La culture et l’entretien du bouleau

Les bouleaux entrent pour la majorité d’entre eux dans la catégorie des arbres. Il existe quelques exceptions comme le bouleau nain qui est considéré plutôt comme un chaméphyte. L’origine de ces arbres est l’Europe du nord, mais aussi l’Amérique pour certaines espèces. D’autres variantes proviennent d’Asie telles que le bouleau de l’Himalaya. C’est donc un arbre habitué aux climats plutôt continentaux. Le nom scientifique principal du bouleau est Betula, avec comme variété la plus connue le Betula Pendula ou bouleau verruqueux. Il est également appelé le bouleau commun. Le bouleau entre dans la famille des bétulacées. On reconnaît facilement un bouleau par son écorce aux teintes blanches particulièrement esthétique. Son feuillage caduc marque également l’œil avec un vert moyen qui jaunit en automne. Outre son coté ornemental, le bouleau ne nécessite pas vraiment d’entretien une fois à maturité. Il croît d’ailleurs très vite, les plus grandes espèces atteignant plus de 20 mètres de haut. Le bouleau possède aussi la vertu de pouvoir mieux dépolluer que n’importe quel autre arbre. Le planter en région urbaine se révèle donc comme une excellente initiative. Un massif de bouleaux serait plus intéressant qu’un arbre planté seul. C’est une manière de mettre encore plus en valeur son coté décoratif. Un bouleau isolé sera en revanche à son avantage s’il est bien placé dans votre jardin. Sur l’Europe en général, 3 espèces sont très présentes, à savoir le bouleau commun, le bouleau pubescent et enfin le bouleau nain.

Le milieu favorable à la plantation de bouleaux


Un bouleau n’est pas spécialement exigeant en matière de terrain, toutefois certains sols lui conviendront évidemment mieux que d’autres. Il s’agit notamment de terres acides et humifères. Il ne sera malgré cela pas contre un sol calcaire. Un ensoleillement bien présent en saison fraîche lui fera le plus grand bien, cependant il n’appréciera pas l’excès de soleil en été. Il serait donc préférable de prévoir un peu d’ombre pour les saisons chaudes. Comme pour tout arbre de taille respectable, il est important de tenir compte du vent, évitez donc des emplacements trop sujets aux bourrasques. Le bouleau est généralement rustique et peut par conséquent supporter des températures basses. En moyenne, un bouleau vivra très bien jusqu’à -20 degrés en hiver. Le dernier point à considérer absolument est l’encombrement. Un bouleau ne sera pas à son aise dans un jardin étroit. Pensez tout simplement qu’il peut s’étendre sur un rayon de 5 mètres autour de lui. D’autre part, il faut lui éviter la présence de câbles électriques ou téléphoniques dans les parages, puisque sa hauteur peut parfois tutoyer les 30 mètres après une vingtaine d’années.

Le plant de bouleau et sa préparation


Vous aurez le choix entre plusieurs types de jeunes pousses chez les pépiniéristes. D’une part, ils vous proposeront des mottes sous plastique, sinon vous pourrez opter pour les conteneurs. D’autres pousses sont carrément vendues avec les racines nues. Si vous prenez les conteneurs, la saison de plantation importera peu. Quoi qu’il en soit, il est peu conseillé de planter votre bouleau en pleine période de gel ou au contraire pendant la canicule. En revanche, les mottes se plantent au printemps, tandis que les pousses dénudées seront mieux portantes si elles sont plantées en automne, ou éventuellement pendant l’hiver. Pour ces deux dernières catégories, vous devrez faire quelques préparatifs afin de les mettre en bonne condition. Si la motte est enveloppée dans du plastique, retirez celui-ci délicatement pour ne pas abîmer la motte. Essayez aussi de démêler les racines si elles sont trop collées entre elles ou enchevêtrées. Si la terre de la motte s’enlève, rangez là pour le moment où vous enterrerez le plant. Elle doit être conservée car elle renferme tous les composants essentiels pour le bon développement du bouleau. Pour la jeune pousse sans motte comme pour celle qui en a une, il vous faudra tremper le tout dans un seau d’eau durant une trentaine de minutes. N’immergez que les racines et pas au-delà, cette démarche servira à hydrater ces dernières avant de planter l’arbre.

