Le cassia corymbosa tire ses origines de l’Amérique centrale et du sud, notamment l’Argentine, l’Uruguay et le Brésil. Il porte le nom de cassia corymbosa, mais aussi de cassia floribunda, ou encore Senna ou Senné. La Floribunda et la Senna sont cependant des variantes. La Senna est de son coté une plante vivace et non un arbuste. Le cassia corymbosa est inclus dans la famille des fabacées ou encore légumineuses, et dans la sous-famille des caesalpinioideae et de l’ordre des fabales. Cette famille de plantes comprend plus de 600 espèces différentes. Il ne présente pas d’aptitudes particulières ou de spécificité médicinale ou alimentaire, quoique doté suivant les espèces de propriétés laxatives. Il se montre en revanche vraiment très décoratif. Son utilisation sera surtout indiquée pour des petits jardins en raison de son faible encombrement. Planté en isolé, il saura très bien mettre votre cour en valeur. Il sera cependant aussi agréable à contempler en massif, marié avec d’autres plantes de massif. Il demande à être bien suivi car il craint beaucoup le froid et les climats difficiles. Le cassia corymbosa n’est pas à confondre avec une autre plante qui porte le surnom de cassia également, mais qui est en réalité le cannelier de Chine, ou Cinnamomum Aromaticum. Ce dernier est considéré plutôt comme étant de la famille des lauracées.
C’est un arbuste de taille moyenne qui atteint au maximum 2,5 à 3 mètres de haut, pour une largeur d’environ un mètre. Son port est dressé et de style buissonnant, avec un feuillage persistant ou parfois semi persistant. Ses feuilles sont vert foncé, et comprennent jusqu’à 6 folioles. Lorsqu’elles sont froissées, les feuilles dégagent une senteur d’oléagineux (pistache). Il donne naissance à de superbes fleurs d’un jaune très vif dès fin juillet. L’inflorescence continuera jusqu’à l’automne. Les fleurs se présentent en épis avec des boutons d’or abondants. Elles apparaissent au bout des rameaux avec 5 pétales en forme de cœur qui s’ouvrent en coquille imitant presque l’allure de certaines orchidées.
C’est un arbrisseau plutôt sensible au froid comme au vent. Il se sentira donc particulièrement bien dans un milieu dont la température minimale moyenne sera de 15 degrés. Le cassia est connu pour sa faible rusticité, c'est-à-dire qu’il ne résiste pas au froid. Le minimum supportable par cet arbuste est de -4 degrés environ. En dessous de cette température, la plante meurt littéralement. Il est évident que le gel peut donc être fatal aussi pour cet arbuste. Un bon ensoleillement de quelques heures par jours lui sera aussi favorable, sinon le reste du temps, il peut rester à mi ombre. Son milieu idéal demeure le midi. Un climat de type continental peut cependant lui convenir si vous lui procurez toutes les protections et soins nécessaires pour affronter le froid et le vent. Un climat assez rude (par exemple des régions du nord) ne le dérangera pas trop s’il est cultivé en pot, dans la mesure où il sera déplacé vers l’intérieur lors des grands froids. Dans ces circonstances, il sera préférable qu’il reste en intérieur durant la nuit. S’il est mis en terre, le cassia sera plus à son aise près d’un mur pour éviter le vent, surtout quand il est frais. Le mur doit s’orienter vers le sud ou le sud ouest pour une protection optimale. Un lieu pluvieux risque de favoriser les problèmes de germes divers comme les champignons.
Le sol qui recevra une pousse de cassia corymbosa doit avant tout être léger mais aussi drainant. La stagnation d’eau est à proscrire absolument pour cet arbuste. Durant l’hiver ce phénomène risque fort d’encourager le gel. Ce dernier serait sans pitié pour l’arbuste. Il sera d’ailleurs mieux portant sur des terrains un peu secs. Si vous craignez le manque de circulation de l’eau dans le sol, n’hésitez pas à y adjoindre du sable, de la perlite ou des billes d’argile. Le terrain fera dès lors beaucoup circuler l’eau, mais il devra en revanche être bien arrosé régulièrement. Une terre pauvre n’est pas vraiment mauvaise pour cette plante, toutefois il vous faut l’enrichir si le sol manque trop de fertilisants. Préférez les lieux légèrement humifères si possible. Le cassia pourra bien pousser sur une terre un peu acide ou neutre. Il sera cependant peu recommandé de le laisser en sol alcalin (calcaire).
L’un des moyens pratiques de faire pousser rapidement un cassia corymbosa (ou n’importe quel arbuste d’ailleurs) consiste à le planter en motte. C’est un plant souvent jeune que vous commanderez chez un pépiniériste. Certains d’entre eux proposent toutefois directement des plants âgés parfois de quelques années. Pensez à acquérir la motte juste le jour où vous la planterez. La pousse vous sera livrée avec une tige et ses racines. Celles-ci sont emballées sous blister. Dans ce blister un substrat de terre et de minéraux accompagne les racines en un bloc assez compact. Pour préparer le tout à la plantation, vous devrez en premier lieu écarter délicatement et retirer le plastique de la motte. Décortiquez ensuite toujours avec soin la motte pour démêler les éventuelles racines collées entre elles ou enchevêtrées. Durant cette procédure, gardez bien de coté la terre qui formait la motte. Elle sera cruciale pour la bonne reprise de la jeune pousse dans son nouveau milieu de vie. Mettez par la suite de l‘eau fraîche dans un petit bac correspondant à la dimension des racines. Vous y tremperez ces dernières pour environ une trentaine de minutes pour les réhydrater après un long séjour au sec. Dans la mesure du possible, il est judicieux d’éviter d’utiliser de l’eau calcaire.
