Le pin d’Alep fait partie des 80 espèces recensées sous le genre Pinus. Les pinus sont en réalité des arbres de très grande taille avec un port conique, étalé ou non. Reconnaissable par leur longue ramure couverte d’écaille portant des rameaux plus courts avec un feuillage persistant composées de feuilles de forme circulaire. Le pin d’Alep (Pinus Halepensis) aussi connu sous le nom de pin blanc de Provence fait partie de la famille des Pinacées du genre Pinus. Ce pinus mesure jusqu’à 30m de hauteur avec un port légèrement penché et une cime un peu écrasée, claire et irrégulière. Ses branches sont étalées et il peut vivre jusqu’à 500 ans dans les meilleures conditions.
Le pin d’Alep est un pin blanc qui se distingue par des cônes écaillées non ligneuses et un lot de 5 aiguilles à chaque fois. C’est un pinus à fleurs monoïques où les chatons mâles et femelles cohabitent sur les même rameaux. Les fines branches du pinus Halepensis sont de couleur vert clair qui devient ensuite gris clair. Ses bourgeons sont de forme ovoïde, non résineuse et aiguë, de couleur brune avec des écailles frangées de blanc. Avec le temps, l’écorce lisse et gris argent du pin d’Alep prend une forme crevassée et vire ensuite vers le gris brunâtre. Les feuilles persistantes du pin d’Alep sont constituées de 2 aiguilles souples, fines et aiguës, mesurant 6 à 10 cm.
Les pinus sont faciles à cultiver et à vivre. Il existe en effet différentes méthodes permettant de les multiplier dont le semis de graines. Hormis le pinus Paviflora, le Pinus Koraiensis et le pinus Cembra, les autres espèces peuvent être semées, y compris le pinus Halepensis. En effet, les akènes de ces trois espèces ne sont pas ailés. Pour ce faire, récoltez les graines à semer sur les pignons. Vous pouvez stratifier les graines pour que la germination s’accélère. Cette étape de germination dure en effet 2 mois et la stratification permet de la réduire de moitié.
Pour avoir des pins d’Alep identique à un sujet en particulier, optez pour le marcottage. Pour commencer, choisissez un rameaux proche de la base du pin pour qu’il soit un maximum à proximité du sol. Sélectionnez en outre une branche souple et assez longue. Aussitôt fait, enlevez l’écorce qui se trouve au niveau du point de contact du rameau et du sol. Ensuite, entaillez cette partie dénudée. La marcotte est maintenant prête à être mise en terre. Immobilisez-là au sol à l’aide d’un poids. Puis arrosez le sol pour qu’il reste humide et stimule la naissance des racines au niveau de l’entaille. Une fois que de nouvelles pousses apparaissent sur la marcotte, vous pouvez la détacher de la plante mère et la repiquer ailleurs ou la rempoter.
Le bouturage est la troisième méthode de multiplication du pin d’Alep. Peu utilisée en raison du temps que peur prendre l’enracinement, le bouturage s’effectue de préférence à la fin de l’hiver. Veillez à prélever les boutures sur des rameaux âgées de 2 ans. Avant de les planter, enduisez l’extrémité d’hormone de bouturage et mettez-le ensuite en terre.
La dernière option est le greffage de votre pin d’Alep sur un pin sylvestre. En effet, cette espèce est le meilleur porte-greffe pour les pins à aiguilles. Vous avez le choix entre le greffage en fente et le greffage en placage.
Pour que le pin d’Alep grandisse correctement, il faut tenir compte de trois éléments qui sont le soleil, la chaleur et l’aération. Les pinus sont des arbres amateurs de soleil, un facteur qui joue un rôle non négligeable dans la croissance de ses rameaux et dans le maintien d’un cycle végétatif normal. A défaut d’ensoleillement, le pin d’Alep peut tomber malade. En outre, les pinus en général n’aiment être plantés à l’ombre. Après le soleil intervient la chaleur. Même s’il s’agit d’un arbre qui supporte le grand froid, il préfère les endroits chauds. Il en est de même pour l’aération qui est salutaire pour le pin d’Alep. Il faudra donc éviter de le cultiver en milieu urbain où il risque de dépérir face à la pollution. Plantez votre arbre dans un endroit où il y a beaucoup de vent, bien dégagé pour qu’il reçoive du soleil et suffisamment de chaleur.