La préparation de votre terrain avant plantation


Si vous désirez planter un bouleau dans votre jardin, il vous suffit d’abord de bien suivre les conditions précédentes. Vous devrez par la suite préparer un trou à la bêche, qui fera près du double de la taille de la motte. Munissez vous de gants de jardinage car ils vous seront indispensables pour toute la suite des opérations. Pour une plantation en massif, prévoyez une distance minimale de 5 mètres avec des bouleaux de taille conventionnelle. Si ceux-ci sont nains (Betula nana), un mètre entre chaque plant sera suffisant. Un bon massif de bouleau comprendra dans les 3 à 5 arbres. Pour ce qui est de la terre du trou, vous pourriez la préparer en l’émiettant soigneusement. Pendant l’émiettement, il serait judicieux de procéder à un petit tri durant lequel vous retirerez tous ce qui est débris inutile comme le bois, le plastique ou le métal. Les gants vous seront salutaires pendant cette phase. Il faudrait ensuite y ajouter un substrat fertilisant, puis de la tourbe ou du terreau. En cas d’un terrain qui retient trop l’eau, un peu de sable drainant sera mélangé à la terre. Il est préconisé de tapisser enfin le fond du trou avec un peu de matière fertilisante comme du fumier ou du compost.

Planter le bouleau en terre


Pour planter correctement le bouleau, il vaudrait mieux que vous lui mettiez un tuteur. En effet, la taille de cet arbre ne le mettra pas à l’abri des coups de vents lors de sa croissance. Celui-ci devra être à distance respectable du tronc pour ne pas trop l’étouffer, voire l’abîmer à terme. Ses attaches doivent laisser un peu de jeu pour anticiper suffisamment la croissance du tronc. Vous pourrez enfin placer la jeune pousse en terre. Disposez la bien verticalement, en prenant soin d’étendre ses racines sur le fond du trou (en contact avec l’engrais du départ). Si c’est une motte, éparpillez bien la terre de celle-ci sur les racines. Si les racines sont nues, entourez les du mélange de tourbe et de terre en insistant avec le fumier. Vous pouvez alors combler le trou avec le restant du mélange et tasser le tout à la base du tronc. Un arrosage conséquent terminera cette tache.

Entretenir le bouleau et le protéger


Le bouleau est un arbre simple à entretenir, car il ne demande pas beaucoup d’arrosage lorsqu’il arrive à maturité. Il lui faut cependant être arrosé régulièrement pendant les premières années de sa mise en terre, surtout en été. A l’age adulte, le bouleau acceptera un arrosage espacé, il ne supporte d’ailleurs pas l’excès d’humidité. Pour l’hiver, vous pourrez lui préparer un petit paillis à disposer au pied de l’arbre. Un peu d’écorce séchée, de paille ou de feuilles mortes sur une épaisseur de quelques centimètres protègera votre bouleau du gel ou aussi de la sécheresse. Cette précaution freinera aussi l’apparition de mauvaises herbes autour de l’arbre. Il est possible également de procéder à une taille en hiver pour que l’arbre reprenne de plus belle au printemps suivant. Repérez simplement la phase de repos végétatif pour commencer à tailler.

Les différents types de bouleaux et les variétés conseillées


Le plus connu est donc le bouleau commun ou encore Betula Pendula. Très souvent visible dans les parcs, cet arbre se montre assez imposant avec près de 25 mètres de hauteur. Il peut être intéressant si vous disposez d’un très grand jardin. Il est aussi appelé le bouleau verruqueux ou verrucosa. On le trouve surtout dans les régions du nord. Il présente tous les aspects connus du bouleau, avec l’écorce blanche tachetée de noir. Les sols riches ou secs sont ses milieux favoris. Le bouleau pubescent demande en revanche plus d’eau avec notamment de la tourbe. Son tronc est strié et non tacheté et l’écorce ne brille pas. Sa croissance est plus lente que celle du verruqueux et il atteint rarement les 20 mètres. Le bouleau nain (dit nana) ne dépasse pas un mètre de haut et se démarque par la beauté de son feuillage doré par l’automne. Parmi les espèces particulièrement indiquées en culture, le Betula Ermanii est encore plus décoratif avec une écorce blanche qui tire vers le rosé. Si vous cherchez d’autres tons encore plus accrocheurs, le Betula Nigra offre à son tour une écorce légèrement orangée.

Vos avis

  1. 26200 Memer

    Bonjour à tous...
    La Consultation de "JARDIN RELAX" m'a été très utile car de ce fait on a apprit que le bouleau contrairement à ce que l'on croyait savoir le bouleau ne craint pas spécialement la sécheresse. Cette information nous a permis de ne pas faire d'erreur. Merci à "JARDIN RELAX".