Le genêt d’Espagne est un petit arbuste ornemental qui tire ses origines du bassin méditerranéen. Malgré son appellation, cet arbrisseau se trouve à l’état naturel dans l’Europe du sud, mais aussi dans l’ouest de l’Asie et en Afrique du nord. Son nom scientifique est Spartium Junceum et il intègre la famille des fabacées ou encore légumineuses. Genêt d’Espagne est un nom en partie utilisé à tort, puisqu’il existe une autre variante de cet arbuste qui est le véritable genêt d’Espagne dit Genista Hispanica. On le reconnait du Spartium par ses rameaux dotés d’épines et sa taille bien plus réduite. Ce type de genêt porte d’ailleurs aussi le nom « petit genêt d’Espagne ». On l’appelle le Spartier aussi Genista Juncea ou spartier à tiges de jonc ou encore spartier tout simplement. Dans son autre pays d’origine, l’Algérie, il est nommé Tertak ou Kessaba. Cet arbuste est apprécié en tant que haie coupe-vent ou en massif, mais aussi en isolé. Il aura notamment une place privilégiée en haie de bord de mer.
Le genêt d’Espagne se présente avec un port dressé et étalé à la fois. Son aspect peut aussi apparaitre en boule ou évasé, suivant le spécimen ou la taille qu’on lui fait. Sa hauteur moyenne varie entre 2 et 3 mètres à l’âge adulte pour une largeur maximale de 4 mètres. Les tiges ressemblent à des joncs cylindriques et fins, d’où le nom botanique Junceum. Elles sont assez apparentes et flexibles, et se parent d’une couleur verte bleutée ou vert foncé. Ce sont des rameaux érigés et parfois arqués, qui laissent pousser des petites feuilles persistantes d’à peine 2 centimètres. L’arbuste est dit à feuillage persistant mais cependant celui-ci a pour particularité de tomber définitivement très rapidement avant de ressurgir mais sur de nouveaux rameaux. D’une forme ovoïde et étroite, ces feuilles montrent une disposition alterne le long des tiges. Lorsque juin arrive, la partie supérieure de l’arbrisseau se couvre d’une belle inflorescence jaune d’or, et ce jusqu’en septembre. Cette longévité de la floraison fait l’un des grands intérêts de ce type de genêt. Les fleurs sont placées pour la plupart en cime sur les ramifications ou du moins pas loin de leur extrémité. Elles comprennent chacune 5 pétales avec un principal au sommet, un peu comme certaines orchidées. Le pétale central est rond et dominant tandis que les 4 autres sont disposés en contrebas et sur les côtés. Cela confère un aspect papilionacé à ces fleurs. Ces fleurs sont par ailleurs plutôt parfumées et particulièrement mellifères, ce qui fait le bonheur des insectes butineurs en été.
Vous pourrez cultiver un genêt d’Espagne un peu partout en matière de sol, cependant il préfèrera nettement grandir en terrain pauvre, sablonneux et donc logiquement bien drainé. En effet, toute terre comprenant du sable permet une bonne circulation de l’eau en sous-sol. Il est important de ne jamais tenter une plantation en milieu marécageux. L’humidité est certes cruciale, mais la stagnation est un facteur fatal pour ce type de plante. Par ailleurs, le genêt n’aime pas les taux d’humidité trop élevés. C’est en outre un arbuste qui accepte la plupart des niveaux de pH, acide comme neutre. Il peut même tolérer des sols à présence alcaline, ce qui est peu courant pour ce type de plante. En tant que plante méditerranéenne, le genêt d’Espagne ne demande qu’à être exposé en plein soleil durant la journée. Il se révèle également sensible au froid avec un niveau de rusticité assez faible. Il ne peut effectivement tenir que jusqu’à 7 degrés en dessous de zéro et de manière non permanente si possible. Cette température est un plancher à ne pas outrepasser mais qui doit être également ponctuel. Au final, il aime donc les climats de type méditerranéen, mais aussi tempéré et océanique.
Préparez en premier lieu la place pour accueillir votre genêt en lui laissant un minimum de 4 mètres de diamètre dans votre jardin. Vous pourrez ensuite vous procurer du matériel et des composants complémentaires pour le sol. Il s’agit notamment d’une pelle, de gants appropriés et de contenants tels qu’un seau ou un petit bac à eau. N’oubliez pas évidemment l’arrosoir. Prenez par la suite du terreau de type plantation pour la terre, ainsi que du sable et du compost. Bien que ce genêt préfère les sols pauvres, un apport en fertilisant ne sera tout de même pas de trop. Préparez donc une cavité profonde de près de 50 centimètres sur une largeur de la même taille. Une fois arrivé au fond, décompactez la terre avec quelques coups supplémentaires de bêche. Lors de cette démarche, versez un peu de fertilisant dans le fond. Mettez ensuite du terreau dans la terre de jardin à hauteur de 50 %, puis ajoutez-y un peu d’engrais aussi. Dans le cas où votre jardin manque de sable, vous pourrez en profiter pour en mettre dans le mélange de terre. De la perlite ou des billes d’argile conviendront tout aussi bien pour rendre le sol drainant.
