Cultiver et entretenir le rosier Fairy Donkerrood

Originaire d'Asie, le rosier Fairy Donkerrood est un rosier buissonneux remontant, offrant une double floraison rouge foncé abondante durant toute l’année. Ce rosier couvre-sol peut embellir certaines surfaces, notamment les talus ou le dessus d'un muret. Rustique et facile à entretenir, il constitue en groupe des carpettes agréables du printemps jusqu'à la fin de l'été.

La reine des fleurs n'est pas seulement réservée aux jardins. Il est aussi possible d'orner tous les coins de votre maison de ravissants rosiers Fairy Donkerrood en pot. Ces derniers se différencient par leur miniature, d’une petite taille de 15 cm à 50 cm de hauteur. Avec un bon démarrage et des soins réguliers, ils vous accompagneront très longtemps.

Conseils de culture


La plantation de ce rosier couvre-sol ne suscite pas beaucoup de peine si vous vous conformez bien aux recommandations prescrites. Commencez par choisir le bon moment. Le printemps est adéquat pour les rosiers en conteneurs. En revanche, la plantation doit se faire à l’automne pour les rosiers à racines dénudées. Et bien que très peu pratiquée, l’opération peut être également faite en hiver à condition que le sol ne soit pas gelé. Généralement, les rosiers ont besoin de beaucoup de soleil et supportent mal les situations ventées. Vous devez être bien équipé avant de vous lancer dans la plantation proprement dite. Disposez à cet effet d’une bêche, d’engrais de fond ou fumure organique, d’un bac rempli d'eau, d’un arrosoir et d’une étiquette.

Conseils de fertilisation


Peu importe que votre rosier soit livré à racines nues, en motte ou en conteneur, il vous faut préparer le terrain de plantation en effectuant un trou profond d'une bonne trentaine de centimètres. Introduisez-y un engrais de fond ou une fumure organique bien décomposée. Ajoutez un peu de terre sur l’engrais afin d’éviter un contact direct avec les racines. Les rosiers préfèrent un sol riche en humus. N'hésitez pas à utiliser de l'engrais régulièrement, au printemps et à la fin de l'été pour accélérer la floraison. Ils tolèrent les terres argileuses mais ne supporte pas le calcaire en trop forte concentration.

Conseils de plantation


A l’aide d’une bêche, faites un trou de plantation plus grand que le volume de la motte. Si le rosier est à racines dénudées, creusez une fosse de 40 cm de côté et assez profonde. Dans le cas où la terre est très perméable, mettez au fond du trou des graviers et cailloux. Coupez les bouts des racines et aménagez-les bien à plat dans le trou. Rebouchez avec un bon drainage. Vous devez en outre savoir le développement futur du rosier couvre-sol afin de les espacer suffisamment pour qu'ils ne s’encombrent pas. En général, une distance de 60 cm à 1 m est suffisante.

Que le rosier soit en motte ou en conteneur, procédez toujours au contrôle de l'humidité du terreau. Si nécessaire, placez tout l’ensemble dans une cuve chargée d'eau jusqu'à épuisement total des bulles d’air. Laissez s’assécher avant d'ôter le filet ou d’enlever le conteneur.

Conseils de culture en couvre-sol


Placez le rosier dans la fosse de plantation, en faisant en sorte que le bourrelet de greffe se trouve au niveau du sol, tout en évitant de l'enterrer. Garnissez ensuite le trou entourant la motte en drainant régulièrement la terre pour écarter tout risque de poche d'air qui serait nuisible à la reprise. Le rosier est une plante rustique mais il est recommandé de protéger le point de greffe par un buttage de 20 cm. Ne retirez pas la paraffine qui recouvre l’extrémité des branches. Elle empêchera la déshydratation des rameaux et se consumera toute seule, sans entraver la croissance des bourgeons.

Comblez le tout avec la terre restante en formant une petite cuvette autour de chaque rosier et remplissez-la d'eau, même si la terre est déjà humide. Cette eau participe au tassement du sol. Attachez à l'une des branches une étiquette portant le nom de votre rosier Fairy Donkerrood. Jaugez durant tout l'été l'humidité de la terre surtout à la première année.

