Le pin à crochet peut être cultivé pour diverses raisons dont celle qui a pour but de régénérer les sols acides. Il peut être hybridé avec le pin sylvestre.
Il pousse naturellement sur les éboulis, les falaises et même les pentes abruptes. Il peuple en abondance les montagnes françaises à 1600m d’altitude, parfois même jusqu’à 2200m. Il apprécie les situations ensoleillées et résiste parfaitement au froid, à la sécheresse et au vent. A l’âge adulte, le pin à crochets peut atteindre 25m de hauteur.
Les aiguilles du pinus uncinata sont regroupées par deux. Chaque aiguille mesure entre 4 et 8cm. Dressées et bien raides, les aiguilles sont de couleur vert foncé. Ses cônes portent des crochets, d’où son nom. Le pin à crochets est un conifère monoïque, qui porte ses chatons mâles et femelles sur un même pied. C’est aussi un arbre nourricier où plusieurs espèces d’oiseaux et de petits mammifères trouvent leur principale nourriture.
Le pin à crochets est facile à vivre en extérieur compte tenu de sa grande rusticité et de sa résistance contre les intempéries. Pour obtenir plusieurs pieds de pin à crochets, vous avez le choix entre le semis de graine, le marcottage, le bouturage et le greffage. Vous pouvez également choisir entre le greffage en fente et le greffage en placage. Dans tous les cas, il est conseillé d’utiliser le pin sylvestre comme porte-greffe pour que le greffage réussisse. En effet, le pin sylvestre est le meilleur porte-greffe pour les pins à aiguilles comme le pin à crochets.
Si vous voulez multiplier le pin à crochets par semis de graines, récupérez ces dernières sur les cônes. Les graines du pinus uncinata sont des akènes aikées, comme pour la plupart des conifères sauf pour celle des Paviflora, des Koraiensis et la Cembra. Récoltez les graines lorsqu’elles sont arrivées à maturité. Il convient de les stratifier dans un premier temps pour favoriser la germination qui peut durer deux mois.
Vous obtiendrez aussi de nouveaux pins à crochets en réalisant le bouturage. Cette technique de multiplication est cependant peu utilisée car l’enracinement prend trop de temps. La mise en terre des boutures prélevées sur la plante mère se fera à la fin de l’hiver. Choisissez des rameaux de 2 ans pour en extraire les boutures. Avant de les planter, plongez l’extrémité de la bouture dans de l’hormone d’enracinement.
Si vous voulez opérer par la technique du marcottage, sélectionnez un rameau assez proche de la base de l’arbre, sain et souple. Ensuite dénudez la partie à marcotter. Entaillez ensuite au niveau de la branche qui est sensée former la partie racinaire du futur pin à crochets. Puis enterrez cette partie entaillée dans de la terre humide afin de stimuler l’apparition des racines. Bloquez la branche en terre avec une pierre assez lourde. Lorsque les racines se sont apparues, vous pouvez coupez la marcotte et le cultiver indépendamment de la plante mère.
L’exposition au soleil est le premier facteur de développement du pin à crochets. L’ensoleillement est en effet essentiel au pin sachant qu’il ne supporte pas d’être cultivé à l’ombre comme la plupart des conifères.
La chaleur contribue également à la bonne croissance du pin à crochets. C’est pour cette raison qu’il grandit plus vite et bien mieux dans les pays chauds et ensoleillées que dans les régions tempérées. Néanmoins, le pin à crochets résiste bien au gel et aux vents forts, une situation dans laquelle il s’épanouira sans problème. Dans tous les cas, évitez de cultiver le pin à crochets en milieu urbain car il redoute la pollution.
Le pinçage du pin à crochets se fera une fois par an en avril ou en juin. Pincez les chandelles entre votre index et votre pouce et coupez-les avec des ciseaux fins. Ne gardez qu’un tiers de toutes les chandelles de chaque pin à crochets. Evitez en revanche de supprimer les bourgeons qui présentent des aiguilles.
