Cultiver et entretenir le juttadinteria

Le juttadinteria est une plante très connue en Afrique, plus précisément en Namibie. Il s’agit en réalité d’un arbuste nain qui se développe très lentement. Il atteint parfois 20cl de haut et rarement au-delà de cette hauteur.

Les feuilles du juttadinteria sont en forme de doigts ou de nouilles. Elles paraissent comprimées en se rétrécissant en un apex effilé. Les feuilles sont de couleur vert clair à vert foncé, parfois violacé ou grisâtre la plupart tu temps. Chaque feuille est glabre mais recouvert de points noirs qui sont alors en relief lorsque les feuilles sont enflées.

Le juttadinteria fleurit : ses fleurs sont d’un jaune soutenu la plupart du temps et prennent une coloration blanche, mais très rarement. Chaque fleur est composée de cinq sépales de dimension inégale qui entourent plusieurs verticilles de pétales. Les capsules de la fleur contiennent cinq locules. Les graines du juttadinteria sont en forme de poire.

Le juttadinteria est très présent en Afrique du sud et en Namibie. Le genre est cultivé et pousse naturellement dans toutes les provinces de la région sauf dans le Kwazulu-Natal et dans le Mpumalanga. Il est capable de se développer en plein soleil dans les zones rocheuses. Il peut également coloniser les zones qui reçoivent moins 800mm de pluie par an avec une pluviosité estivale ou hivernale.

Planter et multiplier le juttadinteria


Le juttadinteria fleurit en été. Les fleurs s’épanouissent dans l’après-midi ou parfois le soir. Lorsque les fleurs s’ouvrent tardivement elles sont encore plus parfumées.

Le juttadinteria peut être multiplié par bouturage ou par semis de graines. Les juttadinteria obtenus par semis de graines donnent des fleurs dès la première ou deuxième année suivant la plantation.

Le juttadinteria peut être plantée sous les climats secs en rocailles. Pour cela, le terrain doit être sableux et enrichi en minéraux. Il est par conséquent recommandé de diminuer l’arrosage en saison estivale.

Les principales variétés


Le juttadinteria être parfois confondu avec les Khadia qui sont un autre genre végétal. Certaines espèces sous le genre Juttadinteria peuvent également être considérées à tort comme des Bergeranthus. Leur différence se situe au niveau des points noirs en relief sur les feuilles partiellement sèches des juttadinteria.

A l’heure actuelle, le genre Hereroa auquel appartient le Juttadinteria compte 28 espèces recensées dont les Hereroa acuminata L.Bolus et Hereroa aspera L.Bolus. Certains horticulteurs aiment également mélanger les espèces et n’hésitent pas à cultiver ensemble deux espèces comme le Hereroa brevifolia L.Bolus et le Hereroa calycina L.Bolus.

Les Hereroa peuvent également être classés en plusieurs catégories suivant leur date de découverte. A ce titre, parmi les 2 espèces déjà répertoriées, trois d’entre elles ont été découveres en 1927 qui sont l’Hereroa hesperantha, l’Hereroa puttkameriana et l’Hereroa rehneltiana.

Un an plus tard un lot d’espèces d’Hereroa a été découvert, en 1928 plus exactement. L’Hereroa Cocava L.Bolus, l’Hereroa herrei Schwantes, l’Hereroa fimbriata L.Bolus , l’Hereroa teretifolia L.Bolus et l’Hereroa latipetala L.Bolus sont les espèces concernées.

En 1929, une autre espèce a été découverte qui n’est autre que l’Hereroa Incurva, suivi de la découverte deux ans plus tard des trois espèces qui sont l’Hereroa gracilis L.Bolus, l’Hereroa granulata L.Bolus et l’Hereroa tenuifolia L.Bolus. En 1932 l’Hereroa Crassa vien rejoindre les autres espèces déjà recensées, suivi ensuite par l’Hereroa carinans et par l’Hereroa joubertii L.Bolus puis l’Hereroa stanfordiae L.Bolus en1935.

Le juttadinteria compte plusieurs espèces. L’Hereroa pallens L.Bolus, découvert l’année 1939 ravit également ceux qui apprécient le genre. Il faut également compter parmi les 28 espèces reconnues l’Hereroa glenensis qui a été découvert en 1950 avec deux autres espèces qui sont l’Hereroa odorata et l’Hereroa stenophylla L.Bolus. d’autres espèces doivent également prises en compte telles que l’Hereroa willowmorensis découverte en 1932 et l’Hereroa wilmaniae découverte pour sa part en 1929.