Le copalme d’Amérique puise ses origines dans les contrées nord-est des Etats-Unis. C’est un arbre particulièrement majestueux qu’on voit souvent sur les bords du fleuve Mississippi. Son terrain s’étend jusqu’en Floride et c’est d’ailleurs dans cette région qu’il a été découvert pour la première fois par des espagnols vers 1530. Sa réputation d’élégance l’ayant précédé, ce copalme a dès lors été introduit sur les terres européennes en 1681. Du nom scientifique Liquidambar styraciflua, sa famille est les Hamamélidacées, et il est donc de l’ordre des Hamamélidés. Il porte aussi le nom simplifié de Liquidambar qui combine deux caractéristiques tirées de termes latins. D’un coté, Liquidus signifie donc liquide, et de l’autre ambar, est l’appellation latine de l’ambre. En clair, le copalme est un arbre qui produit de l’ambre liquide. Celle-ci suinte de son écorce à la manière des pins. L’ambre peut aussi être extraite de ses fruits et elle est ensuite traitée pour obtenir au final un baume. Ce produit présente des vertus intéressantes pour soigner les problèmes de nerfs sciatiques entre autres. C’est une substance qui n’est plus très utilisée de nos jours mais elle a surtout été exploitée par les Cherokees dans le cadre de leur médecine traditionnelle. Le baume constituait également l’ancêtre du chewing-gum puisqu’il faisait office de gomme à mâcher. Les dames en faisaient en outre un produit de beauté dans les environs du XIXème siècle. Le copalme d’Amérique connaît quelques espèces voisines provenant d’autres pays comme la Chine notamment.
L’élégance et la majesté sont les qualificatifs qui correspondent le mieux au copalme d’Amérique. C’est un arbre de taille moyenne dont la hauteur originelle est d’environ 35 à 40 mètres. Sur le sol européen, il n’excède cependant pas les 25 mètres. C’est peut être finalement un atout pour sa culture dans votre jardin car une telle hauteur est déjà assez impressionnante, ne serait ce qu’en cas d’entretien ou par rapport au voisinage. Le copalme se présente avec un diamètre moyen de 8 mètres à l’age adulte. Il vous faudra penser en conséquence à l’encombrement lorsque vous le planterez. Sa belle silhouette arbore un port un peu pyramidal qui s’arrondit vers son sommet. En résumé, c’est un arbre à la forme quasi parfaite. Constitué d’un tronc brun foncé qui part en branches de formes classiques, son écorce est striée et épaisse à la manière des pins. Elle sécrète d’ailleurs sa résine de la même façon. Le feuillage est relativement dense et vert, et il prend sa teinte d’un rouge assez flamboyant aux environs de l’automne. Les feuilles adoptent une forme étoilée et palmatilobée un peu comme pour l’érable. Elles se dotent généralement de 5 lobes légèrement dentées. Passé un certain âge (dans les 25 ans), le copalme donne des fruits en forme de petites boules à épines, ressemblant vaguement à ceux du platane.
Cet arbre apprécie particulièrement les sols humides et frais, profonds et à la texture compacte. Un peu de gel durant l’hiver ne semble pas vraiment le gêner. La présence de calcaire ne le dérange pas trop non plus, c’est l’une des raisons pour lesquelles il est apparemment assez visible en région parisienne dont le sol est très alcalin. D’un autre coté, les sols sablonneux du littoral lui seront tout aussi favorables. Le drainage de la terre est important, elle ne doit pas retenir l’eau en stagnation. Il en découle donc que le copalme ne supporte pas de vivre en terrain marécageux. Il s’accommodera en revanche avec une terre argileuse. En matière de pH, préférez lui un milieu plutôt neutre ou éventuellement un peu alcalin. Enfin, ce type d’arbre aura besoin d’un apport non négligeable en engrais pour bien s’enraciner. La présence d’un cours d’eau dans les parages contribuera aussi à améliorer sa croissance.
