Si vous avez le projet de mettre en place une haie, et que vous recherchez diverses variétés de couleurs tout au long de l’année, le clèthre Pink Spire pourra très bien vous plaire. Il s’agit d’un arbuste provenant d’Amérique de l’est. Son milieu d’origine est assez marécageux, humide, parfois rocailleux et aussi particulièrement boisé. De son nom scientifique Clethra Alnifolia, il découle de la famille des Clethraceae. On le surnomme également le clèthre à feuilles d’aulne puisque celles-ci y ressemblent. Son autre nom connu est aussi Sweet Pepperbush. Il intègre un genre de plantes qui comprend près de 60 espèces différentes. Son intérêt est surtout automnal puisque sa floraison intervient généralement d’août à septembre, par ailleurs sa croissance est assez lente. Les variantes connues les plus proches du Pink Spire sont le Clethra Alnifolia Hummingbird, le Clethra Alnifolia Sixteen Candles, le Clethra Alnifolia Rubi Spice ou encore le Clethra Alnifolia Paniculata. La raison de l’usage de noms anglais est du à la provenance américaine de tous ces cultivars. Le Pink Spire a lui été introduit en Europe vers 1730.
Le Pink Spire se présente sous la forme d’un bel arbuste qui pourra atteindre les deux mètres de haut une fois adulte. Il s’étale sur une largeur moyenne de 1,50 mètre. Il arbore un port érigé, un peu ovale et souvent irrégulier. Ses branches se dressent et son feuillage est caduc, ce qui implique qu’il se fane pour repousser à la belle saison. Il est à noter que ce dernier apparaît la plupart du temps très tardivement au printemps, mais il ne faut pas s’en inquiéter pour autant. Les feuilles rappellent donc celles d’un aulne avec une forme ovoïde mais une terminaison plutôt pointue. Elles mesurent jusqu’à une dizaine de centimètres de long et présentent de puissantes nervures. Leur couleur très changeante constitue l’un des plus grands intérêts de cette plante. Elles sont effectivement légèrement rougeâtres quand elles naissent à la fin du printemps. Elles deviennent carrément vert brillant un peu foncé en été, puis virent enfin au jaune orangé en automne, avant de tomber. L’aspect global du feuillage est quant à lui assez dense. Quand vient le mois d’août, l’arbuste offre une floraison jusqu’à l’automne. Il s’agit de fleurs d’une couleur blanche rosée qui tend parfois vers le saumon. Elles se montrent en grappes ou panicules avec une terminaison conique. Les fleurs sont campanulées avec cinq pétales surmontés d’une dizaine d’étamines. L’ensemble se montre assez élégant et dégage une senteur fort agréable. La disposition des panicules est toujours dressée, ce qui met davantage l’inflorescence en valeur. Par ailleurs les panicules ne sont jamais cachées ou recouvertes par le feuillage.
Le Pink Spire se plaira dans un environnement continental ou tempéré. Il est préconisé de lui donner une pas trop grande amplitude des températures là où vous souhaitez le faire vivre. Préférez donc relativement peu de grosses chaleurs pour l’été. Il craint d’ailleurs la sécheresse. Il se sentira bien avec une exposition semi ombragée et parfois un peu de soleil. Il est peu conseillé de le laisser trop longtemps à l’ombre car cela freinera sérieusement le développement de son feuillage. D’un autre coté, le froid ne lui fait pas peur jusqu’à un certain stade. C’est un arbuste assez rustique puisqu’il peut survivre à -15 degrés. Pour le vent, aucune véritable contre indication n’est formulée pour cette plante. Il vaut mieux malgré tout toujours le placer à l’abri des bourrasques. Ce point est encore plus important à respecter face aux vents froids. Un bon niveau d’humidité sera en outre propice à la bonne croissance du Pink Spire.
