Si vous recherchez des plantes non seulement agréables à l’œil mais aussi pratiques pour leurs propriétés médicinales, le gattilier saura vous intéresser. Cet arbuste regorge de qualités très exploitées en médecine et en pharmacie. Il connaît plusieurs appellations différentes de par ses nombreuses affectations. D’un point de vue botanique, on le nomme Vitex Agnus Castus. Il existe un homologue qui lui ressemble beaucoup en Chine dont le nom est troène ou Vitex Negundo. Ses surnoms et autres appellations sont par ailleurs : arbre au poivre, Nirgundi, Nochi, poivre de moine, vitex, Agnus Castus ou encore Sambhalu. La référence au poivre est due à l’épice qu’il produit. On le nomme également Nirgandhi ou Indrani. C’est une plante de la famille des verbénacées, inclus dans l’ordre des lamiales et dans le règne des Plantae. Conformément à son nom d’origine botanique, le gattilier est compris dans le genre Vitex. C’est une variété de plantes qui compte dans les 250 espèces différentes, originaires de régions tempérées ou tropicales. Si son cousin troène provient de Chine, ce type de vitex tire ses origines de l’Asie centrale et du pourtour du bassin méditerranéen. En plus de la variété Vitex Negundo, vous pouvez trouver d’autres cultivars comme le Vitex Agnus Castus Alba, dont le feuillage est blanc. Il existe aussi le Vitex Agnus Castus Rosea aux fleurs roses.
Il se présente sous la forme d’un arbuste doté d’un port érigé et buissonnant d’environ 2 mètres de haut à maturité. Il peut s’étaler sur 2 à 3 mètres de large. La silhouette est aussi évasée et son attitude globale laisse apparaître une certaine souplesse. Il se dote d’un feuillage de type composé et palmé. Lesdites feuilles sont de couleur vert clair, longilignes avec un bout pointé comme certaines feuilles de bambous. Leur face interne est de couleur vert pâle ou même rougeâtre. Chaque groupe de feuilles inclut entre 3 et 7 folioles, chaque foliole ne dépasse pas une dizaine de centimètres. Ce feuillage ne persiste pas et tombe en hiver, pour reprendre ensuite en période plus clémente. Son plus grand intérêt ornemental survient lors de sa floraison entre l’été et l’automne. Il s’agit d’une inflorescence composée de petites fleurs disposées en épi et de teinte violacée ou bleue. Ces fleurs sont groupées en grappes dressées vers le ciel, et placées en cimes par-delà le feuillage. La longueur des grappes florales oscille entre 13 et 18 centimètres. Les fleurs possèdent une corolle bilabiée qui s’accompagne de 4 lobes de petite taille ainsi que d’un dernier plus grand en dessous. Si vous désirez vraiment bien mettre en valeur votre gattilier dans le jardin, vous pourrez le planter en haie, ou en massif avec d’autres arbrisseaux de couleur. La densité de son feuillage et les belles couleurs de l’inflorescence le mettront toutefois aussi bien en valeur en isolé, au milieu d’un gazon bien vert.
Cet arbuste dispose d’atouts curatifs sur de nombreux niveaux. Ces atouts sont dus à la présence effective de certains éléments spécifiques comme les mono terpènes, l’eurotoside, l’aucubin ou encore l’agnuside. Derrière ces termes techniques se cachent des substances notamment profitables aux femmes. En effet, elles permettent une excellente régulation du cycle menstruel par la stimulation intense des sécrétions d’hormones. Il s’agit ici de la progestérone. D’un autre coté, c’est une plante qui comprend d’autres propriétés particulières, cette fois ci au niveau de l’homme comme de la femme. Dans certains monastères, l’épice extraite de cette plante servait de complément alimentaire pour aider les moines à réduire leur libido. C’est de là qu’est apparue l’expression « poivre du moine ». A l’époque romaine, l’inhalation des fumées de cette même épice par les femmes leur permettait de patienter sagement jusqu’au retour de leur mari de guerre. Par ailleurs, les feuilles du gattilier possèdent une vertu de stabilisation du métabolisme. Elles contribuent par exemple à affaiblir les spasmes menstruels. Au niveau des racines, un effet diurétique est souvent constaté, tout comme une baisse de la température en cas de fièvre. Il a été également prouvé que cette plante permet de soigner des maladies telles que l’ulcère, les problèmes de foie ou encore la diarrhée. Les autres qualités médicinales de cet arbrisseau sont légions, mais une liste exhaustive serait bien trop longue.
C’est un arbuste qui apprécie la plupart des sols même s’ils sont alcalins. Le mieux pour lui est toutefois un milieu léger et pauvre, à tendance fraîche. Le niveau d’humidité doit être soutenu et le sol doit être le plus drainant possible. Cela signifie qu’un terrain à caractère sablonneux serait idéal. C’est d’ailleurs pour cela que le gattilier se plait assez dans les régions littorales. Il est préférable en revanche de proscrire les milieux du style marécageux car l’eau y stagne. Il se montre en outre assez rustique et résiste donc à des températures assez basses. Pour sa part, le gattilier tiendra jusqu’à 5 à 7 degrés sous zéro en hiver. Le gel ne lui sera cependant pas favorable.
