Le ceanothe

Présentation et variétés




On compte plus de 50 variétés de céanothe. La plante appartient à la famille des rhamnacées, et prospèrent dans les régions tropicales du continent américain. Par exemple, on en trouve beaucoup dans l’Etat de Californie aux Etats-Unis d’Amérique, et dans le nord du Mexique qui est limitrophe à cet Etat. Le céanothe est un arbuste à fleurs à la végétation vivace et au feuillage caduc et persistant. Généralement, les variétés communes dépassent rarement deux mètres. D’autres atteignent huit mètres et sont de véritables mastodontes. En fait, deux types de céanothe se partagent ces multiples variétés botaniques. Les céanothes au feuillage persistant fleurissent tous au printemps. Ils portent des épis bleus très foncés, mais dans des tons différents en fonction des variétés. Ce sont des plantes assez fragiles qui atteignent rarement quatre mètres de haut. Certaines espèces à feuillage persistant ne fleurissent qu’en été. C’est le cas du céanothe « burkwoodi ». Les céanothes à feuillage caduc sont réputés pour leur taille et leur résistance au froid. Ce sont les seuls qui peuvent pousser sur des sols inhospitaliers (rocaille) et qui ne réclament pas d’entretien particulier. Quelques variétés appartenant à l’une ou l’autre catégorie sont très cultivées en France. C’est le cas de la variété arboreus qui peut atteindre 7 mètres de haut; impressus qui abonde aussi à Santa Barbara et ne dépasse pas 1,50 mètres. Tous deux ont un feuillage persistant. Les variétés cœruleus et burkwoodi ont donné lieu à la production d’hybrides mondialement connus. D’ailleurs, le céanothe le plus prestigieux appelé « gloire de Versailles » est en fait un hybride de la variété cœruleus.

Comment cultiver le céanothe?

Le sol idéal pour la plantation d’un céanothe doit posséder ces trois caractéristiques: être bien drainé, ne pas contenir de calcaire et rester relativement frais sans devenir humide en hiver. Ces caractéristiques du sol sont très importantes, car le céanothe est une plante délicate. Dans un terreau calcaire et trop acide, la plante développe une chlorose impressionnante et meurt rapidement. Quand l’humidité est stagnante, elle ne pousse plus. De plus, le céanothe craint une exposition directe aux rayons du soleil. La culture de cette plante dépend aussi de l’usage qu’on en fait. Les variétés au feuillage persistant et au port étalé devraient être plantées dans le bac. En revanche, les espèces au feuillage caduc sont plantées isolément, en bordure, ou en couvre-sol. La plantation s’effectue au printemps. Les botanistes font savoir que les céanothes hybrides sont plus résistants que les variétés originelles. Cependant, elles ne devraient pas être plantées dans les zones d’altitude ou au climat continental. Une fois l’an, le terreau devrait être enrichi avec de l’écorce de pin broyée pour prévenir l’apparition de la chlorose. Celle-ci peut se développer parce que le sol s’enrichit en calcaire, ce qui n’est pas visible au premier coup d’œil.

Toutes les espèces de céanothe doivent être protégées du froid hivernal. Elles peuvent perdre toutes les feuilles pendant cette période l’année, mais repoussent rapidement au printemps, lorsqu’elles ont atteint leur pleine maturité. Toutefois, les céanothes qui fleurissent sont encore plus vulnérables aux gelées tardives qui peuvent tuer la plante. A la fin de la floraison, le céanothe doit être taillé. La multiplication des plants s’effectue en septembre, mais elle est très délicate. On recommande de procéder au bouturage de la plante avec des hormones appropriées. L’enracinement des plants est très lent. Elle peut durer trois mois pour certaines espèces, et elle s’effectue rarement en moins de trente jours pour les variétés communes. Une seule espèce de céanothe peut être utilisée presque partout. Il s’agit de l’espèce « puget blue » qui pousse sur tous les sols, même les plus acides, et supporte les climats les plus rigoureux. De plus, ses feuilles regroupées en épis bleus très intenses sont particulièrement décoratives.