Comment cultiver un phalaenopsis ?

Le phalaenopsis est relativement facile à cultiver dès qu’on en connait les principes de base. Il peut en effet s’adapter facilement à la culture en appartement même s’il mène une vie dure dans un premier temps. Néanmoins avec les soins convenables il poussera et grandira sans aucun problème majeur.

Il n’existe pas de technique précise pour réussir la culture du phalaenopsis. Le principe est simple : il suffit de recréer l’atmosphère de la jungle indonésienne dans le jardin. Des arbres hauts et feuillus dont le tronc est recouvert de mousse, un taux d’humidité élevé, des jours chauds et des nuits plus fraîches sans oublier les brises douces avec des étés pluvieuses et des automnes relativement sèches.

Le phalaenopsis est une plante épiphyte qui s’agrippe à son support (l’arbre) grâce à ses racines aériennes. Il est inutile d’essayer de planter cette orchidée dans un terreau car elle en mourra inévitablement. Il est donc recommandé de le cultiver sur un support pour qu’elle puisse avoir les mêmes habitudes que dans son environnement naturel.

Les phases de croissance du phalaenopsis


Les orchidées mettent plusieurs mois avant d’atteindre la phase de maturité, le phalaenopsis n’échappe pas à cette règle. Il faudra environs 4 mois pour avoir une gousse mature qui donnera la semence. Une période de 6 à 12 mois est ensuite nécessaire pour obtenir de jeunes plantules qui seront par la suite transplantées. Il faudra ensuite à ces plantules 6 à 12 mois pour devenir de véritables plantes indépendantes et un an voire même un an et demie pour grandir normalement et acquérir une certaine autonomie. Ce n’est qu’ensuite qu’elles pourront être placées sur un support où elles pourront se développer et donner une première floraison.

Arrosage et fertilisation du phalaenopsis


Le manque d’arrosage qui engendre la baisse d’humidité entraine généralement la mortalité chez de nombreux phalaenopsis. Etant une plante se développant au naturel dans un milieu très humide tout au long de l’année, le phalaenopsis a donc besoin d’un arrosage soutenu. Ceci dit, la plante doit surtout être arrosée dès qu’elle apparait assoiffée. Le rythme des saisons, les températures sont autant de facteurs qui devront être pris en compte pour l’arrosage du phalaenopsis. Néanmoins un phalaenopsis risque plus de mourir par un excès d’eau que par la sécheresse. Des arrosages trop rapprochés risquent donc de tuer le phalaenopsis.

Quant à la fertilisation, les éléments nutritifs sont essentiels au phalaenopsis. D’une marque de fertilisation à un autre, on verra trois chiffres s’inscrire sur le contenant qui est l’azote, le phosphore et le potassium. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander l’avis d’un spécialiste des orchidées pour en avoir le cœur net et ne pas se tromper dans le choix de l’engrais le plus approprié.

Préférences de culture du phalaenopsis


Le phalaenopsis apprécie les arrosages abondants en profondeur quand il en a besoin. Un substrat de culture légèrement humide entre les séances d’arrosage est idéal. Une eau d’arrosage légèrement acide est également requis.

En revanche, le phalaenopsis déteste avoir les racines trempées en permanence, car cela favorise la pourriture de ces dernières. Si l’excès d’humidité est quasiment permanente, le phalaenopsis risque de mourir rapidement. Il n’aime pas non plus les arrosages trop superficiels qui ne font qu’accumuler les sels dans le milieu d’empotage. Cela dessèche également les racines et tuera la plante. L’eau alcaline d’un puits peut lui être fatale dans la mesure où le pH n’est pas du tout approprié à la culture des orchidées en général. Il faut par ailleurs éviter les adoucisseurs salins. Pour éviter tout désagrément qui risque de nuire à la santé du phalaenopsis, il faut faire analyser l’eau. Dans le pire des cas, on peut utiliser l’eau de pluie pour arroser le phalaenopsis. Il existe également des manuels qui permettent de réussir la plantation du phalaenopsis dans les meilleures conditions. Cependant, il faut se rappeler que la culture de l’orchidée n’est pas une recette précise et chaque orchidophile a sa propre technique.