Cet arbuste apprécie presque tous les types de sols, avec tout de même peu d’attrait pour le calcaire. Son milieu favori sera plutôt un terrain humifère et léger variant entre frais et pas trop sec. Frais signifie ici pourvu d’un minimum d’humidité. Placez le ensuite en terrain bien drainé, c'est-à-dire un sol qui fait bien circuler l’eau. Les terres des landes du sud ouest correspondent le mieux à ce critère car elles sont sablonneuses. Le sable est en effet un matériau drainant naturel. Une terre de bruyère à tendance acide sera également idéale. Dans le cas ou votre jardin ne réunit pas tous les critères précédents, il est toujours possible de se rattraper en y rajoutant les composants manquants. Il est recommandé de le planter en automne ou au printemps. Les périodes de gel sont à éviter à tout prix.
Cet arbuste vous sera généralement livré conditionné en motte. Cela induit qu’il sera contenu dans une petite motte de terre à sa base (au niveau des racines). Un emballage sommaire couvrira sûrement la motte. Pour préparer votre plante avant sa mise en terre, vous devez retirer doucement le plastique de l’emballage. Munissez vous de gants et commencez à dégager soigneusement les racines, surtout celles qui sont emmêlées. Procédez par la suite à un petit trempage de la motte dans un seau rempli d’eau fraîche. Veillez absolument à ce que l’eau ne soit jamais calcaire. Si vous avez un petit doute, versez un tout petit peu de jus de citron dans le contenant. Patientez une trentaine de minutes avant d’en retirer la plante. Normalement les racines s’en retrouveront réhydratées après un moment sans eau. Cette démarche est indispensable pour cette plante.
Vous ferez une cavité qui sera environ quatre fois plus grande que la motte d’origine. Creusez jusqu’à obtenir près d’une cinquantaine de centimètres en profondeur. Si le sol est très calcaire, travaillez le trou de sorte que ses parois soient les plus régulières possibles. Cela sera très utile pour placer un revêtement anti calcaire. Celui-ci doit être en plastique résistant afin que les racines de l’arbuste ne le percent pas à terme. Si vous ne trouvez pas de quoi tapisser correctement le trou, achetez simplement un film anti rhizomes chez un pépiniériste. Il est en polypropylène et garantira une parfaite étanchéité face au calcaire. La terre remise dans la cavité sera évidemment débarrassée de son calcaire au maximum. Quand le trou est fait, prenez soin de la terre extraite, en l’émiettant au maximum. Etayez là ensuite pour en enlever tout ce qui est inutile. Ce sont par exemple les détritus comme les morceaux de bois ou les débris de verre. Le port des gants est plus que jamais essentiel à ce moment là. Dans le cas de la confection d’une haie, alignez les trous avec un écart d’environ soixante à quatre vingt centimètres.
Lorsque le tas de terre est prêt, vous pourrez y rajouter quelques éléments pour améliorer son rendement. Vous allez en premier lieu soustraire une partie de la terre (environ les deux tiers), pour la remplacer par les futurs composants et substrats. S’il s’agit d’un terrain très alcalin, ne laissez plus que le quart du tas. Il faudra ensuite y rajouter du terreau pour le tiers, puis un peu moins d’un autre tiers en tourbe. Le reste laissera place à du fumier de type organique. N’employez pas de produits chimiques dans la mesure du possible. Pour assurer un bon drainage du sol, le mélange recevra enfin de la perlite ou de l’argile en billes. Au cas où vous ne trouvez pas ces composants, vous pouvez tout simplement les remplacer par du sable. Mixez par la suite le tout de manière à le rendre totalement homogène.
Posez la motte bien au milieu de la cavité et dressez le. S’il vous en reste, disposez de l’engrais naturel sur le fond du trou et mettez le en contact avec les racines de la motte. Celles-ci devront être bien étalées dans le trou. Comblez la cavité avec le mélange de terre sans dépasser le début du tronc de l’arbuste. Quand c’est fini, servez vous de la pelle pour tasser la terre, puis faites un arrosage abondant. Si vous voulez une meilleure efficacité de l’arrosage, tassez la terre du pourtour en cuvette. Ainsi, l’eau se concentrera plus sur les racines. Pour l’entretenir, insistez sur l’arrosage surtout durant l’été. Pensez à lui faire un paillage de feuilles mortes ou d’écorce broyée à son pied, en particulier pour la saison chaude. Ce sera un très bon moyen de garder le terrain frais et humide. A la fin de l’hiver et au début de l’été, vous pourrez le tailler en enlevant les branches mortes et celles qui encombrent. Ne touchez pas aux branches vigoureuses.