Au niveau de l’entretien, les soins se résument à la taille des branches, au pinçage des chandelles et à la suppression de certaines aiguilles. Pour ce faire, nettoyez 2/3 des chandelles qui sont sur le pin. Pincez-les avec des ciseaux bien fins. Laissez les bourgeons à aiguilles intactes. Enlevez les nouvelles aiguilles au printemps. N’attendez pas qu’elles aient durci pour les supprimer. Procédez dès qu’elles se sont ouvertes. Cette taille donnera un pin d’Alep avec un feuillage plus touffu et des aiguilles plus courtes. Enfin, rabattez certaines branches à 1/3 de leur longueur en octobre pour favoriser le renouvellement de la ramure.
L’apport en eau est essentiel au pin d’Alep. Si le sol est assez bien drainé, vous pouvez arroser l’arbre régulièrement et observer une pause où il faut laisser le sol sec. Le bon compromis sera d’arroser le pin d’Alep de manière espacée et avec une quantité d’eau raisonnable. Au printemps, réduisez automatiquement l’arrosage.
Le bassinage s’avère inutile dans la mesure où les pinus en général supportent l’air sec. Mais vous pouvez humidifier l’atmosphère de temps en temps pour empêcher les nuisibles de s’installer sur le pin d’Alep ou de faire fuir ceux qui se sont déjà établis.
Fertilisez la terre toute l’année, à l’exception des mois de juillet et août. Améliorez la qualité du sol avec de l’engrais organique à décomposition lente. Vous pouvez additionner du nitrate pour enrichir davantage le sol où pousse votre pin d’Alep.
Le pin d’Alep est victime de plusieurs insectes nuisibles dont le charançon du pin. Cet insecte construit son nid dans les racines de l’arbre et creuse des galeries, occasionnant alors un écoulement de la résine qui affaiblit l’arbre en aval. Le charançon ronge également l’écorce, les aiguilles et les branches du pin d’Alep. Pour vous en débarrasser, taillez les parties infestées et détruisez-les. A titre préventif, enduisez les pins notamment ceux qui sont encore sains d’émulsions huileuses qui répugneront les insectes. Couplez cette action préventive par des insecticides aux mois de mars et avril. Les capricornes et les buprestes sont également des insectes nocifs à la croissance du pin d’Alep. En effet, ces nuisibles rongent l’arbre et créent également des galeries. Luttez contre leur invasion par des insecticides de lindane ou de parathion aux mois de mars et avril. Les hannetons des pins sont la cause de la déformation des aiguilles et des rameaux du pin. Seuls les insecticides pourront en venir à bout de ces coléoptères jaunes. Mais les aiguilles et les rameaux déformés peuvent aussi avoir résulté d’une attaque de galéruque ou de chrysomèle. L’arbre peut même arrêter de grandir. Le sphinx, la pyrale et le bombyx sont aussi les ennemis du pin d’Alep. Du pétrole versé sur leur nid et du larvicide sur les larves sont les principaux moyens de lutte contre ces nuisibles en septembre.
Parmi les maladies les plus courantes du pin d’Alep figurent la maladie des bandes rouges, le pourridié, la roille et la maladie rouge du pin. Le pourridié et la rouille sont deux maladies connues de tous. La maladie rouge du pin se traduit par une décoloration des aiguilles qui se trouvent sur les branches inférieures du pin d’Alep. Les aiguilles jaunissent en hiver. Au printemps, elles se tachent de noir. Les aiguilles sèchent, rougissent et finissent par tomber. Détruisez les branches qui sont atteintes par la maladie et assurez-vous que l’arbre n’a pas les racines qui trempent en permanence dans l’eau. Dans le pire des cas, réduisez l’arrosage. Vous pouvez également pulvériser des fongicides de synthèse du mois de juillet au mois de septembre. Si au contraire, les aiguilles deviennent jaunes en automne, le pin d’Alep subit les conséquences de la maladie des bandes rouges. Des croûtes se forment au niveau des blessures de l’arbre et les bandes rouges commencent à apparaitre de part et d’autres de l’arbre. Du fongicide à base de cuivre pulvérisé pendant la phase végétative aidera le pin d’Alep à recouvrir de la maladie des bandes rouges.