Le copalme se montre assez tolérant vis-à-vis du froid avec une rusticité descendant jusqu’à -15 degrés. Cela dit, les jeunes plants de moins de deux ans ne seront pas vraiment résistants à ce type de température sans protection. Par ailleurs, c’est un arbre surtout fait pour vivre dans un climat allant de tempéré à chaud. L’idéal reste toujours d’avoir un minimum d’amplitude thermique dans la mesure du possible. Le copalme apprécie également beaucoup de sentir un peu d’humidité dans l’air. Il sera notamment assez à son aise avec des embruns marins. Pour ce qui est de l’ensoleillement, le copalme d’Amérique s’épanouira le mieux avec une bonne exposition, à la lumière qu’au soleil. De toute façon, au vu de sa taille finale, il est rare qu’un tel arbre se retrouve à l’ombre.
Si vous souhaitez planter un copalme en pleine terre, vous devrez attendre l’automne, cela lui donnera un très bon résultat en croissance comme en développement. Il vous faudra d’abord prévoir un emplacement bien dégagé en rapport avec la taille et l’encombrement en surface de l’arbre adulte. Un tel endroit mettra d’ailleurs votre arbre encore plus en valeur, surtout si vous le plantez en isolé. Procédez ensuite au creusement du trou avec une pelle ou une bêche, munissez vous toujours de gants car ils vous seront très pratiques à plusieurs niveaux. Normalement la taille du trou doit correspondre à 4 fois celle de la motte qui accompagne l’arbrisseau. Cela doit en moyenne correspondre à une profondeur d’un mètre pour près de 80 centimètres de large. Vous allez ensuite bien émietter la terre qui a été ôtée de la cavité, pour la rendre suffisamment homogène et facile à manipuler. Faites le à la main à l’aide de vos gants pour éviter de vous blesser. C’est en outre l’occasion pour vous de faire le tri et d’extraire tout ce qui n’est pas de la terre, à savoir les bouts de métal, de plastique ou de bois.
Le copalme devrait recevoir un mélange de terre spécifique pour pouvoir se développer correctement. A partir de la terre de jardin que vous aurez déterrée, vous pourrez préparer ce mélange en ne gardant que le tiers de cette dernière. Les deux autres tiers seront remplis avec une bonne partie de terreau de type plantation. Ajoutez y également un bon amendement d’engrais organique. Evitez les produits chimiques tant que c’est encore possible. Si la terre vous semble trop imperméable, joignez au mélange une bonne quantité de sable ou un autre matériau drainant. Les autres options possibles sont l’argile (en billes par exemple) ou la perlite. Malaxez bien l’ensemble de façon à obtenir un substrat homogène.
Pour un meilleur rendement, procurez vous donc un jeune plant de copalme doté d’une motte. Même si cela vous semble plus logique pour gagner du temps dans sa croissance, évitez de prendre un arbrisseau déjà âgé ou grand. Il s’avère que les pousses de ce genre créent plus de problèmes qu’autre chose une fois mis en terre. Elles se montrent en effet très capricieuses. Procédez ensuite à la préparation en retirant doucement la motte de son paquet. Si les racines vous semblent enchevêtrées ou trop collées entre elles, détachez les soigneusement sans les écorcher. Veillez à ne pas jeter la terre rattachée à la motte car elle est généralement de très bonne qualité et contient probablement des éléments nutritifs pour la jeune pousse. Baignez par la suite la motte dans de l’eau durant une petite demi heure pour bien imprégner les racines.