Une présentation avantageuse pour le clèthre Pink Spire
Le Pink Spire se présente sous la forme d’un bel arbuste qui pourra atteindre les deux mètres de haut une fois adulte. Il s’étale sur une largeur moyenne de 1,50 mètre. Il arbore un port érigé, un peu ovale et souvent irrégulier. Ses branches se dressent et son feuillage est caduc, ce qui implique qu’il se fane pour repousser à la belle saison. Il est à noter que ce dernier apparaît la plupart du temps très tardivement au printemps, mais il ne faut pas s’en inquiéter pour autant. Les feuilles rappellent donc celles d’un aulne avec une forme ovoïde mais une terminaison plutôt pointue. Elles mesurent jusqu’à une dizaine de centimètres de long et présentent de puissantes nervures. Leur couleur très changeante constitue l’un des plus grands intérêts de cette plante. Elles sont effectivement légèrement rougeâtres quand elles naissent à la fin du printemps. Elles deviennent carrément vert brillant un peu foncé en été, puis virent enfin au jaune orangé en automne, avant de tomber. L’aspect global du feuillage est quant à lui assez dense. Quand vient le mois d’août, l’arbuste offre une floraison jusqu’à l’automne. Il s’agit de fleurs d’une couleur blanche rosée qui tend parfois vers le saumon. Elles se montrent en grappes ou panicules avec une terminaison conique. Les fleurs sont campanulées avec cinq pétales surmontés d’une dizaine d’étamines. L’ensemble se montre assez élégant et dégage une senteur fort agréable. La disposition des panicules est toujours dressée, ce qui met davantage l’inflorescence en valeur. Par ailleurs les panicules ne sont jamais cachées ou recouvertes par le feuillage.
Le climat idéal pour le Pink Spire
Le Pink Spire se plaira dans un environnement continental ou tempéré. Il est préconisé de lui donner une pas trop grande amplitude des températures là où vous souhaitez le faire vivre. Préférez donc relativement peu de grosses chaleurs pour l’été. Il craint d’ailleurs la sécheresse. Il se sentira bien avec une exposition semi ombragée et parfois un peu de soleil. Il est peu conseillé de le laisser trop longtemps à l’ombre car cela freinera sérieusement le développement de son feuillage. D’un autre coté, le froid ne lui fait pas peur jusqu’à un certain stade. C’est un arbuste assez rustique puisqu’il peut survivre à -15 degrés. Pour le vent, aucune véritable contre indication n’est formulée pour cette plante. Il vaut mieux malgré tout toujours le placer à l’abri des bourrasques. Ce point est encore plus important à respecter face aux vents froids. Un bon niveau d’humidité sera en outre propice à la bonne croissance du Pink Spire.
Un bon terrain pour le clèthre Pink Spire
Cet arbuste apprécie presque tous les types de sols, avec tout de même peu d’attrait pour le calcaire. Son milieu favori sera plutôt un terrain humifère et léger variant entre frais et pas trop sec. Frais signifie ici pourvu d’un minimum d’humidité. Placez le ensuite en terrain bien drainé, c'est-à-dire un sol qui fait bien circuler l’eau. Les terres des landes du sud ouest correspondent le mieux à ce critère car elles sont sablonneuses. Le sable est en effet un matériau drainant naturel. Une terre de bruyère à tendance acide sera également idéale. Dans le cas ou votre jardin ne réunit pas tous les critères précédents, il est toujours possible de se rattraper en y rajoutant les composants manquants. Il est recommandé de le planter en automne ou au printemps. Les périodes de gel sont à éviter à tout prix.
