grandir jusqu’à une hauteur maximale de 3 mètres, mais dans la plupart des cas, il ne dépasse pas 2 mètres. Son encombrement au sol est de 2 mètres en général. Son allure se caractérise par un port buissonnant et plutôt resserré. Il arbore un feuillage persistant vert un peu foncé et longiligne. La persistance se décrit par des feuilles qui théoriquement ne tombent pas pendant les saisons froides. Ses chaumes (tiges) sont très fins puisqu’ils n’excèdent pas les 2 centimètres de diamètre, avec une moyenne généralement constatée d’un centimètre. Cette plante se montre très décorative sans choisir les saisons, puisqu’elle reste quasi identique toute l’année.
C’est avant tout un bambou particulièrement rustique, ce qui signifie qu’il saura parfaitement résister à de grandes chutes de température. C’est un point très intéressant surtout si vous vous situez en région à climat continental. Pour sa part, ce bambou tiendra jusqu’à une température de -20 degrés. Il sera tout de même indispensable de vous informer auprès de votre pépiniériste ou du marchand sur la variante que vous achèterez. En ce qui concerne le sol, l’Indocalamus latifolius se plaira surtout en milieu riche, profond, frais et humifère. Il n’en reste pas moins qu’il apprécie globalement la plupart des terrains qui s’offrent à lui. Il faudra toutefois faire attention à ne pas le planter en terrain trop calcaire. D’autre part, comme la majorité des bambusées, des eaux qui ne s’évacuent pas facilement du sol peuvent lui être fatales. Il est préférable de le placer en sol très drainant. En raison de la finesse de ses chaumes et de l’abondance parfois un peu lourde de son feuillage, il se montre assez sensible aux vents. Des bourrasques fraîches et sèches seront par ailleurs encore plus défavorables. L’absence de vent sera enfin très profitable pour son feuillage. Pour ce qui est de l’exposition, il aime se trouver entre un ensoleillement total et un peu d’ombrage.
Ce bambou peut convenir à divers types de plantation suivant vos envies. Vous pourrez notamment le mettre en pot sur une terrasse, un balcon ou une véranda. La culture en jardinière est aussi intéressante pour l’Indocalamus latifolius. Dans le jardin, une mise en terre en isolé le mettra en valeur, entouré d’une belle pelouse. Vous pourrez également le planter en massif, accompagné d’autres plantes exotiques ou du genre tropical. Le planter en haie le long d’un muret ou d’une palissade sera assez ornemental, avec l’atout de l’isoler en partie du vent. Si vous possédez un grand palmier par exemple, vous pourrez disposer quelques plants de ce bambou en sous-bois autour du tronc. Le palmier en question devra évidemment être assez haut pour ne pas être caché par les bambous. Une autre disposition qui lui convient très bien est la bordure pour longer une allée. Evitez de le laisser exposé sans plantes ou obstacles alentour, cela risque de laisser passer les coups de vent.
Prévoyez d’abord le nombre de plant que vous mettrez en terre. Il faut savoir qu’un bambou dispose d’au moins une dizaine de tiges dès le départ. Dans le cas de l’Indocalamus latifolius, il s’agira par exemple d’un conteneur d’un volume de 2 litres au minimum. Comptez donc l’encombrement en conséquence avant de creusez les trous pour planter. La cavité doit faire à peu près le double de la largeur de la motte à sa base. Creusez ensuite pour une profondeur qui fera également deux fois l’épaisseur de la motte. Si votre terrain est véritablement alcalin (trop de calcaire), vous devrez éviter de réutiliser la terre du trou en totalité, puis isoler carrément ce dernier. Pour y parvenir, un film en plastique du style polypropylène (relativement épais jusqu’à 5 millimètres) sera placé sur toutes les parois de l’excavation, sur les cotés comme dans le fond. Avec la terre retirée, vous préparerez un mélange incluant un tiers de matériau drainant comme du sable, des billes d’argile ou encore de la perlite. Le bambou Indocalamus aime les sols où l’eau ne stagne pas, et circule beaucoup. C’est la raison pour laquelle, les bambous (en général) sont à leur aise en terrain sablonneux, tels que le littoral. Vous rajouterez aussi du terreau plantation (un tiers) et un peu d’engrais au mélange avec la terre de jardin. Soyez enfin prévoyant sur l’espace dédié à la plante, donnez lui suffisamment de place par rapport à sa taille adulte. Dans le cas d’une haie, il faut un écart d’environ 60 ou 80 centimètres d’un pied à l’autre. S’il s’agit d’un massif, une distance d’un mètre sera assez raisonnable.
