Comment cultiver le phormium ?

Le phormium tenax est une plante de famille des liliacées, principalement originaire de la Nouvelle-Zélande. Aussi connu sous le nom de chanvre de Nouvelle-Zélande ou lin, le phormium existe aujourd’hui en quelques variétés dont les plus connues sont le phormium tenax atropurpureum caractérisé par des feuilles de couleur pourpre et le phormium tenax variegatum qui se distingue des autres variétés par la couleur panaché de blanc de son feuillage. Le phormium est une plante bulbeuse, à feuilles persistantes. Il atteint 1,5 mètre ou 2 mètres de hauteur arrivé à maturité. Elle est peu rustique jusqu’) -5°C notamment pour les variétés à feuillage panaché.

Les phormiums sont surtout cultivés pour leurs feuilles persistantes qui se déclinent en d’innombrables coloris : bronze, vert, rose, crème, rouge et jaune. Dans le sud, on pourra les cultiver en pleine terre. Dans ce cas il est préférable de les cultiver en pot dans les autres régions où les climats sont plus froids.

Les phormiums se distinguent des autres liliacées par leur hauteur. Leur feuillage sont retombantes ou en lanières érigées. Ils fleurissent en juillet et leurs fleurs ressemblent à de petits tubes. On peut les cultiver en massif ou en parterre à proximité d’une pelouse.

Plantation


Le phormium tenax pousse dans les prairies dans leur habitat naturel en Nouvelle-Zélande, principalement dans les zones marécageuses et les collines. Dans la nature, le lin atteint 2,5 mètres de hauteur. Pour les jardins en zone tempérées, la variété adaptée est le phormium tenax ‘bronze’. Sa hauteur ne dépasse pas 1m pour 90cm d’envergure.

L’idéal est de cultiver le phormium dans un endroit bien ensoleillé si ont compte le planter en pleine terre. Ceci afin de palier à la rusticité limitée du végétal. Il supportera jusqu’à -8°C s’il est cultivé contre un mur exposé plein sud. Il ne faut pas négliger le paillage de la souche dans ces conditions et de l’enveloppe d’un voile d’hivernage à bulles quand les températures sont basses.

Il est conseillé d’opter pour la culture en bac sachant que le phormium est mieux adapté à ce genre de plantation en zone tempérée. Pour ce faire, il faut utiliser un pot assez large et employer un substrat de culture riche en rétenteurs d’eau et en engrais. Un arrosage régulier en été est de rigueur puisque la plante vient originaire des régions humides.

En hivers, il est recommandé de rentrer le phormium à l’intérieur dans un local où la température ambiante oscille entre 2°C et 4°C. L’arrosage sera réduit en hiver pour ne pas humidifier la motte en permanence. Le phormium aura ainsi une plus grande longévité.

Il faut entreposer les pots de phormiums à un endroit mi-ombagé pour ainsi les protéger d’un ensoleillement direct. La suppression des feuilles desséchées et abîmées compte parmi les entretiens réguliers à effectuer sur la plante pour ne pas la fatiguer. Cela favorisera galement la repousse des nouvelles feuilles et stimulera la qualité des couleurs des feuilles.

Entretiens


Le phormium est une plante peu exigeante. Ceci est certainement dû à sa capacité d’adaptation au milieu plus froid par rapport son pays d’origine. Comme il est originaire d’un environnement assez humide, notamment des régions marécageuses de la Nouvelle-Zélande, il est préférable de bien jongler avec la quantité d’eau d’arrosage pour que la motte ne soit ni trop humide ni trop sèche au risque de tuer la plante ou l’affaiblir.

La fertilisation des phormiums a lieu de préférence au printemps. Si elle n’a pas été faire, on peut procéder à la fertilisation du sol avec de l’engrais organique complet. En été, il faut veiller à ce que la plante soit arrosée régulièrement afin de conserver une bonne humidité du sol. Le paillage est obligatoire pour les phormiums cultivés en pleine terre. Il faut également tailler les hampes florales an août. Si les phormiums sont envahis par des cochenilles farineuses, il faut y remédier en pulvérisant un insecticide à base d’huile de colza sur les parties infestées.