Faites tout d’abord une petite évaluation des lieux par rapport aux exigences de la plante. Par exemple, trouvez lui un milieu qui lui correspond avec un peu de sable en sous-sol (sinon vous en rajouterez vous-même). Veillez en outre à ce que le sol soit donc frais et léger. Donnez-lui par ailleurs un endroit bien au soleil dans la mesure du possible. Il vous faudra éviter toute exposition au vent surtout si ce dernier est froid et sec. Mesurez un emplacement proportionnel à sa taille avec un diamètre au sol de près de 3 mètres. Munissez-vous de quelques outils de jardinage comme une pelle, un seau et un arrosoir, sans oublier les gants indispensables pour éviter toute blessure. Commencez à bêcher le sol sur une profondeur d’une cinquantaine de centimètres en respectant une largeur de la même dimension. Travaillez un peu plus le fond du trou à la pelle pour rendre le sol plus réceptif. Jetez une partie de la terre retirée de là pour la remplacer par des substrats d’amélioration. Vous y ajouterez entre autres du terreau ou de la tourbe, ainsi que de l’engrais organique et du sable. Si le terrain est déjà très riche en sable, ce n’est évidemment pas la peine d’en mettre. Pour le fertilisant, ne vous en remettez pas à des composants chimiques si c’est encore possible.
Vous pourrez mettre en terre un gattilier avec un conditionnement en motte. Pensez alors à égratigner un peu ses racines sur la motte pour les dégager, mais sans les abimer. Par la suite, passez la motte et les racines dans un seau d’eau fraiche pendant une demi-heure. L’avantage de cette étape est de bien réhydrater la plante avant qu’elle ne change de milieu. Placez ensuite la motte au centre du trou et étalez bien ses racines sur le fond. Remplissez la cavité avec le mélange de terre de sorte que la jeune pousse ne soit pas dépassée par la terre. Elle devra au contraire être comme dans un genre de cuvette. Cette configuration du sol ramènera toute l’eau vers les racines à l’arrosage. Ce dernier doit être abondant pendant les premiers mois suivant sa plantation.
Il est vrai que cet arbrisseau résiste à la sécheresse, mais il nécessitera tout de même d’être arrosé régulièrement surtout en été. Un rythme de 2 fois par semaine sera convenable en cas de grosses chaleurs, tandis qu’un arrosage tous les quinze jours sera raisonnable en saison fraiche. Le gattilier supportera une taille légère vers le mois d’octobre, suivie d’une autre plus franche à l’arrivée du printemps. Lors des hivers assez rudes, il est possible de disposer un paillis à base de feuilles mortes ou d’écorce écrasée autour du pied de l’arbuste, dans la cuvette. Cette précaution préviendra du gel et aussi d’éventuelles mauvaises herbes.
Le style élégant du gattilier
Il se présente sous la forme d’un arbuste doté d’un port érigé et buissonnant d’environ 2 mètres de haut à maturité. Il peut s’étaler sur 2 à 3 mètres de large. La silhouette est aussi évasée et son attitude globale laisse apparaître une certaine souplesse. Il se dote d’un feuillage de type composé et palmé. Lesdites feuilles sont de couleur vert clair, longilignes avec un bout pointé comme certaines feuilles de bambous. Leur face interne est de couleur vert pâle ou même rougeâtre. Chaque groupe de feuilles inclut entre 3 et 7 folioles, chaque foliole ne dépasse pas une dizaine de centimètres. Ce feuillage ne persiste pas et tombe en hiver, pour reprendre ensuite en période plus clémente. Son plus grand intérêt ornemental survient lors de sa floraison entre l’été et l’automne. Il s’agit d’une inflorescence composée de petites fleurs disposées en épi et de teinte violacée ou bleue. Ces fleurs sont groupées en grappes dressées vers le ciel, et placées en cimes par-delà le feuillage. La longueur des grappes florales oscille entre 13 et 18 centimètres. Les fleurs possèdent une corolle bilabiée qui s’accompagne de 4 lobes de petite taille ainsi que d’un dernier plus grand en dessous. Si vous désirez vraiment bien mettre en valeur votre gattilier dans le jardin, vous pourrez le planter en haie, ou en massif avec d’autres arbrisseaux de couleur. La densité de son feuillage et les belles couleurs de l’inflorescence le mettront toutefois aussi bien en valeur en isolé, au milieu d’un gazon bien vert.