Votre première tache sera logiquement de faire un trou pour y placer votre futur cassia corymbosa. Procédez par ordre avec une petite excavation de la taille de 4 fois la motte de base. Dans le doute, creusez pour obtenir une profondeur de 50 centimètres contre 60 de diamètre. Si vous découvrez que le sol se montre trop calcaire, prenez une bâche de plastique bien épaisse pour en tapisser les parois du trou. Si le terrain apparaît trop peu drainant, préparez un bon tas de sable de coté pour le remplissage ultérieur de la cavité. Vous le mélangerez ce sable à la terre du trou avec une répartition d’un tiers du volume total. De la perlite ou des billes argileuses conviendront également pour se substituer au sable. La terre extraite de ce trou ne doit pas rester telle quelle. Vous devez avant tout l’écraser ou l’émietter pour qu’elle soit homogène. Les débris divers doivent en être retirés (cailloux, bois, plastique). Vous y rajouterez du terreau plantation pour un tiers de l’ensemble aussi. Vous mettrez ensuite un peu d’engrais tout au fond de la cavité. Choisissez un simple engrais organique ou du compost, de l’engrais azoté sera encore mieux.
Il faut savoir que la plantation doit se faire au printemps vers avril ou mai. La plantation est assez simple avec la disposition du jeune plant au fond et bien au milieu de la cavité. Calculez le placement pour que le tronc ne soit pas noyé sous le mélange de terre. Placez par la suite les racines de sorte qu’elles tapissent bien le fond (dans la couche fertilisante). Vous allez ensuite verser la terre de motte par-dessus les racines pour les en recouvrir. Mettez éventuellement un tuteur avec la pousse si elle se montre un peu frêle. Ne l’attachez pas trop vigoureusement au petit tronc sinon vous l’étoufferez ou le casserez. Remplissez désormais la cavité de votre nouveau mélange de terre du jardin, de terreau et (éventuellement) de sable. Tassez bien l’ensemble avant de l’arroser franchement. Les racines doivent affleurer juste au niveau de la terre, et la tige ne doit pas être enfoncée sous celle-ci. Son entretien se fera avec un arrosage fréquent, assurez vous toujours que le sol draine bien. Vous pourrez carrément noyer le sol d’eau toutes les 3 semaines environ. Pour le protéger du gel, un petit paillis à base de feuilles mortes ou d’écorce broyée, sera le bienvenu. Il sera placé autour des racines au pied de l’arbuste. N’hésitez pas non plus à lui donner un voile d’hivernage en cas de grand froid.
Description du cassia corymbosa
C’est un arbuste de taille moyenne qui atteint au maximum 2,5 à 3 mètres de haut, pour une largeur d’environ un mètre. Son port est dressé et de style buissonnant, avec un feuillage persistant ou parfois semi persistant. Ses feuilles sont vert foncé, et comprennent jusqu’à 6 folioles. Lorsqu’elles sont froissées, les feuilles dégagent une senteur d’oléagineux (pistache). Il donne naissance à de superbes fleurs d’un jaune très vif dès fin juillet. L’inflorescence continuera jusqu’à l’automne. Les fleurs se présentent en épis avec des boutons d’or abondants. Elles apparaissent au bout des rameaux avec 5 pétales en forme de cœur qui s’ouvrent en coquille imitant presque l’allure de certaines orchidées.
La douceur du climat exigée par le cassia
C’est un arbrisseau plutôt sensible au froid comme au vent. Il se sentira donc particulièrement bien dans un milieu dont la température minimale moyenne sera de 15 degrés. Le cassia est connu pour sa faible rusticité, c'est-à-dire qu’il ne résiste pas au froid. Le minimum supportable par cet arbuste est de -4 degrés environ. En dessous de cette température, la plante meurt littéralement. Il est évident que le gel peut donc être fatal aussi pour cet arbuste. Un bon ensoleillement de quelques heures par jours lui sera aussi favorable, sinon le reste du temps, il peut rester à mi ombre. Son milieu idéal demeure le midi. Un climat de type continental peut cependant lui convenir si vous lui procurez toutes les protections et soins nécessaires pour affronter le froid et le vent. Un climat assez rude (par exemple des régions du nord) ne le dérangera pas trop s’il est cultivé en pot, dans la mesure où il sera déplacé vers l’intérieur lors des grands froids. Dans ces circonstances, il sera préférable qu’il reste en intérieur durant la nuit. S’il est mis en terre, le cassia sera plus à son aise près d’un mur pour éviter le vent, surtout quand il est frais. Le mur doit s’orienter vers le sud ou le sud ouest pour une protection optimale. Un lieu pluvieux risque de favoriser les problèmes de germes divers comme les champignons.