Une bonne méthode pour la culture de votre genêt consiste à la prendre en motte chez le pépiniériste. Le mieux est d’en prendre livraison le jour même de la plantation, histoire de vous assurer de sa fraicheur. La motte est un petit bout de terre enrichi qui maintient les racines bien en vie. Vous essayerez dans un premier temps d’élaguer doucement les racines en question sans les altérer. Prenez alors le petit contenant d’eau pour y baigner la motte pendant une trentaine de minutes. Cette étape servira à hydrater les racines avant la mise en terre. Durant ces opérations diverses, retenez la terre de motte le plus possible ou du moins, jetez en le moins. La période de la plantation peut s’étendre sur toute l’année mis à part les gels, mais le mieux reste entre mars et juin pour une meilleure reprise du plant. Pour vous assurer de la fraicheur et de la jeunesse de la motte, celle-ci doit comprendre une pousse mesurant au maximum 30 centimètres. Au-delà de cette taille, la plante sera sans doute un peu âgée et donc plus capricieuse à reprendre dans votre jardin. Il ne faut pas oublier que la mise en terre chez vous représente un changement radical de milieu de vie pour la pousse en motte. Cela implique donc quelque part une adaptation de la plante au nouvel environnement.
Mise en terre s’avère être des plus simples si vous avez bien respecté les consignes précédentes. Déposez la plante et sa motte dans le fond du trou en posture bien érigée. Avant de remplir doucement avec le nouveau substrat de terre, vous étendrez les racines sur le fond avec soin. Ne comblez pas le trou à ras bord, laissez y un creux qui se centralise vers le pied de l’arbuste. C’est une architecture favorable à l’écoulement de l’arrosage vers les racines. Il vous faudra alors bien tasser le sol et procéder à un bon arrosage. Celui-ci doit abonder dans les premières semaines avec une cadence de une à trois fois par semaine. Ce rythme devra être réduit à la venue de l’hiver et repris en été. Pour son entretien, un paillis de feuilles mortes ou d’écorce de pin broyée sera utile surtout en saison froide. Il préviendra du gel avec une disposition autour du pied sur une épaisseur de quelques centimètres. En été la présence du paillage pourra garder le pied et les racines au frais et éloigner toute mauvaise herbe. Pensez en outre à rabattre les branches mortes vers le mois de mars pour bien relancer la floraison suivante. La taille de cet arbuste consiste aussi à retirer les rameaux fatigués ou ceux qui s’entremêlent, en ne gardant que les tiges vigoureuses.
Le genêt d’Espagne et sa présentation avantageuse
Le genêt d’Espagne se présente avec un port dressé et étalé à la fois. Son aspect peut aussi apparaitre en boule ou évasé, suivant le spécimen ou la taille qu’on lui fait. Sa hauteur moyenne varie entre 2 et 3 mètres à l’âge adulte pour une largeur maximale de 4 mètres. Les tiges ressemblent à des joncs cylindriques et fins, d’où le nom botanique Junceum. Elles sont assez apparentes et flexibles, et se parent d’une couleur verte bleutée ou vert foncé. Ce sont des rameaux érigés et parfois arqués, qui laissent pousser des petites feuilles persistantes d’à peine 2 centimètres. L’arbuste est dit à feuillage persistant mais cependant celui-ci a pour particularité de tomber définitivement très rapidement avant de ressurgir mais sur de nouveaux rameaux. D’une forme ovoïde et étroite, ces feuilles montrent une disposition alterne le long des tiges. Lorsque juin arrive, la partie supérieure de l’arbrisseau se couvre d’une belle inflorescence jaune d’or, et ce jusqu’en septembre. Cette longévité de la floraison fait l’un des grands intérêts de ce type de genêt. Les fleurs sont placées pour la plupart en cime sur les ramifications ou du moins pas loin de leur extrémité. Elles comprennent chacune 5 pétales avec un principal au sommet, un peu comme certaines orchidées. Le pétale central est rond et dominant tandis que les 4 autres sont disposés en contrebas et sur les côtés. Cela confère un aspect papilionacé à ces fleurs. Ces fleurs sont par ailleurs plutôt parfumées et particulièrement mellifères, ce qui fait le bonheur des insectes butineurs en été.