Conseils de multiplication


La multiplication par bouturage des rosiers s’effectue au milieu du mois d’août et s’étale jusqu’à la fin du mois de novembre. Vous pourrez cependant bouturer durant l’été bien que les chances de succès sont moins importantes. Triez une belle tige de votre rosier, droite et forte, ayant poussé durant l’année. Elle doit être munie d’au moins trois yeux et un bourgeon naissant. Gardez seulement 15 cm environ de la partie principale de la branche en retirant l’extrémité se trouvant en haut d’un couple de feuilles. Enlevez subtilement toutes les feuilles, en ne sauvegardant que les 2 feuilles du haut. Supprimez les épines de la partie qui sera en terre, environ 1/3 de la tige. Trempez cette partie dans l’eau durant quelques minutes puis dans de l’hormone de bouturage. Plantez vos boutures dans des pots remplis d’engrais spécifique pour le bouturage ou dans une composition de terre de jardin et de sable. Distancez chaque bouture de 5 à 10 cm. Soutenez chaque bouture pour lui permettre de bien rester debout. Irriguez régulièrement et suffisamment afin de ne pas submerger les jeunes racines. Conservez vos boutures dans un endroit sec, frais et oxygéné. Évitez de les exposer directement au soleil et favorisez les endroits moyennement ombragés et très bien lumineux. La plantation est réalisable au printemps.

Conseils de taille


La rose, qui est certainement la fleur la plus cultivée au monde, est inévitable dans les jardins et les bouquets. Une taille constante est indispensable pour assurer sa pérennité. Protégez-vous des épines en vous munissant de gants et vaccin antitétanique, d’outils affutés et désinfectés mais surtout d’un bon sécateur qui protégera votre rosier. N’écrasez pas le bois afin d’accélérer la cicatrisation. Pour cela, coupez la partie restante du rosier avec la partie tranchante de la lame du sécateur pendant que la contre-lame écrase le rameau à couper. Retirez petit à petit les fleurs altérées pour inciter la venue de nouvelles fleurs et pour dissuader le rosier à produire des agrumes. Dépeignez votre rosier en vous limitant de retirer les tiges inférieures les plus élevées pendant les tailles annuelles. Enlevez en même temps les branches mortes. On les taillera ensuite tous les 2 ou 3 ans. Ne craignez pas de tailler franchement, le rosier n’en sera que plus vigoureux. Au bout de la taille, protégez les blessures sérieuses à l’aide d’un cicatrisant que vous trouverez en jardinerie.

Les ennemis et les maladies

Les rosiers ne sont pas à l’abri des maladies et d’insectes ravageurs. Le marsonia, l’oïdium et la rouille sont les maladies les plus fréquentes.
Le marsonia est un champignon entrainant un jaunissement de la feuille avant de tomber. Ils prolifèrent si bien que la plante va perdre toutes ses feuilles. Cette maladie surgit le plus souvent à l'automne. Un nettoyage régulier de vos rosiers est indispensable. D'avril à septembre, pulvérisez-le de produits chimiques à base de triforine ou de myclobutanil une fois par mois. L'oïdium est également un champignon qui conquiert peu à peu tout le rosier. Cette vermine blanche dévore les tiges et les feuille jusqu’à ce que la plante se ramollisse et arrête de pousser. Retirez les parties infestées et appliquez du soufre en 2 applications à la reprise végétative. La rouille est aussi un champignon discernable par les tâches orange campées sur les nervures des feuilles. Il n'est pas périlleux pour vos rosiers mais leur confère tout de même une apparence assez moche. La cause peut être le manque de potasse. Agissez en fertilisant le sol à l'automne avec de la cendre de bois. Ramassez et détruisez les feuilles mortes qui tombent en hiver. Ces trois champignons ont un point commun, ils se développent quand le climat est doux et la précipitation régulière.

Les pucerons verts sont les parasites qui agressent généralement les rosiers. Ces insectes se déploient en groupe et sucent la sève de la plante. Ils fatiguent les feuilles et atrophient les bourgeons floraux. Ils se placent souvent au revers des feuilles pour se cacher. Repoussez-les en plantant près de vos rosiers des plantes répulsives comme le thym, la menthe, la sariette ou les oeillets d'Inde.