Le copalme, le trou et la terre étant prêts, vous n’avez plus qu’à mettre la pousse en terre. Centrez là bien et étalez bien les racines pour qu’elles agissent le mieux possible. Il est en outre particulièrement recommandé de joindre un petit supplément fertilisant aux racines dans le fond du trou. Commencez ensuite à remplir la cavité avec votre mélange de terre et autres éléments que vous y avez ajoutés. Quand la terre mélangée arrive à ras du bord, vous pouvez la tasser. Ce n’est pas grave si l’aspect final ressemble à une sorte de cuvette autour du tronc. Ce sera un meilleur moyen pour le peu d’entretien que vous administrerez à votre copalme. Quand la terre est tassée, il n’y a plus qu’à faire un arrosage bien prononcé. Vous le ferez d’ailleurs aussi souvent qu’il le faudra lors de la saison d’été. L’hiver et les périodes fraîches ne nécessitent pas trop d’eau en revanche. C’est en outre un arbre qui ne se taille pas. C’est tout juste si vous aurez besoin de retirer les branches mortes.
Le copalme et son style élégant
L’élégance et la majesté sont les qualificatifs qui correspondent le mieux au copalme d’Amérique. C’est un arbre de taille moyenne dont la hauteur originelle est d’environ 35 à 40 mètres. Sur le sol européen, il n’excède cependant pas les 25 mètres. C’est peut être finalement un atout pour sa culture dans votre jardin car une telle hauteur est déjà assez impressionnante, ne serait ce qu’en cas d’entretien ou par rapport au voisinage. Le copalme se présente avec un diamètre moyen de 8 mètres à l’age adulte. Il vous faudra penser en conséquence à l’encombrement lorsque vous le planterez. Sa belle silhouette arbore un port un peu pyramidal qui s’arrondit vers son sommet. En résumé, c’est un arbre à la forme quasi parfaite. Constitué d’un tronc brun foncé qui part en branches de formes classiques, son écorce est striée et épaisse à la manière des pins. Elle sécrète d’ailleurs sa résine de la même façon. Le feuillage est relativement dense et vert, et il prend sa teinte d’un rouge assez flamboyant aux environs de l’automne. Les feuilles adoptent une forme étoilée et palmatilobée un peu comme pour l’érable. Elles se dotent généralement de 5 lobes légèrement dentées. Passé un certain âge (dans les 25 ans), le copalme donne des fruits en forme de petites boules à épines, ressemblant vaguement à ceux du platane.
Le terrain préféré du copalme d’Amérique
Cet arbre apprécie particulièrement les sols humides et frais, profonds et à la texture compacte. Un peu de gel durant l’hiver ne semble pas vraiment le gêner. La présence de calcaire ne le dérange pas trop non plus, c’est l’une des raisons pour lesquelles il est apparemment assez visible en région parisienne dont le sol est très alcalin. D’un autre coté, les sols sablonneux du littoral lui seront tout aussi favorables. Le drainage de la terre est important, elle ne doit pas retenir l’eau en stagnation. Il en découle donc que le copalme ne supporte pas de vivre en terrain marécageux. Il s’accommodera en revanche avec une terre argileuse. En matière de pH, préférez lui un milieu plutôt neutre ou éventuellement un peu alcalin. Enfin, ce type d’arbre aura besoin d’un apport non négligeable en engrais pour bien s’enraciner. La présence d’un cours d’eau dans les parages contribuera aussi à améliorer sa croissance.
Le genre de climat idéal pour le copalme
Le copalme se montre assez tolérant vis-à-vis du froid avec une rusticité descendant jusqu’à -15 degrés. Cela dit, les jeunes plants de moins de deux ans ne seront pas vraiment résistants à ce type de température sans protection. Par ailleurs, c’est un arbre surtout fait pour vivre dans un climat allant de tempéré à chaud. L’idéal reste toujours d’avoir un minimum d’amplitude thermique dans la mesure du possible. Le copalme apprécie également beaucoup de sentir un peu d’humidité dans l’air. Il sera notamment assez à son aise avec des embruns marins. Pour ce qui est de l’ensoleillement, le copalme d’Amérique s’épanouira le mieux avec une bonne exposition, à la lumière qu’au soleil. De toute façon, au vu de sa taille finale, il est rare qu’un tel arbre se retrouve à l’ombre.
