Kaki

Historique du kaki et ses variétés ou espèces.



C’est le botaniste Joseph Banks qui a introduit le kaki sur le continent européen. En effet, c’est pendant le premier voyage du capitaine Cook en 1768 que ce dernier a ramené ce type de fruit en Europe. Cependant c’est Matteo Ricci qui permit aux populations européennes de prendre connaissance de cette variété de fruit au XVIIe siècle. Après un séjour au Japon entre 1775 et 1776, Peter Thunberg, ancien élève et collaborateur de Linné Carl, fait la première description botanique du plaqueminier. A l’heure actuelle, on dénombre au moins 2800 variétés de plaqueminier. Parmi ces variétés, on peut citer le Fuyu et le Hachiya. Ces deux espèces de diospyros kaki sont les variétés japonaises les plus répandues. A côté de cela, il y a une variété comme la Sharon. Cette espèce de kaki est originaire d’Israël avec une astringence éliminée de façon chimique. De plus, ce type de fruit peut se manger comme une pomme et sans blettissement.

Présentation du kaki et de son arbre.
Le kaki est un fruit possédant une peau translucide à maturité avec une couleur orangée. Avec une grosseur comparable à celle de la tomate, ce type de fruit peut avoir un nombre de graines pouvant atteindre 8. Ce fruit qui demeure accroché à son arbre après que les feuilles soient tombées est composé de provitamine A et de pigments. Au nombre des pigments que contient le kaki, on peut citer les xanthines, les lycopènes et les carotènes. Par ailleurs, les fruits du plaqueminier produits par certaines variétés peuvent se manger blets et mûrs dès que ceux-ci débutent leur ramollissement. Ce qui est remarquable c’est que le kaki de ces variétés blet ou mûr n’est pas immangeable, râpeux et dur ni même astringent. En outre, ce type de fruit est difficile à transporter lorsqu’il est parfaitement mûr. Car mûr, il pourrit assez rapidement. C’est pourquoi il faut opter pour le kaki à l’étalage. En ce qui concerne le plaqueminier qui est l’arbre qui produit le kaki, il a une hauteur allant de 5 à 10 m. C’est un arbre qui possède des fleurs de couleur vert, jaune et blanche. Les fleurs de cette plante sont en solitaires sur les femelles et en bouquets sur les mâles. Pour ce qui est des feuilles du plaqueminier, elles sont alternes, ovales, larges et simples. A l’automne, ces feuilles présentent une couleur vert rougissante.

Les différents pays de culture du kaki.
Le kaki est un fruit qui se cultive dans de nombreux pays. On peut par exemple citer l’Italie, les Etats-Unis, le Liban, la Corée, la Chine, Israël, le Taiwan, le Japon, l’Algérie, l’Iran, Tunisie, l’Espagne, la France et le Viêt-Nam. Dans un pays comme la France, il se cultive surtout dans le Midi. En Tunisie, ce fruit est cultivé à Ain Sobah et à Ain Drahm. En Algérie on pratique la culture du kaki dans certaines régions. Au nombre de ces villes algérienne où se cultive ce fruit, il y a Médéa, Blida, Miliana, Tlemcen et Mechthras. Dans au moins quatre de ces villes, cette espèce de fruit est connue sous le nom d’Ain El Bagra. Ce qui signifie en langue locale l’œil de vache. Par ailleurs, dans un pays comme la Chine, le kaki est appelé shizi et le plaqueminier shizishu.

Les propriétés du kaki.
Le kaki est un fruit qui possède des propriétés nutritives et astringentes. Au niveau nutritif, ce fruit contient une quantité suffisante de polyphénols et de vitamine C. Parmi les divers polyphénols qu’il contient, on peut citer les tanins condensés tels que trimère EEC, procyanidols dimères B3 et B1 et prodelphinidol dimère B3. Il y a également comme polyphénols contenus dans la plaquemine les flavanols tels que la gallocatéchine et la catéchine. L’un des atouts nutritifs du kaki, c’est qu’il contient une faible quantité de sodium et de cholestérol. Par ailleurs, avec une valeur énergétique pouvant atteindre 361 KJ, ce fruit est très énergétique. A côté de cela, il contient des oligo-éléments comme le phosphore, le potassium, de nombreuses vitamines, le fer ou le sodium. Quant à l’astringence de ce fruit, elle est due aux tanins solubles qu’il contient. Pour supprimer ou réduire l’astringence de cette espèce de fruit, des traitements ont été mis au point. Au nombre de ces traitements, il y a le traitement au CO2, le traitement à l’éthanol et le traitement à l’eau chaude. Un traitement comme le traitement au CO2 est très efficace pour supprimer l’astringence. Car ce type de traitement a permis la suppression de l’astringence de 7 cultivars japon et de 8 cultivars d’origine chinoise. Cependant, certains cultivars de ce fruit ont une astringence que ces divers traitements ne peuvent permettre de supprimer.