Quel milieu choisir pour le genêt d’Espagne
Vous pourrez cultiver un genêt d’Espagne un peu partout en matière de sol, cependant il préfèrera nettement grandir en terrain pauvre, sablonneux et donc logiquement bien drainé. En effet, toute terre comprenant du sable permet une bonne circulation de l’eau en sous-sol. Il est important de ne jamais tenter une plantation en milieu marécageux. L’humidité est certes cruciale, mais la stagnation est un facteur fatal pour ce type de plante. Par ailleurs, le genêt n’aime pas les taux d’humidité trop élevés. C’est en outre un arbuste qui accepte la plupart des niveaux de pH, acide comme neutre. Il peut même tolérer des sols à présence alcaline, ce qui est peu courant pour ce type de plante. En tant que plante méditerranéenne, le genêt d’Espagne ne demande qu’à être exposé en plein soleil durant la journée. Il se révèle également sensible au froid avec un niveau de rusticité assez faible. Il ne peut effectivement tenir que jusqu’à 7 degrés en dessous de zéro et de manière non permanente si possible. Cette température est un plancher à ne pas outrepasser mais qui doit être également ponctuel. Au final, il aime donc les climats de type méditerranéen, mais aussi tempéré et océanique.
Aménagement du terrain pour le genêt d’Espagne
Préparez en premier lieu la place pour accueillir votre genêt en lui laissant un minimum de 4 mètres de diamètre dans votre jardin. Vous pourrez ensuite vous procurer du matériel et des composants complémentaires pour le sol. Il s’agit notamment d’une pelle, de gants appropriés et de contenants tels qu’un seau ou un petit bac à eau. N’oubliez pas évidemment l’arrosoir. Prenez par la suite du terreau de type plantation pour la terre, ainsi que du sable et du compost. Bien que ce genêt préfère les sols pauvres, un apport en fertilisant ne sera tout de même pas de trop. Préparez donc une cavité profonde de près de 50 centimètres sur une largeur de la même taille. Une fois arrivé au fond, décompactez la terre avec quelques coups supplémentaires de bêche. Lors de cette démarche, versez un peu de fertilisant dans le fond. Mettez ensuite du terreau dans la terre de jardin à hauteur de 50 %, puis ajoutez-y un peu d’engrais aussi. Dans le cas où votre jardin manque de sable, vous pourrez en profiter pour en mettre dans le mélange de terre. De la perlite ou des billes d’argile conviendront tout aussi bien pour rendre le sol drainant.
La motte de genêt d’Espagne en vue de la plantation
Une bonne méthode pour la culture de votre genêt consiste à la prendre en motte chez le pépiniériste. Le mieux est d’en prendre livraison le jour même de la plantation, histoire de vous assurer de sa fraicheur. La motte est un petit bout de terre enrichi qui maintient les racines bien en vie. Vous essayerez dans un premier temps d’élaguer doucement les racines en question sans les altérer. Prenez alors le petit contenant d’eau pour y baigner la motte pendant une trentaine de minutes. Cette étape servira à hydrater les racines avant la mise en terre. Durant ces opérations diverses, retenez la terre de motte le plus possible ou du moins, jetez en le moins. La période de la plantation peut s’étendre sur toute l’année mis à part les gels, mais le mieux reste entre mars et juin pour une meilleure reprise du plant. Pour vous assurer de la fraicheur et de la jeunesse de la motte, celle-ci doit comprendre une pousse mesurant au maximum 30 centimètres. Au-delà de cette taille, la plante sera sans doute un peu âgée et donc plus capricieuse à reprendre dans votre jardin. Il ne faut pas oublier que la mise en terre chez vous représente un changement radical de milieu de vie pour la pousse en motte. Cela implique donc quelque part une adaptation de la plante au nouvel environnement.
Mettre en terre et entretenir le genet d’Espagne
Mise en terre s’avère être des plus simples si vous avez bien respecté les consignes précédentes. Déposez la plante et sa motte dans le fond du trou en posture bien érigée. Avant de remplir doucement avec le nouveau substrat de terre, vous étendrez les racines sur le fond avec soin. Ne comblez pas le trou à ras bord, laissez y un creux qui se centralise vers le pied de l’arbuste. C’est une architecture favorable à l’écoulement de l’arrosage vers les racines. Il vous faudra alors bien tasser le sol et procéder à un bon arrosage. Celui-ci doit abonder dans les premières semaines avec une cadence de une à trois fois par semaine. Ce rythme devra être réduit à la venue de l’hiver et repris en été. Pour son entretien, un paillis de feuilles mortes ou d’écorce de pin broyée sera utile surtout en saison froide. Il préviendra du gel avec une disposition autour du pied sur une épaisseur de quelques centimètres. En été la présence du paillage pourra garder le pied et les racines au frais et éloigner toute mauvaise herbe. Pensez en outre à rabattre les branches mortes vers le mois de mars pour bien relancer la floraison suivante. La taille de cet arbuste consiste aussi à retirer les rameaux fatigués ou ceux qui s’entremêlent, en ne gardant que les tiges vigoureuses.