Le pin d’Alep est un pin blanc qui se distingue par des cônes écaillées non ligneuses et un lot de 5 aiguilles à chaque fois. C’est un pinus à fleurs monoïques où les chatons mâles et femelles cohabitent sur les même rameaux. Les fines branches du pinus Halepensis sont de couleur vert clair qui devient ensuite gris clair. Ses bourgeons sont de forme ovoïde, non résineuse et aiguë, de couleur brune avec des écailles frangées de blanc. Avec le temps, l’écorce lisse et gris argent du pin d’Alep prend une forme crevassée et vire ensuite vers le gris brunâtre. Les feuilles persistantes du pin d’Alep sont constituées de 2 aiguilles souples, fines et aiguës, mesurant 6 à 10 cm.
Cultiver le pin d’Alep
Les pinus sont faciles à cultiver et à vivre. Il existe en effet différentes méthodes permettant de les multiplier dont le semis de graines. Hormis le pinus Paviflora, le Pinus Koraiensis et le pinus Cembra, les autres espèces peuvent être semées, y compris le pinus Halepensis. En effet, les akènes de ces trois espèces ne sont pas ailés. Pour ce faire, récoltez les graines à semer sur les pignons. Vous pouvez stratifier les graines pour que la germination s’accélère. Cette étape de germination dure en effet 2 mois et la stratification permet de la réduire de moitié.
Pour avoir des pins d’Alep identique à un sujet en particulier, optez pour le marcottage. Pour commencer, choisissez un rameaux proche de la base du pin pour qu’il soit un maximum à proximité du sol. Sélectionnez en outre une branche souple et assez longue. Aussitôt fait, enlevez l’écorce qui se trouve au niveau du point de contact du rameau et du sol. Ensuite, entaillez cette partie dénudée. La marcotte est maintenant prête à être mise en terre. Immobilisez-là au sol à l’aide d’un poids. Puis arrosez le sol pour qu’il reste humide et stimule la naissance des racines au niveau de l’entaille. Une fois que de nouvelles pousses apparaissent sur la marcotte, vous pouvez la détacher de la plante mère et la repiquer ailleurs ou la rempoter.
Le bouturage est la troisième méthode de multiplication du pin d’Alep. Peu utilisée en raison du temps que peur prendre l’enracinement, le bouturage s’effectue de préférence à la fin de l’hiver. Veillez à prélever les boutures sur des rameaux âgées de 2 ans. Avant de les planter, enduisez l’extrémité d’hormone de bouturage et mettez-le ensuite en terre.
La dernière option est le greffage de votre pin d’Alep sur un pin sylvestre. En effet, cette espèce est le meilleur porte-greffe pour les pins à aiguilles. Vous avez le choix entre le greffage en fente et le greffage en placage.
Entretenir le pin d’Alep
Pour que le pin d’Alep grandisse correctement, il faut tenir compte de trois éléments qui sont le soleil, la chaleur et l’aération. Les pinus sont des arbres amateurs de soleil, un facteur qui joue un rôle non négligeable dans la croissance de ses rameaux et dans le maintien d’un cycle végétatif normal. A défaut d’ensoleillement, le pin d’Alep peut tomber malade. En outre, les pinus en général n’aiment être plantés à l’ombre. Après le soleil intervient la chaleur. Même s’il s’agit d’un arbre qui supporte le grand froid, il préfère les endroits chauds. Il en est de même pour l’aération qui est salutaire pour le pin d’Alep. Il faudra donc éviter de le cultiver en milieu urbain où il risque de dépérir face à la pollution. Plantez votre arbre dans un endroit où il y a beaucoup de vent, bien dégagé pour qu’il reçoive du soleil et suffisamment de chaleur.