Les propriétés intéressantes du gattilier
Cet arbuste dispose d’atouts curatifs sur de nombreux niveaux. Ces atouts sont dus à la présence effective de certains éléments spécifiques comme les mono terpènes, l’eurotoside, l’aucubin ou encore l’agnuside. Derrière ces termes techniques se cachent des substances notamment profitables aux femmes. En effet, elles permettent une excellente régulation du cycle menstruel par la stimulation intense des sécrétions d’hormones. Il s’agit ici de la progestérone. D’un autre coté, c’est une plante qui comprend d’autres propriétés particulières, cette fois ci au niveau de l’homme comme de la femme. Dans certains monastères, l’épice extraite de cette plante servait de complément alimentaire pour aider les moines à réduire leur libido. C’est de là qu’est apparue l’expression « poivre du moine ». A l’époque romaine, l’inhalation des fumées de cette même épice par les femmes leur permettait de patienter sagement jusqu’au retour de leur mari de guerre. Par ailleurs, les feuilles du gattilier possèdent une vertu de stabilisation du métabolisme. Elles contribuent par exemple à affaiblir les spasmes menstruels. Au niveau des racines, un effet diurétique est souvent constaté, tout comme une baisse de la température en cas de fièvre. Il a été également prouvé que cette plante permet de soigner des maladies telles que l’ulcère, les problèmes de foie ou encore la diarrhée. Les autres qualités médicinales de cet arbrisseau sont légions, mais une liste exhaustive serait bien trop longue.
Le terrain favori du gattilier
C’est un arbuste qui apprécie la plupart des sols même s’ils sont alcalins. Le mieux pour lui est toutefois un milieu léger et pauvre, à tendance fraîche. Le niveau d’humidité doit être soutenu et le sol doit être le plus drainant possible. Cela signifie qu’un terrain à caractère sablonneux serait idéal. C’est d’ailleurs pour cela que le gattilier se plait assez dans les régions littorales. Il est préférable en revanche de proscrire les milieux du style marécageux car l’eau y stagne. Il se montre en outre assez rustique et résiste donc à des températures assez basses. Pour sa part, le gattilier tiendra jusqu’à 5 à 7 degrés sous zéro en hiver. Le gel ne lui sera cependant pas favorable.
Préparer le sol à la plantation
Faites tout d’abord une petite évaluation des lieux par rapport aux exigences de la plante. Par exemple, trouvez lui un milieu qui lui correspond avec un peu de sable en sous-sol (sinon vous en rajouterez vous-même). Veillez en outre à ce que le sol soit donc frais et léger. Donnez-lui par ailleurs un endroit bien au soleil dans la mesure du possible. Il vous faudra éviter toute exposition au vent surtout si ce dernier est froid et sec. Mesurez un emplacement proportionnel à sa taille avec un diamètre au sol de près de 3 mètres. Munissez-vous de quelques outils de jardinage comme une pelle, un seau et un arrosoir, sans oublier les gants indispensables pour éviter toute blessure. Commencez à bêcher le sol sur une profondeur d’une cinquantaine de centimètres en respectant une largeur de la même dimension. Travaillez un peu plus le fond du trou à la pelle pour rendre le sol plus réceptif. Jetez une partie de la terre retirée de là pour la remplacer par des substrats d’amélioration. Vous y ajouterez entre autres du terreau ou de la tourbe, ainsi que de l’engrais organique et du sable. Si le terrain est déjà très riche en sable, ce n’est évidemment pas la peine d’en mettre. Pour le fertilisant, ne vous en remettez pas à des composants chimiques si c’est encore possible.
Planter le gattilier
Vous pourrez mettre en terre un gattilier avec un conditionnement en motte. Pensez alors à égratigner un peu ses racines sur la motte pour les dégager, mais sans les abimer. Par la suite, passez la motte et les racines dans un seau d’eau fraiche pendant une demi-heure. L’avantage de cette étape est de bien réhydrater la plante avant qu’elle ne change de milieu. Placez ensuite la motte au centre du trou et étalez bien ses racines sur le fond. Remplissez la cavité avec le mélange de terre de sorte que la jeune pousse ne soit pas dépassée par la terre. Elle devra au contraire être comme dans un genre de cuvette. Cette configuration du sol ramènera toute l’eau vers les racines à l’arrosage. Ce dernier doit être abondant pendant les premiers mois suivant sa plantation.
L’entretien du gattilier
Il est vrai que cet arbrisseau résiste à la sécheresse, mais il nécessitera tout de même d’être arrosé régulièrement surtout en été. Un rythme de 2 fois par semaine sera convenable en cas de grosses chaleurs, tandis qu’un arrosage tous les quinze jours sera raisonnable en saison fraiche. Le gattilier supportera une taille légère vers le mois d’octobre, suivie d’une autre plus franche à l’arrivée du printemps. Lors des hivers assez rudes, il est possible de disposer un paillis à base de feuilles mortes ou d’écorce écrasée autour du pied de l’arbuste, dans la cuvette. Cette précaution préviendra du gel et aussi d’éventuelles mauvaises herbes.