Préparation du milieu pour la plantation
Si vous souhaitez planter un copalme en pleine terre, vous devrez attendre l’automne, cela lui donnera un très bon résultat en croissance comme en développement. Il vous faudra d’abord prévoir un emplacement bien dégagé en rapport avec la taille et l’encombrement en surface de l’arbre adulte. Un tel endroit mettra d’ailleurs votre arbre encore plus en valeur, surtout si vous le plantez en isolé. Procédez ensuite au creusement du trou avec une pelle ou une bêche, munissez vous toujours de gants car ils vous seront très pratiques à plusieurs niveaux. Normalement la taille du trou doit correspondre à 4 fois celle de la motte qui accompagne l’arbrisseau. Cela doit en moyenne correspondre à une profondeur d’un mètre pour près de 80 centimètres de large. Vous allez ensuite bien émietter la terre qui a été ôtée de la cavité, pour la rendre suffisamment homogène et facile à manipuler. Faites le à la main à l’aide de vos gants pour éviter de vous blesser. C’est en outre l’occasion pour vous de faire le tri et d’extraire tout ce qui n’est pas de la terre, à savoir les bouts de métal, de plastique ou de bois.
La terre destinée à accompagner le jeune plant d’arbre
Le copalme devrait recevoir un mélange de terre spécifique pour pouvoir se développer correctement. A partir de la terre de jardin que vous aurez déterrée, vous pourrez préparer ce mélange en ne gardant que le tiers de cette dernière. Les deux autres tiers seront remplis avec une bonne partie de terreau de type plantation. Ajoutez y également un bon amendement d’engrais organique. Evitez les produits chimiques tant que c’est encore possible. Si la terre vous semble trop imperméable, joignez au mélange une bonne quantité de sable ou un autre matériau drainant. Les autres options possibles sont l’argile (en billes par exemple) ou la perlite. Malaxez bien l’ensemble de façon à obtenir un substrat homogène.
Le copalme en motte
Pour un meilleur rendement, procurez vous donc un jeune plant de copalme doté d’une motte. Même si cela vous semble plus logique pour gagner du temps dans sa croissance, évitez de prendre un arbrisseau déjà âgé ou grand. Il s’avère que les pousses de ce genre créent plus de problèmes qu’autre chose une fois mis en terre. Elles se montrent en effet très capricieuses. Procédez ensuite à la préparation en retirant doucement la motte de son paquet. Si les racines vous semblent enchevêtrées ou trop collées entre elles, détachez les soigneusement sans les écorcher. Veillez à ne pas jeter la terre rattachée à la motte car elle est généralement de très bonne qualité et contient probablement des éléments nutritifs pour la jeune pousse. Baignez par la suite la motte dans de l’eau durant une petite demi heure pour bien imprégner les racines.
La plantation et l’entretien du copalme d’Amérique
Le copalme, le trou et la terre étant prêts, vous n’avez plus qu’à mettre la pousse en terre. Centrez là bien et étalez bien les racines pour qu’elles agissent le mieux possible. Il est en outre particulièrement recommandé de joindre un petit supplément fertilisant aux racines dans le fond du trou. Commencez ensuite à remplir la cavité avec votre mélange de terre et autres éléments que vous y avez ajoutés. Quand la terre mélangée arrive à ras du bord, vous pouvez la tasser. Ce n’est pas grave si l’aspect final ressemble à une sorte de cuvette autour du tronc. Ce sera un meilleur moyen pour le peu d’entretien que vous administrerez à votre copalme. Quand la terre est tassée, il n’y a plus qu’à faire un arrosage bien prononcé. Vous le ferez d’ailleurs aussi souvent qu’il le faudra lors de la saison d’été. L’hiver et les périodes fraîches ne nécessitent pas trop d’eau en revanche. C’est en outre un arbre qui ne se taille pas. C’est tout juste si vous aurez besoin de retirer les branches mortes.
