Cultiver et entretenir le Livistona

Originaire d’Australie, de chine et du Japon, le Livistona fait parti de la grande famille des Palmacées. Et comme tous les palmiers, ses feuilles, scindées en nombreux segments pointus, sont disposées sur de longues tiges plus ou moins dentelées. Au tronc épineux, sa beauté réside dans ses fleurs jaunes crème constituées de longs épis qui retombent et ses fruits brunâtres ou violacés de 2cm environ. Cultivée en pot, c’est à peine si cette plante atteint un mètre alors qu’en serre, elle peut faire 4m de hauteur. En retour d’une bonne condition de culture et d’entretien, le Livistona peut avoir une longue vie.

Plantation et Multiplication


Il est bon de savoir que cultivé en pot comme plante d’appartement, le Livistona ne s’épanouit pas et ne fleurit jamais. Déjà qu’il est d’une croissance lente, il restera court et ne gagnera qu’en largeur.

Sa plantation est tout le temps concevable du moment que le climat est ambiant, en dehors des gelés, de fortes pluies et des temps trop arides. En pot comme en terre libre, le substrat doit être pareil. Vous devez préparer un mélange de terreau, de sable et de terre de jardin, sans calcaire et avec un peu d’engrais liquide de préférence. L’aménagement du trou doit être bien fait de façon à assurer un bon drainage. Une fois la plantation faite, vous n’avez plus qu’à arroser régulièrement. Côté lumière, vous devez veillez à ce que l’emplacement choisi est bien lumineux sans être trop exposé au soleil. Assurez-vous également que le terrain soit suffisamment spacieux car ce palmier l’a-t-on dit est un peu envahissant.

En ce qui concerne sa multiplication, vous pouvez adopter le semis bien que ce procédé soit relativement lent pour aboutir à ses fins. Le plus simple est d’acheter de jeunes plants en conteneur chez un pépiniériste.

Soins et entretiens


Le Livistona a besoin de lumière en abondance et continue. Quant aux feuilles mortes et endommagées, coupez-les. S’il est cultivé en intérieur, il n’y a aucun souci car la température y est toute l’année convenable. Même très rustique, pouvant supporter les froids de l’extérieur en situation abritée, il serait beaucoup mieux de le mettre en serre chaude durant la saison hivernale.

Le Livistona doit être rempoté tous les deux ans au printemps, du moins pour les cultures en pot. Pendant cette opération, vous devez renouveler le substrat. Mais si jamais le est assez profond, de 30 cm par exemple, contentez-vous tout simplement de dégager la couche superficielle de la motte en veillant bien à ne pas toucher les racines. Remplacez le mélange qui a été retiré et tassez bien en finissant. L’apport des engrais se fait également à chaque printemps, pouvant aller jusqu’à la moitié d’automne. A ce sujet, préférez les engrais liquides ordinaires.

L’arrosage idéal pour ce type de palmier est de trois fois par semaine et toutes les trois semaines. Toutefois, l’eau est indispensable dès que la couche en surface est sèche. L’utilisation de produits conservateurs est aussi conseillée pour fortifier la plante. Et à chaque arrosage, assurez-vous que la motte soit bien humidifiée. Dans le cas où la température d’hiver est au dessus de 16°C, vous pouvez apporter la même quantité d’eau car la période végétative n’est pas interrompue. Les feuilles nécessitent autant d’être vaporisées régulièrement. Cependant, l’apport d’eau doit être réduit en hiver si la température passe en dessous de 16°C. L’arrosage n’aura plus pour but que d’empêcher la motte de sécher complètement.

Maladies, parasites et erreurs de culture

Appliquez aussitôt de fongicides dès que constatez que les feuilles sont entachées de jaunes. Votre Livistona est sûrement atteint de la maladie cryptogamique. Protégez-le également contre les araignées rouges qui l’agressent parfois, et notamment quand l’air est sec et torride. Pur cela, faites-le bassiner régulièrement pour repousser ces vermines. En cas d’invasion importante, utilisez un acaricide.
Il n’ y a pas seulement que la maladie qui fait que les feuilles de votre plante jaunissent. Il se peut également que cela soit dû à l’atmosphère trop sec dans lequel il vit ou tout simplement de fréquents changements d’emplacement et des manipulations trop fréquentes, notamment lorsqu’il est encore jeune.