Rosier

Le rosier est un arbuste de la famille des rosacées. La plante est originaire d’Asie, où les Croisés en recueillirent de nombreux spécimens qu’ils introduisirent en Europe. A partir du 18ème siècle, les Français popularisent la culture de cette plante et sont les premiers à en croiser quelques spécimens pour créer de nouvelles variétés. Il n’est pas surprenant qu’aujourd’hui encore, quelques rosiers d’exceptions reconnus à travers le monde soient des spécialités typiquement françaises. Citons notamment les variétés différentes de Meilland, Guyot, ou Delbard. On recense plusieurs types de rosiers dans les jardins français. Les rosiers arbustifs peuvent mesurer jusqu’à 4 mètres de hauteur. On peut les planter dans les haies, en fond de massif, dans les pelouses, ou isolément. Les rosiers anciens sont sans doute les plus courts, et ils sont très rares. Ce sont les ancêtres de nos rosiers actuels, ceux qui n’ont pas été croisés. Ils mesurent souvent 1,5 m et ont une senteur très agréable qui convient bien aux haies. Les rosiers buisson à fleurs groupées prospèrent aussi dans les massifs et sur les bordures. Elles sont encore plus petites que les modèles précédents. Les rosier à grande fleurs sont faits spécialement pour être coupées et améliorent l’ornement de jolis bouquets de fleurs. En fonction du type de germination, on peut aussi classer les rosiers en plusieurs catégories: les rosiers remontants qui fleurissent entre le mois de mai et la période hivernale, et les rosiers non remontants qui fleurissent une seule fois au cours de l’année, mais très abondamment. Pour planter et entretenir un rosier, il faut disposer d’un spécimen de terre dans lequel on recueillera la semence. Celle-ci ne s’obtient que sur des fleurs fanées. Les graines recueillies devraient être conservées au frais jusqu’au printemps. C’est le moment idéal pour les semis et la germination qui dure un mois environ. Dès que la plante produit quelques feuilles, on peut alors la repiquer dans différents pots, et les placer à un endroit ensoleillé.




Les terres idéales pour la culture du rosier sont légèrement argileuses, riches, fertiles, et bien drainées. Le drain est très important, car les semis ont tendance à étouffer sous une terre mal drainée. De plus, le sol devrait être légèrement acide, ou neutre. Sur les sols calcaires, les rosiers ne poussent presque jamais; ou médiocrement. L’humidité de la terre est un autre facteur très important dans la croissance de ces plants. Le sol ne devrait pas être sec en période estivale, car les grains pourraient mourir. Notez aussi que le rempotage du rosier diffère selon l’espèce qu’on possède. Ainsi, on peut rempoter les rosiers à racine nues au printemps, mais les rosiers en conteneurs peuvent être plantés tout au long de l’année. Toutefois, il est recommandé de ne pas planter de roses pendant les périodes de sécheresse et de gels. En dehors de la multiplication des plants qui s’opère de façon traditionnelle, on peut opter pour le bouturage d’une autre variété en septembre, ou pour le greffage. Lorsqu’un rosier doit être greffé, il faut protéger le point de greffe au moyen d’un buttage de 20 cm au maximum. Enfin, la plante a besoin de soleil pour s’épanouir, mais elle ne résiste pas aux vents et aux froids rigoureux. Il faut donc la protéger en hiver. L’entretien des rosiers réclame un binage régulier des pieds de la plante et la suppression des plantes envahissantes qui l’empêche de croître rapidement. Pour une floraison plus rapide, vous devez ôter les fleurs fanées au fur et à mesure qu’elles tendent à tomber. Par ailleurs, les rosiers ne poussent pas correctement lorsqu’ils ne sont pas enrichis au moyen d’engrais organiques. On en apporte à la plante au printemps et à la fin de l’été.

Les rosiers ont de nombreux ennemis: la rouille, les pucerons, la chlorose et l’oïdium son autant d’affections auxquelles la plante ne résiste pas d’elle-même. Les traitements existent, mais il sera souvent préférable de supprimer le plant attaqué, ou de le déterrer pour le repiquer à un autre endroit.