Supprimez toutes les nouvelles aiguilles au printemps dès qu’elles sont ouvertes et avant qu’elles ne se soient endurcies. La taille des nouvelles aiguilles se fait une fois par an. Ce type de taille permet de garder des aiguilles plus petites mais un feuillage plus dense.
Enfin, taillez les branches du pin à crochets en octobre à 1/3 de leur longueur en laissant une touffe d’aiguille en place.
Si vous avez planté le pin à crochets sur une terre bien drainée, vous pourrez l’arroser copieusement et régulièrement. De temps en temps, maintenez le sol sec. Puisque le pin à crochets supporte les étés secs et chauds, vous pouvez le laisser sans arrosage pendant un bon moment. D’ailleurs, cet arbre craint l’excès d’eau. Un arrosage abondant mais espacé conviendra parfaitement au pin à crochets. Les aiguilles seront de plus petite taille si vous réduisez l’arrosage au printemps.
Le bassinage fréquent est inutile dans la mesure où le pin à crochets supporte bien l’air sec. Toutefois, vous pouvez augmenter l’humidité de l’atmosphère pour empêcher les nuisibles de s’installer sur l’arbre et l’affaiblir. Bassinez dans ce cas les feuilles pour éloigner les ravageurs et déloger ceux qui sont déjà installés.
Concernant l’amendement, fertilisez le sol avec un apport d’engrais organique à décomposition lente tout au long de l’année, sauf aux mois de juillet et août. Augmentez la quantité d’engrais et additionnez du nitrate pour enrichir la terre.
Les conifères sont sujets à de nombreuses attaques de parasites et des maladies. Le charançon du pin figure parmi les ravageurs les plus courants qui font leur nid au niveau des racines du pin à crochets. Les trous dans l’écorce, les aiguilles et les branches de l’arbre trahissent sa présence. Vous constaterez également que la résine suintera anormalement au niveau des galeries provoquées par le charançon. Pour en venir à bout de ce nuisible, taillez les parties infestées et détruisez-les au feu. Si vous constatez sa présence dès les premiers symptômes ou pour protéger les pins à crochets non encore contaminés, appliquez de l’émulsion huileuse pour éloigner l’insecte. Pulvérisez aussi des insecticides du mois de mars au mois d’avril.
Les trous visibles de parts et d’autres du tronc du pin peuvent également avoir été causés par les capricornes ou les buprestes. Eliminez-les avec des insecticides à base de lindane ou de parathion aux mois de mars et avril.
Les hannetons sont pour leur part responsable de la déformation des aiguilles et des rameaux du pin à crochets. Seuls les insecticides peuvent y remédier. Si les aiguilles sont complètement rongées, il peut s’agir d’une attaque de galéruques ou de chrysomèles. Outre les aiguilles, les rameaux sont déformés et le développement du pin en est ralenti. Les chenilles, la pyrale et le bombyx sont d’autres insectes ravageurs qui font des dégâts considérables sur le pin à crochets. Versez du pétrole sur leur nid avant d’appliquer des produits larvicides au mois de septembre.
Le pin à crochets peut également être victime de nombreuses maladies dont la maladie rouge du pin, le pourridié, la rouille et la maladie des bandes rouges. Dans le cas des aiguilles des branches basses virant au jaune en hiver avec des taches noirs au printemps, il s’agit sans aucun doute de la maladie rouge du pin. Les aiguilles deviennent sèches, prennent une couleur rouge avant de tomber. Pour y remédier, détruisez les parties malades. A l’avenir, évitez de trop arroser le pied du pin à crochets. Comme lutte préventive, vous pouvez éventuellement pulvériser des fongicides au printemps. Appliquez également des fongicides synthétiques de juillet à septembre. Si vous constatez que les aiguilles se tachent de jaune à l’automne, le pin à crochets est alors victime de la maladie des bandes rouges. Les autres symptômes de la maladie sont les croûtes qui se forment au niveau des plaies et les bandes rouges qui apparaissent. Délayez des fongicides à base de cuivre sur les parties malades de l’arbre pendant la période végétative.
