De la famille des Berbéridacées, cette plante originaire de Chine peut atteindre trois mètres de hauteur. Le genre doit son nom au botaniste américain d'origine irlandaise, Bernard McMahon (1775–1816). Les feuilles qui s’apparentent à celles de houx sont très étendues, elliptiques et dentées. Elles se regroupent au bout des tiges et sont colorées différemment de chaque face. L’écorce, gris-brun, tend de plus en plus à se rayer avec le temps.
Le Mahonia bealei est certainement la plante qui saura apporter la chaleur à votre jardin pendant la période d’hiver. Il peut être cultivé en bac mais sera encore plus valeureux en pleine terre dans le jardin.
Sa plantation doit être faite dans un sol bien fertile et frais, de préférence entre les mois d’octobre et avril. Creusez une fosse équivaut au double de la taille de la motte et assurez-vous qu’elle soit assez profonde. Si le sol est trop pauvre, un mélange de tourbe et de sable est de guise pour amplifier l’acidité du sol et pour permettre un bon drainage avant la plantation. Il demande un minimum d’espace pour pouvoir bien fleurir. Revitalisez la terre par l’apport d’engrais équilibré au printemps pendant la période où l’arbuste développe de jeunes bourgeons et prépare la floraison. Fournissez dès le début de l’hiver une bonne dose d’humus, de fumier mûr ou bien de l’engrais granulaire à décomposition lente. Les jeunes plants nécessitent de phosphore additionnel pour inciter la croissance de racines neuves. Appliquez une quantité raisonnable d’engrais contenant du phosphore essentiellement durant la première période de croissance.
Il ne supporte pas une trop forte exposition au soleil et préfère les endroits ombragés pour bien s’épanouir. L’ombre peut se trouver à des niveaux variés, mais ici, il s’agit plutôt d’ombres plus consistants, lesquels se localisent souvent sous les grands arbres. Cela ne signifie pas cependant une privation totale de la lumière du soleil à la plante. Les rayonnements du matin sont largement suffisants. Il est conseillé de couvrir le sol de pailles au printemps afin de conserver une bonne humidité au pied de l'arbuste pendant les jours les plus torrides. Un paillis de compost ou de débris d'écorces est à la fois fertilisant, tout en permettant de maintenir la fraîcheur du sol, évitant ainsi la reproduction des mauvaises herbes.
Humidifiez la plante régulièrement pour conserver la fraicheur du milieu. Les plantes sont quasiment composées d'eau et il est de ce fait normal de leur en procurer convenablement pour conserver leur santé. Une insuffisance d’eau desséchera les racines et entrainera le décès de la plante. Une surabondance par ailleurs privera les racines d’oxygène et provoquera toutes sortes de maladies telles que la pourriture. Evitez les irrigations par aspersion, si possible, l'eau doit être conduite au niveau du sol. La clef de l'arrosage est de l'eau en profondeur et moins ordinairement. Cependant, des arrosages réguliers doivent avoir lieu dès que la terre est visiblement desséchée. Par ailleurs, la culture en pot nécessite beaucoup plus d’eau et le rempotage doit se faire tous les deux ou trois ans en renouvelant le substrat déjà épuisé.
La méthode la plus simple pour multiplier cet arbuste est le bouturage bien que la reproduction est aussi possible par le semis de graines ou par division de touffes.
Commencez par prélever une dizaine de centimètre de boutures à partir d’un sujet sain et robuste en supprimant une partie du feuillage et ne laisser que très peu pour encourager la reprise des racines. Taillez les feuilles se trouvant à la base et trempez ensuite l’extrémité des boutures dans une cuvette contenant de l’hormone de bouturage. Aménagez des petits trous à l’aide d’un crayon sur une couche de sable dans une véranda. Plantez-y les boutures et drainez légèrement avec vos doigts les alentours puis arrosez. Le repiquage peut se faire dès l’apparition des jeunes racines, dans un mélange équilibré de sable et de tourbe. Toutefois, les jeunes plantes doivent encore rester sous châssis ou dans la véranda pour les protéger de l’hiver. Le second repiquage en pépinière est à faire en mars ou en avril, dans une composition de terre de jardin et de terreau. Les boutures doivent y rester jusqu’à leur deuxième année avant de les transplanter en terre ferme.