Vous devez savoir avant toute chose que ce bambou peut se planter toute l’année, mais hors des périodes de gel. Vous devrez mettre la plante en conditions avant de la mettre dans le trou. En premier lieu, il lui faudra passer par un petit bain en eau fraîche pendant une demi heure. Le trempage concerne les rhizomes ou racines, pas plus. Vous pourrez procéder en retirant la motte du bambou délicatement de son container au préalable. L’autre possibilité est carrément d’inonder le conteneur en eau avant de tirer soigneusement la plante de celui-ci. Lorsque cette étape est terminée, vous pouvez mettre un peu de fumier dans le fond du trou avant d’y plonger la plante. Prenez toujours un compost naturel, et si possible un peu décomposé. Positionnez le bambou bien au centre et un peu en profondeur. Utilisez la terre mélangée pour remplir le trou en étalant bien les rhizomes sur le fond. Le résultat final doit former une sorte de cuvette par trop évasée. Tassez bien le sol autour et arrosez sans modération. Lorsque c’est fait, disposez un paillis à base de feuilles mortes ou d’écorce de pin écrasée dans la cuvette avec une épaisseur maximale de 2 à 3 centimètres.
Il lui faut beaucoup d’eau (sans stagnation), surtout durant l’été. Vous pourrez arroser une fois par semaine, contre une fois par mois en hiver. Le paillis sera à surveiller de près, afin d’éviter la propagation de mauvaises herbes au pied du bambou. Il servira aussi à protéger la plante du gel pour l’hiver, et de la sècheresse en été. L’apport de fertilisant est aussi assez salutaire pour une telle plante, vers septembre puis vers février également. Employez toujours un engrais organique et non chimique. Si le sol semble de nouveau accumuler de l’eau, refaites un rajout de sable, quitte à retravailler la terre en profondeur. Ce bambou aura en outre besoin d’être taillé pour diverses raisons. Tout d’abord, au cours de l’hiver, vous devrez supprimer les tiges fatiguées ou peu vigoureuses, sèches ou sans feuilles. Les plus anciennes aussi doivent être coupées, tout comme celles qui ne présentent pas vraiment d’intérêt décoratif. Il est évident qu’un sécateur ne suffira pas à sectionner les chaumes en question. Il faudra utiliser par exemple de cisailles puissantes, une scie, ou même une hache. L’emploi de la scie permettra notamment une découpe nette.
La culture en pot de ce bambou s’avère plus simple qu’en terre, vous aurez simplement à respecter les conditions de climat et d’exposition cités précédemment. Pour la terre, elle doit aussi être le plus drainant possible, et profiter de fertilisant biologique deux fois l’an. Un pot intégralement en terre cuite sera idéal, et sans trou dans le fond. Vous devrez l’accompagner d’une soucoupe assortie pour recueillir l’eau d’arrosage. En fonction de la météo vous pourrez déplacer le pot entre votre intérieur et la cour. Sachez doser le soleil et l’ombre car c’est vital pour ce bambou. Il aura besoin de plus d’ombre en phase de croissance, et plus de soleil une fois adulte.
Les conditions idéales pour le bambou Indocalamus
C’est avant tout un bambou particulièrement rustique, ce qui signifie qu’il saura parfaitement résister à de grandes chutes de température. C’est un point très intéressant surtout si vous vous situez en région à climat continental. Pour sa part, ce bambou tiendra jusqu’à une température de -20 degrés. Il sera tout de même indispensable de vous informer auprès de votre pépiniériste ou du marchand sur la variante que vous achèterez. En ce qui concerne le sol, l’Indocalamus latifolius se plaira surtout en milieu riche, profond, frais et humifère. Il n’en reste pas moins qu’il apprécie globalement la plupart des terrains qui s’offrent à lui. Il faudra toutefois faire attention à ne pas le planter en terrain trop calcaire. D’autre part, comme la majorité des bambusées, des eaux qui ne s’évacuent pas facilement du sol peuvent lui être fatales. Il est préférable de le placer en sol très drainant. En raison de la finesse de ses chaumes et de l’abondance parfois un peu lourde de son feuillage, il se montre assez sensible aux vents. Des bourrasques fraîches et sèches seront par ailleurs encore plus défavorables. L’absence de vent sera enfin très profitable pour son feuillage. Pour ce qui est de l’exposition, il aime se trouver entre un ensoleillement total et un peu d’ombrage.
Les configurations possibles et conseillées pour l’Indocalamus latifolius
Ce bambou peut convenir à divers types de plantation suivant vos envies. Vous pourrez notamment le mettre en pot sur une terrasse, un balcon ou une véranda. La culture en jardinière est aussi intéressante pour l’Indocalamus latifolius. Dans le jardin, une mise en terre en isolé le mettra en valeur, entouré d’une belle pelouse. Vous pourrez également le planter en massif, accompagné d’autres plantes exotiques ou du genre tropical. Le planter en haie le long d’un muret ou d’une palissade sera assez ornemental, avec l’atout de l’isoler en partie du vent. Si vous possédez un grand palmier par exemple, vous pourrez disposer quelques plants de ce bambou en sous-bois autour du tronc. Le palmier en question devra évidemment être assez haut pour ne pas être caché par les bambous. Une autre disposition qui lui convient très bien est la bordure pour longer une allée. Evitez de le laisser exposé sans plantes ou obstacles alentour, cela risque de laisser passer les coups de vent.