Il pousse naturellement sur les éboulis, les falaises et même les pentes abruptes. Il peuple en abondance les montagnes françaises à 1600m d’altitude, parfois même jusqu’à 2200m. Il apprécie les situations ensoleillées et résiste parfaitement au froid, à la sécheresse et au vent. A l’âge adulte, le pin à crochets peut atteindre 25m de hauteur.
Les aiguilles du pinus uncinata sont regroupées par deux. Chaque aiguille mesure entre 4 et 8cm. Dressées et bien raides, les aiguilles sont de couleur vert foncé. Ses cônes portent des crochets, d’où son nom. Le pin à crochets est un conifère monoïque, qui porte ses chatons mâles et femelles sur un même pied. C’est aussi un arbre nourricier où plusieurs espèces d’oiseaux et de petits mammifères trouvent leur principale nourriture.
Multiplier le pin à crochet
Le pin à crochets est facile à vivre en extérieur compte tenu de sa grande rusticité et de sa résistance contre les intempéries. Pour obtenir plusieurs pieds de pin à crochets, vous avez le choix entre le semis de graine, le marcottage, le bouturage et le greffage. Vous pouvez également choisir entre le greffage en fente et le greffage en placage. Dans tous les cas, il est conseillé d’utiliser le pin sylvestre comme porte-greffe pour que le greffage réussisse. En effet, le pin sylvestre est le meilleur porte-greffe pour les pins à aiguilles comme le pin à crochets.
Si vous voulez multiplier le pin à crochets par semis de graines, récupérez ces dernières sur les cônes. Les graines du pinus uncinata sont des akènes aikées, comme pour la plupart des conifères sauf pour celle des Paviflora, des Koraiensis et la Cembra. Récoltez les graines lorsqu’elles sont arrivées à maturité. Il convient de les stratifier dans un premier temps pour favoriser la germination qui peut durer deux mois.
Vous obtiendrez aussi de nouveaux pins à crochets en réalisant le bouturage. Cette technique de multiplication est cependant peu utilisée car l’enracinement prend trop de temps. La mise en terre des boutures prélevées sur la plante mère se fera à la fin de l’hiver. Choisissez des rameaux de 2 ans pour en extraire les boutures. Avant de les planter, plongez l’extrémité de la bouture dans de l’hormone d’enracinement.
Si vous voulez opérer par la technique du marcottage, sélectionnez un rameau assez proche de la base de l’arbre, sain et souple. Ensuite dénudez la partie à marcotter. Entaillez ensuite au niveau de la branche qui est sensée former la partie racinaire du futur pin à crochets. Puis enterrez cette partie entaillée dans de la terre humide afin de stimuler l’apparition des racines. Bloquez la branche en terre avec une pierre assez lourde. Lorsque les racines se sont apparues, vous pouvez coupez la marcotte et le cultiver indépendamment de la plante mère.
Entretenir le pin à crochets
L’exposition au soleil est le premier facteur de développement du pin à crochets. L’ensoleillement est en effet essentiel au pin sachant qu’il ne supporte pas d’être cultivé à l’ombre comme la plupart des conifères.
La chaleur contribue également à la bonne croissance du pin à crochets. C’est pour cette raison qu’il grandit plus vite et bien mieux dans les pays chauds et ensoleillées que dans les régions tempérées. Néanmoins, le pin à crochets résiste bien au gel et aux vents forts, une situation dans laquelle il s’épanouira sans problème. Dans tous les cas, évitez de cultiver le pin à crochets en milieu urbain car il redoute la pollution.
Tailler le pin à crochets
Le pinçage du pin à crochets se fera une fois par an en avril ou en juin. Pincez les chandelles entre votre index et votre pouce et coupez-les avec des ciseaux fins. Ne gardez qu’un tiers de toutes les chandelles de chaque pin à crochets. Evitez en revanche de supprimer les bourgeons qui présentent des aiguilles.
Supprimez toutes les nouvelles aiguilles au printemps dès qu’elles sont ouvertes et avant qu’elles ne se soient endurcies. La taille des nouvelles aiguilles se fait une fois par an. Ce type de taille permet de garder des aiguilles plus petites mais un feuillage plus dense.