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Le Mahonia bealei n’est pas très exigeant en soins si les conditions de sa plantation sont respectées. Comme tous les genres Mahonia, il est sensible à l’oïdium, à la rouille et à certains parasites qui dénigrent les feuilles par leurs galeries tortueuses. Il s’agit de la mineuse du houx, un exceptionnel insecte ravageur qui envahi le mahonia. C'est la chenille microscopique d'un lépidoptère qui, en s’alimentant du parenchyme de la feuille, incite la genèse de ces galeries affreuses. Par ailleurs, la majorité des rouilles passent souvent l'hiver sur les feuilles, les branches et les résidus de fleurs fanées. Causée par des champignons et répandues par les souillures d'eau ou de la pluie, la rouille est encore plus infecte quand le temps est humide. Retirez et brûlez les feuilles contaminées. Faites autant pour celles qui se trouvent par terre. Des traitements ne sont pas en général indispensables mis à part lors de vigoureuses agressions d’oïdium afin de défendre les nouvelles pousses. Cependant, il est conseillé, de faire des traitements préventifs avec des insecticides et de fongicides de manière à prévenir l’invasion des aphides et la prolifération de maladies des champignons.
La taille est indispensable pour les jeunes mahonias après leur floraison si vous voulez qu’ils se ramifient. Pour vous y prendre, retirez avec vos doigts le bouquet de feuilles à l’extrémité. A maturité, la taille n’est plus indispensable sauf pour une question d’allure. Diluez la plante, ce qui ramène à l’enlèvement l’ensemble des branches vers le tronc principal. Cela permettra à la lumière et à l’air de circuler au cœur de la plante et réduira les éventuelles maladies. Par ailleurs, il va falloir retirer les branches mortes ou taries et également les hampes florales fanées. Pour conserver ou allouer une forme à l’arbuste, tondez au niveau de la surface avec vos mains ou à l’aide d’un ciseau électrique. Rajeunissez votre plante en en faisant une diminution générale de sa grandeur afin de rétablir sa forme et taille initiale. Soyez tout de même attentif, car vous ne devez enlever que le tiers seulement.
Cultiver le Mahonia bealei
Le Mahonia bealei est certainement la plante qui saura apporter la chaleur à votre jardin pendant la période d’hiver. Il peut être cultivé en bac mais sera encore plus valeureux en pleine terre dans le jardin.
Sa plantation doit être faite dans un sol bien fertile et frais, de préférence entre les mois d’octobre et avril. Creusez une fosse équivaut au double de la taille de la motte et assurez-vous qu’elle soit assez profonde. Si le sol est trop pauvre, un mélange de tourbe et de sable est de guise pour amplifier l’acidité du sol et pour permettre un bon drainage avant la plantation. Il demande un minimum d’espace pour pouvoir bien fleurir. Revitalisez la terre par l’apport d’engrais équilibré au printemps pendant la période où l’arbuste développe de jeunes bourgeons et prépare la floraison. Fournissez dès le début de l’hiver une bonne dose d’humus, de fumier mûr ou bien de l’engrais granulaire à décomposition lente. Les jeunes plants nécessitent de phosphore additionnel pour inciter la croissance de racines neuves. Appliquez une quantité raisonnable d’engrais contenant du phosphore essentiellement durant la première période de croissance.
Il ne supporte pas une trop forte exposition au soleil et préfère les endroits ombragés pour bien s’épanouir. L’ombre peut se trouver à des niveaux variés, mais ici, il s’agit plutôt d’ombres plus consistants, lesquels se localisent souvent sous les grands arbres. Cela ne signifie pas cependant une privation totale de la lumière du soleil à la plante. Les rayonnements du matin sont largement suffisants. Il est conseillé de couvrir le sol de pailles au printemps afin de conserver une bonne humidité au pied de l'arbuste pendant les jours les plus torrides. Un paillis de compost ou de débris d'écorces est à la fois fertilisant, tout en permettant de maintenir la fraîcheur du sol, évitant ainsi la reproduction des mauvaises herbes.