Le terrain idéal pour le cassia corymbosa
Le sol qui recevra une pousse de cassia corymbosa doit avant tout être léger mais aussi drainant. La stagnation d’eau est à proscrire absolument pour cet arbuste. Durant l’hiver ce phénomène risque fort d’encourager le gel. Ce dernier serait sans pitié pour l’arbuste. Il sera d’ailleurs mieux portant sur des terrains un peu secs. Si vous craignez le manque de circulation de l’eau dans le sol, n’hésitez pas à y adjoindre du sable, de la perlite ou des billes d’argile. Le terrain fera dès lors beaucoup circuler l’eau, mais il devra en revanche être bien arrosé régulièrement. Une terre pauvre n’est pas vraiment mauvaise pour cette plante, toutefois il vous faut l’enrichir si le sol manque trop de fertilisants. Préférez les lieux légèrement humifères si possible. Le cassia pourra bien pousser sur une terre un peu acide ou neutre. Il sera cependant peu recommandé de le laisser en sol alcalin (calcaire).
Le cassia préparé en motte
L’un des moyens pratiques de faire pousser rapidement un cassia corymbosa (ou n’importe quel arbuste d’ailleurs) consiste à le planter en motte. C’est un plant souvent jeune que vous commanderez chez un pépiniériste. Certains d’entre eux proposent toutefois directement des plants âgés parfois de quelques années. Pensez à acquérir la motte juste le jour où vous la planterez. La pousse vous sera livrée avec une tige et ses racines. Celles-ci sont emballées sous blister. Dans ce blister un substrat de terre et de minéraux accompagne les racines en un bloc assez compact. Pour préparer le tout à la plantation, vous devrez en premier lieu écarter délicatement et retirer le plastique de la motte. Décortiquez ensuite toujours avec soin la motte pour démêler les éventuelles racines collées entre elles ou enchevêtrées. Durant cette procédure, gardez bien de coté la terre qui formait la motte. Elle sera cruciale pour la bonne reprise de la jeune pousse dans son nouveau milieu de vie. Mettez par la suite de l‘eau fraîche dans un petit bac correspondant à la dimension des racines. Vous y tremperez ces dernières pour environ une trentaine de minutes pour les réhydrater après un long séjour au sec. Dans la mesure du possible, il est judicieux d’éviter d’utiliser de l’eau calcaire.
La mise en place avant la plantation
Votre première tache sera logiquement de faire un trou pour y placer votre futur cassia corymbosa. Procédez par ordre avec une petite excavation de la taille de 4 fois la motte de base. Dans le doute, creusez pour obtenir une profondeur de 50 centimètres contre 60 de diamètre. Si vous découvrez que le sol se montre trop calcaire, prenez une bâche de plastique bien épaisse pour en tapisser les parois du trou. Si le terrain apparaît trop peu drainant, préparez un bon tas de sable de coté pour le remplissage ultérieur de la cavité. Vous le mélangerez ce sable à la terre du trou avec une répartition d’un tiers du volume total. De la perlite ou des billes argileuses conviendront également pour se substituer au sable. La terre extraite de ce trou ne doit pas rester telle quelle. Vous devez avant tout l’écraser ou l’émietter pour qu’elle soit homogène. Les débris divers doivent en être retirés (cailloux, bois, plastique). Vous y rajouterez du terreau plantation pour un tiers de l’ensemble aussi. Vous mettrez ensuite un peu d’engrais tout au fond de la cavité. Choisissez un simple engrais organique ou du compost, de l’engrais azoté sera encore mieux.
Mettre en terre et entretenir le cassia corymbosa
Il faut savoir que la plantation doit se faire au printemps vers avril ou mai. La plantation est assez simple avec la disposition du jeune plant au fond et bien au milieu de la cavité. Calculez le placement pour que le tronc ne soit pas noyé sous le mélange de terre. Placez par la suite les racines de sorte qu’elles tapissent bien le fond (dans la couche fertilisante). Vous allez ensuite verser la terre de motte par-dessus les racines pour les en recouvrir. Mettez éventuellement un tuteur avec la pousse si elle se montre un peu frêle. Ne l’attachez pas trop vigoureusement au petit tronc sinon vous l’étoufferez ou le casserez. Remplissez désormais la cavité de votre nouveau mélange de terre du jardin, de terreau et (éventuellement) de sable. Tassez bien l’ensemble avant de l’arroser franchement. Les racines doivent affleurer juste au niveau de la terre, et la tige ne doit pas être enfoncée sous celle-ci. Son entretien se fera avec un arrosage fréquent, assurez vous toujours que le sol draine bien. Vous pourrez carrément noyer le sol d’eau toutes les 3 semaines environ. Pour le protéger du gel, un petit paillis à base de feuilles mortes ou d’écorce broyée, sera le bienvenu. Il sera placé autour des racines au pied de l’arbuste. N’hésitez pas non plus à lui donner un voile d’hivernage en cas de grand froid.
