Cultiver et entretenir le Cymbidium

Les feuilles dont les pétioles constituent une gaine autour de la tige, sont disposées en relayes, en forme de ruban, fléchissent à la longue pour servir de pseudobulbes. Le long de ceux-ci, longent les fleurs, lesquelles étant d’abord des pousses, d’apparence tubulaire ou écrasée. Les fleurs, dans ses nombreuses déclinaisons de couleurs où les plus marquantes sont le vert, le brun rouge et le jaune, sont présentées en forme de grappe et a une durée de vie remarquable.

Poussant dans son milieu naturel en haute montagne asiatique, aucune orchidée n’égalise le cymbidium en serre froide. Ils survivent bien aussi dans les endroits chauds bien qu’ayant du mal à fleurir à cause de l’ambiance climatique trop rude des nuits estivale et automnale, sauf si l’on aménage un dispositif de réfrigération ou les placer en milieu élevé.

Les cymbidium comprennent plus de soixante variétés répandues dans toute l’Asie notamment en Inde et au Japon mais aussi en Australie. Chaque espèce peut fleurir à n’importe quelle saison mais en général cela se passe souvent avant la fin de l’hiver et durant le printemps pour beaucoup d’entre elle. A l’heure actuelle, l’on favorise davantage les croisements entre les espèces pour avoir une plante hybride qui saura mieux supporter la chaleur, offrant plus de fleurs beaucoup plus persistant et au texture magnifiquement variée. Toutefois, il est nécessaire de les abriter durant la période de gel où la température doive être de 4°C au minimum. Toujours durant l’hiver, il faut éviter de placer les plantes à plus de 18°C afin que les boutons puissent fleurir.

Culture : température et lumière


Il est bon de savoir que pour bien fleurir, la température idéale pour les cymbidium est de 13°C. Mais une légère variation de un ou de deux degrés est acceptable. En réalité, c’est ce climat qui favorisera la venue des boutons floraux lesquels n’écloront que plus tard. Pour compenser les fortes chaleurs pouvant dépasser les 30° C, il est très important d’apporter beaucoup d’eau mais seulement une fois que le soleil ait couché. Une exigence qu’il faut toutefois modérée durant la période de floraison pour éviter le botrytis. Les pulvérisations régulières, les emplacements en serre ventilée et en plein air sont vivement conseillés pour que les plantes puissent savourer d’une bonne fraîcheur atmosphérique. Tout ceci pour dire que la température doit être bien alternée entre le jour et la nuit.

L’éclairage est aussi essentiel à la vie et l’épanouissement des cymbidium. En été, faites sortir les plantes, offrez-les un maximum de lumière sans pour autant les faire griller, l’ombre de grands arbres aideront à filtrer les fortes rayons du soleil. La luminosité idéale se situe entre 40 mille et 80 mille lux. Par ailleurs, les lumières artificielles ne sont pas très favorables pour ces plantes, à l’exception de quelques hybrides. Il faut retenir que l’ombre influe beaucoup les espèces à fleurs jaunes et vertes en accentuant davantage leur éclat, à l’inverse de celles à fleurs rouges et roses qui ont besoin quant à elles de beaucoup de lumière pour optimiser leur couleur. Et vice versa, l’ombre et la lumière doivent se substituer pour maintenir les deux variantes de fleurs plus longtemps.

L’humidité est à surveiller. Les Cymbidium ne tolèrent pas la sécheresse sauf d’une très courte durée durant les rempotages. La fréquence de vos arrosages est en fonction de l’ambiance climatique de votre région quoi qu’ils doivent être, à chaque fois, généreux. Ce qui permet de conserver un substrat constamment humide mais également bien drainant. Un arrosage journalier accompagné de quelques pulvérisations est recommandé durant l’été. En hiver, il vaut faut réduire l’abreuvage.

Entretien : rempotage et fertilisation


Le rempotage des cymbidium est indispensable au bout de deux ou trois ans. Cependant vous pouvez le faire si vous constater que les racines commencent à déborder à la surface du pot ou en dessous par les trous d’évacuation d’eau. Lors de cette opération, vous devez éliminer les racines mortes et changer le compost. Vous pourrez également profiter de ce moment pour faire la multiplication.
Si votre substrat est fait à base d’osmonde, de fumier naturel, la fertilisation ne sera que complémentaire à l’inverse de compost composé d’écorce ou d’autres éléments grossiers. Mais cela ne vous empêche pas d’utiliser des fertilisants riches pour épanouir votre plante sans tomber dans l’excès qui peut brûler les racines. L’apport doit avoir lieu une fois par semaine en alternant la concentration en azote au printemps et le phosphore en été.