Le conditionnement du clèthre avant sa plantation
Cet arbuste vous sera généralement livré conditionné en motte. Cela induit qu’il sera contenu dans une petite motte de terre à sa base (au niveau des racines). Un emballage sommaire couvrira sûrement la motte. Pour préparer votre plante avant sa mise en terre, vous devez retirer doucement le plastique de l’emballage. Munissez vous de gants et commencez à dégager soigneusement les racines, surtout celles qui sont emmêlées. Procédez par la suite à un petit trempage de la motte dans un seau rempli d’eau fraîche. Veillez absolument à ce que l’eau ne soit jamais calcaire. Si vous avez un petit doute, versez un tout petit peu de jus de citron dans le contenant. Patientez une trentaine de minutes avant d’en retirer la plante. Normalement les racines s’en retrouveront réhydratées après un moment sans eau. Cette démarche est indispensable pour cette plante.
Le trou pour la mise en terre du Pink Spire
Vous ferez une cavité qui sera environ quatre fois plus grande que la motte d’origine. Creusez jusqu’à obtenir près d’une cinquantaine de centimètres en profondeur. Si le sol est très calcaire, travaillez le trou de sorte que ses parois soient les plus régulières possibles. Cela sera très utile pour placer un revêtement anti calcaire. Celui-ci doit être en plastique résistant afin que les racines de l’arbuste ne le percent pas à terme. Si vous ne trouvez pas de quoi tapisser correctement le trou, achetez simplement un film anti rhizomes chez un pépiniériste. Il est en polypropylène et garantira une parfaite étanchéité face au calcaire. La terre remise dans la cavité sera évidemment débarrassée de son calcaire au maximum. Quand le trou est fait, prenez soin de la terre extraite, en l’émiettant au maximum. Etayez là ensuite pour en enlever tout ce qui est inutile. Ce sont par exemple les détritus comme les morceaux de bois ou les débris de verre. Le port des gants est plus que jamais essentiel à ce moment là. Dans le cas de la confection d’une haie, alignez les trous avec un écart d’environ soixante à quatre vingt centimètres.
Le mélange de la terre de jardin idéal
Lorsque le tas de terre est prêt, vous pourrez y rajouter quelques éléments pour améliorer son rendement. Vous allez en premier lieu soustraire une partie de la terre (environ les deux tiers), pour la remplacer par les futurs composants et substrats. S’il s’agit d’un terrain très alcalin, ne laissez plus que le quart du tas. Il faudra ensuite y rajouter du terreau pour le tiers, puis un peu moins d’un autre tiers en tourbe. Le reste laissera place à du fumier de type organique. N’employez pas de produits chimiques dans la mesure du possible. Pour assurer un bon drainage du sol, le mélange recevra enfin de la perlite ou de l’argile en billes. Au cas où vous ne trouvez pas ces composants, vous pouvez tout simplement les remplacer par du sable. Mixez par la suite le tout de manière à le rendre totalement homogène.
La mise en terre et l’entretien du clèthre Pink Spire
Posez la motte bien au milieu de la cavité et dressez le. S’il vous en reste, disposez de l’engrais naturel sur le fond du trou et mettez le en contact avec les racines de la motte. Celles-ci devront être bien étalées dans le trou. Comblez la cavité avec le mélange de terre sans dépasser le début du tronc de l’arbuste. Quand c’est fini, servez vous de la pelle pour tasser la terre, puis faites un arrosage abondant. Si vous voulez une meilleure efficacité de l’arrosage, tassez la terre du pourtour en cuvette. Ainsi, l’eau se concentrera plus sur les racines. Pour l’entretenir, insistez sur l’arrosage surtout durant l’été. Pensez à lui faire un paillage de feuilles mortes ou d’écorce broyée à son pied, en particulier pour la saison chaude. Ce sera un très bon moyen de garder le terrain frais et humide. A la fin de l’hiver et au début de l’été, vous pourrez le tailler en enlevant les branches mortes et celles qui encombrent. Ne touchez pas aux branches vigoureuses.