La préparation d’un sol pour planter le bambou Indocalamus
Prévoyez d’abord le nombre de plant que vous mettrez en terre. Il faut savoir qu’un bambou dispose d’au moins une dizaine de tiges dès le départ. Dans le cas de l’Indocalamus latifolius, il s’agira par exemple d’un conteneur d’un volume de 2 litres au minimum. Comptez donc l’encombrement en conséquence avant de creusez les trous pour planter. La cavité doit faire à peu près le double de la largeur de la motte à sa base. Creusez ensuite pour une profondeur qui fera également deux fois l’épaisseur de la motte. Si votre terrain est véritablement alcalin (trop de calcaire), vous devrez éviter de réutiliser la terre du trou en totalité, puis isoler carrément ce dernier. Pour y parvenir, un film en plastique du style polypropylène (relativement épais jusqu’à 5 millimètres) sera placé sur toutes les parois de l’excavation, sur les cotés comme dans le fond. Avec la terre retirée, vous préparerez un mélange incluant un tiers de matériau drainant comme du sable, des billes d’argile ou encore de la perlite. Le bambou Indocalamus aime les sols où l’eau ne stagne pas, et circule beaucoup. C’est la raison pour laquelle, les bambous (en général) sont à leur aise en terrain sablonneux, tels que le littoral. Vous rajouterez aussi du terreau plantation (un tiers) et un peu d’engrais au mélange avec la terre de jardin. Soyez enfin prévoyant sur l’espace dédié à la plante, donnez lui suffisamment de place par rapport à sa taille adulte. Dans le cas d’une haie, il faut un écart d’environ 60 ou 80 centimètres d’un pied à l’autre. S’il s’agit d’un massif, une distance d’un mètre sera assez raisonnable.
Planter votre bambou Indocalamus en terre
Vous devez savoir avant toute chose que ce bambou peut se planter toute l’année, mais hors des périodes de gel. Vous devrez mettre la plante en conditions avant de la mettre dans le trou. En premier lieu, il lui faudra passer par un petit bain en eau fraîche pendant une demi heure. Le trempage concerne les rhizomes ou racines, pas plus. Vous pourrez procéder en retirant la motte du bambou délicatement de son container au préalable. L’autre possibilité est carrément d’inonder le conteneur en eau avant de tirer soigneusement la plante de celui-ci. Lorsque cette étape est terminée, vous pouvez mettre un peu de fumier dans le fond du trou avant d’y plonger la plante. Prenez toujours un compost naturel, et si possible un peu décomposé. Positionnez le bambou bien au centre et un peu en profondeur. Utilisez la terre mélangée pour remplir le trou en étalant bien les rhizomes sur le fond. Le résultat final doit former une sorte de cuvette par trop évasée. Tassez bien le sol autour et arrosez sans modération. Lorsque c’est fait, disposez un paillis à base de feuilles mortes ou d’écorce de pin écrasée dans la cuvette avec une épaisseur maximale de 2 à 3 centimètres.
Entretien du bambou Indocalamus latifolius
Il lui faut beaucoup d’eau (sans stagnation), surtout durant l’été. Vous pourrez arroser une fois par semaine, contre une fois par mois en hiver. Le paillis sera à surveiller de près, afin d’éviter la propagation de mauvaises herbes au pied du bambou. Il servira aussi à protéger la plante du gel pour l’hiver, et de la sècheresse en été. L’apport de fertilisant est aussi assez salutaire pour une telle plante, vers septembre puis vers février également. Employez toujours un engrais organique et non chimique. Si le sol semble de nouveau accumuler de l’eau, refaites un rajout de sable, quitte à retravailler la terre en profondeur. Ce bambou aura en outre besoin d’être taillé pour diverses raisons. Tout d’abord, au cours de l’hiver, vous devrez supprimer les tiges fatiguées ou peu vigoureuses, sèches ou sans feuilles. Les plus anciennes aussi doivent être coupées, tout comme celles qui ne présentent pas vraiment d’intérêt décoratif. Il est évident qu’un sécateur ne suffira pas à sectionner les chaumes en question. Il faudra utiliser par exemple de cisailles puissantes, une scie, ou même une hache. L’emploi de la scie permettra notamment une découpe nette.
Le bambou Indocalamus latifolius cultivé en pot
La culture en pot de ce bambou s’avère plus simple qu’en terre, vous aurez simplement à respecter les conditions de climat et d’exposition cités précédemment. Pour la terre, elle doit aussi être le plus drainant possible, et profiter de fertilisant biologique deux fois l’an. Un pot intégralement en terre cuite sera idéal, et sans trou dans le fond. Vous devrez l’accompagner d’une soucoupe assortie pour recueillir l’eau d’arrosage. En fonction de la météo vous pourrez déplacer le pot entre votre intérieur et la cour. Sachez doser le soleil et l’ombre car c’est vital pour ce bambou. Il aura besoin de plus d’ombre en phase de croissance, et plus de soleil une fois adulte.
