Cultiver et entretenir le Chamaedorea

De la famille des Palmacées, le Chamaedorea est un petit arbre de un mètre de hauteur, aux tiges ligneuses couvertes de feuilles vert clair, en forme de plumes. Celles de la partie inférieure tombent petit à petit au fur et à mesure que la plante grandisse. Par ailleurs, les fleurs ne jaillissent qu’au bout de trois ans. Elles sont jaunes et s’apparentent aux fleurs du « mimosa d’hiver ». D’une durée de vie assez remarquable, il faut souligner tout de même qu’il est d’une croissance assez lente. Avec le temps, de nouveaux rejets apparaissent à son pied, permettant de le faire multiplier.

Culture et entretien


La lumière est l’une des conditions sine qua none de son épanouissement. Et bien que supportant normalement les situations ombragées, il serait mieux de le placer près d’une fenêtre durant l’hiver pour le maintenir en bonne santé. Le Chamaedorea supporte tout aussi bien l’atmosphère sec de l’intérieur et s’adapte à toutes les températures. Cependant, ce sera encore mieux si vous pourriez apporter un climat plus humide et y instaurer une température de 18 à 24°C. Cela favorisera une croissance rapide. Pour se faire, il ne faut surtout pas hésiter à le pulvériser et à le bassiner de temps en temps.

Côté arrosage, vous devez être généreux, surtout quand la plante est encore jeune et en phase de croissance. Veillez à ce que la motte soit bien humidifiée à chaque fois que vous arrosez. Toutefois, faites bien attention à ce qu’il n’y d’eau qui stagne à la surface. Ce qui risquerait de pourrir les racines. Pendant l’hiver, arrosez très peu juste pour éviter le dessèchement radical du mélange.

Pour ce type de palmier, le rempotage ne devrait intervenir que si les racines débordent en dehors et à la surface du pot. Cette opération se fait normalement tous les deux ou trois ans. Vous devez surtout remplacer le substrat par une nouvelle composition de terreau, de terre de jardin et de la tourbe. Soyez très attentif lors de cette opération car si jamais vous avez accidentellement endommagées une ou deux racines, votre plante en souffrira pour quelques temps. Par la même occasion, vous pourrez éventuellement procéder à la multiplication de votre plante en détachant soigneusement les nouvelles pousses et les planter ensuite dans des pots. A ce sujet, faites bien attention aux racines qui sont extrêmement délicates.

Enfin, pensez aussi à retirer les feuilles lorsqu’elles sont fanées ou abîmées. L’apport d’engrais, à base de liquide de préférence, est vivement conseillé. Procédez toutes les trois semaines, à chaque printemps et à l’automne. La dilution du fertilisant est également conseillée pour réduire sa concentration pour prévenir tout accident de brûlure.

Maladie, erreur de culture et parasites


Quand les feuilles présentent des souillures brunes, c’est parce que la plante est trop à découvert. Cette maladie est due à cause des brûlures des rayonnements intenses du soleil. Le Chamaedorea a, certes, besoin de lumière en abondance mais veillez toutefois à ce que celle-ci soit bien tamisée.

La chute des feuilles de façon soudaine et en masse signifie également que votre drainage n’était pas bien réussi. Rempotez aussi tôt dans une composition saine pour y remédier.

Le Chamaedorea est la proie favorite de certains parasites. Il se trouve parfois être confronté à l’araignée rouge. Ce dernier est fréquent quand il fait trop chaud et que l’atmosphère est trop sec. Pour les repousser, bassinez régulièrement votre plante ou utilisez un acaricide si l’agression est notoire. Les aleurodes ou encore les mouches blanches n’en sont pas du reste. Ils déposent leurs œufs sous les feuilles et quand ceux si éclosent, les nouveaux nés vont sucer toute la sève de votre palmier. Pour vous en débarrasser, appliquez des insecticides et des fongicides dès la constatation des œufs. En dernier lieu viennent les cochenilles. Elles sont discernables par les masses blanchâtres visibles sous les jeunes feuilles. Pour les anéantir, nettoyez les feuilles infectées à l’aide de cotons imprégnés d’alcool que vous brûlerez ensuite. Si l’invasion est importante, appliquez de l’insecticide systématique.