Humidifiez la plante régulièrement pour conserver la fraicheur du milieu. Les plantes sont quasiment composées d'eau et il est de ce fait normal de leur en procurer convenablement pour conserver leur santé. Une insuffisance d’eau desséchera les racines et entrainera le décès de la plante. Une surabondance par ailleurs privera les racines d’oxygène et provoquera toutes sortes de maladies telles que la pourriture. Evitez les irrigations par aspersion, si possible, l'eau doit être conduite au niveau du sol. La clef de l'arrosage est de l'eau en profondeur et moins ordinairement. Cependant, des arrosages réguliers doivent avoir lieu dès que la terre est visiblement desséchée. Par ailleurs, la culture en pot nécessite beaucoup plus d’eau et le rempotage doit se faire tous les deux ou trois ans en renouvelant le substrat déjà épuisé.
Bouturer le Mahonia bealei
La méthode la plus simple pour multiplier cet arbuste est le bouturage bien que la reproduction est aussi possible par le semis de graines ou par division de touffes.
Commencez par prélever une dizaine de centimètre de boutures à partir d’un sujet sain et robuste en supprimant une partie du feuillage et ne laisser que très peu pour encourager la reprise des racines. Taillez les feuilles se trouvant à la base et trempez ensuite l’extrémité des boutures dans une cuvette contenant de l’hormone de bouturage. Aménagez des petits trous à l’aide d’un crayon sur une couche de sable dans une véranda. Plantez-y les boutures et drainez légèrement avec vos doigts les alentours puis arrosez. Le repiquage peut se faire dès l’apparition des jeunes racines, dans un mélange équilibré de sable et de tourbe. Toutefois, les jeunes plantes doivent encore rester sous châssis ou dans la véranda pour les protéger de l’hiver. Le second repiquage en pépinière est à faire en mars ou en avril, dans une composition de terre de jardin et de terreau. Les boutures doivent y rester jusqu’à leur deuxième année avant de les transplanter en terre ferme.
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Soins du Mahonia bealei
Le Mahonia bealei n’est pas très exigeant en soins si les conditions de sa plantation sont respectées. Comme tous les genres Mahonia, il est sensible à l’oïdium, à la rouille et à certains parasites qui dénigrent les feuilles par leurs galeries tortueuses. Il s’agit de la mineuse du houx, un exceptionnel insecte ravageur qui envahi le mahonia. C'est la chenille microscopique d'un lépidoptère qui, en s’alimentant du parenchyme de la feuille, incite la genèse de ces galeries affreuses. Par ailleurs, la majorité des rouilles passent souvent l'hiver sur les feuilles, les branches et les résidus de fleurs fanées. Causée par des champignons et répandues par les souillures d'eau ou de la pluie, la rouille est encore plus infecte quand le temps est humide. Retirez et brûlez les feuilles contaminées. Faites autant pour celles qui se trouvent par terre. Des traitements ne sont pas en général indispensables mis à part lors de vigoureuses agressions d’oïdium afin de défendre les nouvelles pousses. Cependant, il est conseillé, de faire des traitements préventifs avec des insecticides et de fongicides de manière à prévenir l’invasion des aphides et la prolifération de maladies des champignons.
La taille est indispensable pour les jeunes mahonias après leur floraison si vous voulez qu’ils se ramifient. Pour vous y prendre, retirez avec vos doigts le bouquet de feuilles à l’extrémité. A maturité, la taille n’est plus indispensable sauf pour une question d’allure. Diluez la plante, ce qui ramène à l’enlèvement l’ensemble des branches vers le tronc principal. Cela permettra à la lumière et à l’air de circuler au cœur de la plante et réduira les éventuelles maladies. Par ailleurs, il va falloir retirer les branches mortes ou taries et également les hampes florales fanées. Pour conserver ou allouer une forme à l’arbuste, tondez au niveau de la surface avec vos mains ou à l’aide d’un ciseau électrique. Rajeunissez votre plante en en faisant une diminution générale de sa grandeur afin de rétablir sa forme et taille initiale. Soyez tout de même attentif, car vous ne devez enlever que le tiers seulement.