Au niveau de l’entretien, les soins se résument à la taille des branches, au pinçage des chandelles et à la suppression de certaines aiguilles. Pour ce faire, nettoyez 2/3 des chandelles qui sont sur le pin. Pincez-les avec des ciseaux bien fins. Laissez les bourgeons à aiguilles intactes. Enlevez les nouvelles aiguilles au printemps. N’attendez pas qu’elles aient durci pour les supprimer. Procédez dès qu’elles se sont ouvertes. Cette taille donnera un pin d’Alep avec un feuillage plus touffu et des aiguilles plus courtes. Enfin, rabattez certaines branches à 1/3 de leur longueur en octobre pour favoriser le renouvellement de la ramure.
Hydrater et nourrir le pin d’Alep
L’apport en eau est essentiel au pin d’Alep. Si le sol est assez bien drainé, vous pouvez arroser l’arbre régulièrement et observer une pause où il faut laisser le sol sec. Le bon compromis sera d’arroser le pin d’Alep de manière espacée et avec une quantité d’eau raisonnable. Au printemps, réduisez automatiquement l’arrosage.
Le bassinage s’avère inutile dans la mesure où les pinus en général supportent l’air sec. Mais vous pouvez humidifier l’atmosphère de temps en temps pour empêcher les nuisibles de s’installer sur le pin d’Alep ou de faire fuir ceux qui se sont déjà établis.
Fertilisez la terre toute l’année, à l’exception des mois de juillet et août. Améliorez la qualité du sol avec de l’engrais organique à décomposition lente. Vous pouvez additionner du nitrate pour enrichir davantage le sol où pousse votre pin d’Alep.
Les nuisibles et les maladies du pin d’Alep
Le pin d’Alep est victime de plusieurs insectes nuisibles dont le charançon du pin. Cet insecte construit son nid dans les racines de l’arbre et creuse des galeries, occasionnant alors un écoulement de la résine qui affaiblit l’arbre en aval. Le charançon ronge également l’écorce, les aiguilles et les branches du pin d’Alep. Pour vous en débarrasser, taillez les parties infestées et détruisez-les. A titre préventif, enduisez les pins notamment ceux qui sont encore sains d’émulsions huileuses qui répugneront les insectes. Couplez cette action préventive par des insecticides aux mois de mars et avril. Les capricornes et les buprestes sont également des insectes nocifs à la croissance du pin d’Alep. En effet, ces nuisibles rongent l’arbre et créent également des galeries. Luttez contre leur invasion par des insecticides de lindane ou de parathion aux mois de mars et avril. Les hannetons des pins sont la cause de la déformation des aiguilles et des rameaux du pin. Seuls les insecticides pourront en venir à bout de ces coléoptères jaunes. Mais les aiguilles et les rameaux déformés peuvent aussi avoir résulté d’une attaque de galéruque ou de chrysomèle. L’arbre peut même arrêter de grandir. Le sphinx, la pyrale et le bombyx sont aussi les ennemis du pin d’Alep. Du pétrole versé sur leur nid et du larvicide sur les larves sont les principaux moyens de lutte contre ces nuisibles en septembre.
Parmi les maladies les plus courantes du pin d’Alep figurent la maladie des bandes rouges, le pourridié, la roille et la maladie rouge du pin. Le pourridié et la rouille sont deux maladies connues de tous. La maladie rouge du pin se traduit par une décoloration des aiguilles qui se trouvent sur les branches inférieures du pin d’Alep. Les aiguilles jaunissent en hiver. Au printemps, elles se tachent de noir. Les aiguilles sèchent, rougissent et finissent par tomber. Détruisez les branches qui sont atteintes par la maladie et assurez-vous que l’arbre n’a pas les racines qui trempent en permanence dans l’eau. Dans le pire des cas, réduisez l’arrosage. Vous pouvez également pulvériser des fongicides de synthèse du mois de juillet au mois de septembre. Si au contraire, les aiguilles deviennent jaunes en automne, le pin d’Alep subit les conséquences de la maladie des bandes rouges. Des croûtes se forment au niveau des blessures de l’arbre et les bandes rouges commencent à apparaitre de part et d’autres de l’arbre. Du fongicide à base de cuivre pulvérisé pendant la phase végétative aidera le pin d’Alep à recouvrir de la maladie des bandes rouges.
slt
jai besoin les étapes de la cultures des semences du pin d%u2019Alep en pépinière. merci avance