Enfin, taillez les branches du pin à crochets en octobre à 1/3 de leur longueur en laissant une touffe d’aiguille en place.
Arroser et fertiliser le pin à crochets
Si vous avez planté le pin à crochets sur une terre bien drainée, vous pourrez l’arroser copieusement et régulièrement. De temps en temps, maintenez le sol sec. Puisque le pin à crochets supporte les étés secs et chauds, vous pouvez le laisser sans arrosage pendant un bon moment. D’ailleurs, cet arbre craint l’excès d’eau. Un arrosage abondant mais espacé conviendra parfaitement au pin à crochets. Les aiguilles seront de plus petite taille si vous réduisez l’arrosage au printemps.
Le bassinage fréquent est inutile dans la mesure où le pin à crochets supporte bien l’air sec. Toutefois, vous pouvez augmenter l’humidité de l’atmosphère pour empêcher les nuisibles de s’installer sur l’arbre et l’affaiblir. Bassinez dans ce cas les feuilles pour éloigner les ravageurs et déloger ceux qui sont déjà installés.
Concernant l’amendement, fertilisez le sol avec un apport d’engrais organique à décomposition lente tout au long de l’année, sauf aux mois de juillet et août. Augmentez la quantité d’engrais et additionnez du nitrate pour enrichir la terre.
Les maladies et ennemis du pin à crochets
Les conifères sont sujets à de nombreuses attaques de parasites et des maladies. Le charançon du pin figure parmi les ravageurs les plus courants qui font leur nid au niveau des racines du pin à crochets. Les trous dans l’écorce, les aiguilles et les branches de l’arbre trahissent sa présence. Vous constaterez également que la résine suintera anormalement au niveau des galeries provoquées par le charançon. Pour en venir à bout de ce nuisible, taillez les parties infestées et détruisez-les au feu. Si vous constatez sa présence dès les premiers symptômes ou pour protéger les pins à crochets non encore contaminés, appliquez de l’émulsion huileuse pour éloigner l’insecte. Pulvérisez aussi des insecticides du mois de mars au mois d’avril.
Les trous visibles de parts et d’autres du tronc du pin peuvent également avoir été causés par les capricornes ou les buprestes. Eliminez-les avec des insecticides à base de lindane ou de parathion aux mois de mars et avril.
Les hannetons sont pour leur part responsable de la déformation des aiguilles et des rameaux du pin à crochets. Seuls les insecticides peuvent y remédier. Si les aiguilles sont complètement rongées, il peut s’agir d’une attaque de galéruques ou de chrysomèles. Outre les aiguilles, les rameaux sont déformés et le développement du pin en est ralenti. Les chenilles, la pyrale et le bombyx sont d’autres insectes ravageurs qui font des dégâts considérables sur le pin à crochets. Versez du pétrole sur leur nid avant d’appliquer des produits larvicides au mois de septembre.
Le pin à crochets peut également être victime de nombreuses maladies dont la maladie rouge du pin, le pourridié, la rouille et la maladie des bandes rouges. Dans le cas des aiguilles des branches basses virant au jaune en hiver avec des taches noirs au printemps, il s’agit sans aucun doute de la maladie rouge du pin. Les aiguilles deviennent sèches, prennent une couleur rouge avant de tomber. Pour y remédier, détruisez les parties malades. A l’avenir, évitez de trop arroser le pied du pin à crochets. Comme lutte préventive, vous pouvez éventuellement pulvériser des fongicides au printemps. Appliquez également des fongicides synthétiques de juillet à septembre. Si vous constatez que les aiguilles se tachent de jaune à l’automne, le pin à crochets est alors victime de la maladie des bandes rouges. Les autres symptômes de la maladie sont les croûtes qui se forment au niveau des plaies et les bandes rouges qui apparaissent. Délayez des fongicides à base de cuivre sur les parties malades de l’arbre pendant la période végétative.
bonjour
ou puis je acheter un pin a crochets?
j habite dans le val doise.
merci a vous.